Le plan d'urgence pour la formation des chômeurs démarrera fin juillet
Formation
Un premier tour de table a permis, mercredi 10 juillet, de dégager 185 millions d'euros pour financer le plan d'urgence pour la formation des chômeurs, sans compter la participation des régions qui se fera "région par région". L'objectif est de former 30.000 chômeurs supplémentaires d'ici la fin de l'année.
Etat, régions et partenaires sociaux ont posé, mercredi 10 juillet, les jalons du plan d'urgence pour la formation des chômeurs. Ce plan de "formations prioritaires pour l'emploi" fait partie des décisions prises lors de la dernière conférence sociale des 20 et 21 juin. L'objectif est de former 30.000 chômeurs dans les métiers qui ne trouvent pas preneurs d'ici la fin de l'année.
Le tour de table de mercredi a permis aux partenaires d'arrêter le montage financier du plan, du moins dans les grandes lignes : 185 millions d'euros seront mobilisés, sans compter la participation des régions qui sont pourtant le principal financeur de la formation des chômeurs. Leurs financements seront arrêtés "région par région" et pourront "être appuyés par les crédits du Fonds social européen dégagés par l'Etat", précise le ministère du Travail, dans un communiqué. D'ailleurs le FSE sera fortement mis à contribution dans ce plan. L'Etat apportera ainsi 100 millions d'euros, dont la moitié sur son enveloppe FSE, et autant issus de nouveaux financements pris sur son budget. Les partenaires sociaux qui gèrent plusieurs fonds dont le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) débloqueront 30 millions d'euros en complément de crédits FSE (20 millions d'euros) pour le financement de formations supplémentaires dans le cadre de "préparations opérationnelles à l'emploi" (POE). A cela s'ajoutent 40 millions d'euros pour les formations des bénéficiaires du contrat de sécurisation professionnelle (CSP destinés aux licenciés économiques). Enfin, l'Agefiph apportera 15 millions d'euros pour la formation des chômeurs en situation de handicap.
Le tour de table de mercredi a permis aux partenaires d'arrêter le montage financier du plan, du moins dans les grandes lignes : 185 millions d'euros seront mobilisés, sans compter la participation des régions qui sont pourtant le principal financeur de la formation des chômeurs. Leurs financements seront arrêtés "région par région" et pourront "être appuyés par les crédits du Fonds social européen dégagés par l'Etat", précise le ministère du Travail, dans un communiqué. D'ailleurs le FSE sera fortement mis à contribution dans ce plan. L'Etat apportera ainsi 100 millions d'euros, dont la moitié sur son enveloppe FSE, et autant issus de nouveaux financements pris sur son budget. Les partenaires sociaux qui gèrent plusieurs fonds dont le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) débloqueront 30 millions d'euros en complément de crédits FSE (20 millions d'euros) pour le financement de formations supplémentaires dans le cadre de "préparations opérationnelles à l'emploi" (POE). A cela s'ajoutent 40 millions d'euros pour les formations des bénéficiaires du contrat de sécurisation professionnelle (CSP destinés aux licenciés économiques). Enfin, l'Agefiph apportera 15 millions d'euros pour la formation des chômeurs en situation de handicap.
116 300 offres non pourvues
Le plan s'appuiera sur les dispositifs de formation existants. Mais pour déterminer les métiers en tension, qui ne trouvent pas preneur faute de trouver les candidats qualifiés, un travail sera mené à la fois au niveau national et au niveau des régions. En ouvrant la conférence sociale, François Hollande avait estimé entre 200.000 et 300.000 le nombre de postes non pourvus en France. Mais en réalité, une bonne part de ce nombre correspond aux offres supprimées par les employeurs parce que le besoin a disparu. Ainsi, 116.300 offres ont été retirées faute de candidats en 2012, soit 4% des offres totales recensées, selon Pôle emploi. Or parallèlement à ces offres non pourvues, seulement 20% des chômeurs bénéficient d'une formation aujourd'hui. Pôle emploi mentionne pour exemple le métier de boucher en Bretagne : 672 offres avaient été déposées en 2012 pour 442 candidats qualifiés. "Peu de jeunes s'orientent vers les formations initiales, par conséquent, les entreprises peinent à recruter en contrat d'apprentissage. On constate plus globalement un manque de demandeurs d'emploi formés à ce métier", explique l'opérateur.
Les premières formations proposées dans le cadre de ce plan seront lancées d'ici fin juillet. "A la fin de l'été, des réunions régionales Etat-région-partenaires sociaux décideront des commandes de formations complémentaires au niveau régional", précise le ministère. En prévision de la conférence sociale, Pascale Gérard, vice-présidente de la commission formation à l'ARF (Association des régions de France) avait assuré que les régions pourraient se mettre en ordre de marche très vite, en procédant à des avenants à leurs gros marchés de formation.
Les premières formations proposées dans le cadre de ce plan seront lancées d'ici fin juillet. "A la fin de l'été, des réunions régionales Etat-région-partenaires sociaux décideront des commandes de formations complémentaires au niveau régional", précise le ministère. En prévision de la conférence sociale, Pascale Gérard, vice-présidente de la commission formation à l'ARF (Association des régions de France) avait assuré que les régions pourraient se mettre en ordre de marche très vite, en procédant à des avenants à leurs gros marchés de formation.
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