La reconstruction des grilles indiciaires qui débute cet été pour la catégorie C apparait bien fragile. Les propositions du gouvernement restent vraiment minimalistes.
La seconde réunion consacrée aux mesures d’urgence concernant la grille de rémunération des agents de catégorie C s’est tenue le vendredi 28 juin après-midi avec le cabinet de la ministre de la fonction publique.
Disons le tout de suite, si le document qui nous a été communiqué 3 jours avant la réunion comporte des progrès par rapport à la précédente séance, il ne constituera certainement pas un nouvel Eldorado pour les agents de la catégorie C.
Au 1er janvier 2014, la grille serait légèrement remaniée avec des indices revus légèrement avec une hausse 7 points en début de carrière pour l’échelle 3 et de 27 points en fin de carrière pour l’échelle 6.
Au 1er janvier 2015, 5 points seraient uniformément attribués sur l’ensemble de la grille.
Si les premières échelles seront décomprimées par la suppression d’un échelon en échelle 3 et l’augmentation respective de 7, 10 et 22 points d’indice majoré sur les échelles 4,5 et 6, il n’en demeure pas moins que les gains maximaux seront largement absorbés sur la carrière puisque celle-ci est augmentée globalement de 4 ans.
Enfin, la CFDT revendique une carrière en trois grades (avec maintien du recrutement sans concours sur le premier grade) pour la catégorie C comme cela est le cas dans les autres catégories. Si le gouvernement accédait à notre revendication (ce qui n’est pas le cas pour l’instant), nous retrouverions un peu d’air pour construire des grilles plus attractives.
Dans le même temps, le début de carrière de la catégorie B serait rehaussé pour garder un écart avec la catégorie C, mais cela aura pour effet de comprimer un peu plus les grilles des B.
Par ailleurs et quelle que soit l’issue de la négociation, tout dépendra de la situation de l’évolution du point d’indice car si celui ne suit pas l’inflation, tout le travail sera à recommencer dans trois ans au maximum.
La politique du gel du point d’indice et des reconstructions des grilles dans la même période revient à construire un immeuble sur des sables mouvants. A chaque étage construit, celui-ci s’enfonce d’un peu plus d’un étage.
Pour la CFDT, si nous pouvons constater des progrès pour les plus basses rémunérations, il n’en demeure pas moins que notre insatisfaction reste grande.
Disons le tout de suite, si le document qui nous a été communiqué 3 jours avant la réunion comporte des progrès par rapport à la précédente séance, il ne constituera certainement pas un nouvel Eldorado pour les agents de la catégorie C.
Au 1er janvier 2014, la grille serait légèrement remaniée avec des indices revus légèrement avec une hausse 7 points en début de carrière pour l’échelle 3 et de 27 points en fin de carrière pour l’échelle 6.
Au 1er janvier 2015, 5 points seraient uniformément attribués sur l’ensemble de la grille.
Si les premières échelles seront décomprimées par la suppression d’un échelon en échelle 3 et l’augmentation respective de 7, 10 et 22 points d’indice majoré sur les échelles 4,5 et 6, il n’en demeure pas moins que les gains maximaux seront largement absorbés sur la carrière puisque celle-ci est augmentée globalement de 4 ans.
Enfin, la CFDT revendique une carrière en trois grades (avec maintien du recrutement sans concours sur le premier grade) pour la catégorie C comme cela est le cas dans les autres catégories. Si le gouvernement accédait à notre revendication (ce qui n’est pas le cas pour l’instant), nous retrouverions un peu d’air pour construire des grilles plus attractives.
Dans le même temps, le début de carrière de la catégorie B serait rehaussé pour garder un écart avec la catégorie C, mais cela aura pour effet de comprimer un peu plus les grilles des B.
Par ailleurs et quelle que soit l’issue de la négociation, tout dépendra de la situation de l’évolution du point d’indice car si celui ne suit pas l’inflation, tout le travail sera à recommencer dans trois ans au maximum.
La politique du gel du point d’indice et des reconstructions des grilles dans la même période revient à construire un immeuble sur des sables mouvants. A chaque étage construit, celui-ci s’enfonce d’un peu plus d’un étage.
Pour la CFDT, si nous pouvons constater des progrès pour les plus basses rémunérations, il n’en demeure pas moins que notre insatisfaction reste grande.
Nous ne pouvons accepter une telle augmentation de la durée de la carrière avec une aussi faible augmentation du nombre de points d’indice en sommet de grille.
Nous demandons un déroulement de carrière en trois grades ce qui permettra de redonner de l’espace entre chaque échelon et ce dés le début de carrière en échelle 3.
Nous revendiquons une fin de grille en échelle 6 à l’indice brut 600 au lieu des 543 proposés à ce jour par le gouvernement.
Nous entendons bien le gouvernement qui nous vante ses efforts financiers dans une période difficile, mais cela sera difficile à faire comprendre aux agents qui en même temps qu’une augmentation somme toute très mesurée, verront disparaitre leur accès à la GIPA.
Une prochaine réunion (technique) aura lieu le 8 juillet au matin pour travailler sur les reclassements dans les nouvelles grilles, une autre aura lieu le 16 juillet après midi pour continuer la concertation. La réunion « conclusive » aura lieu le 23 juillet.
La CFDT continuera jusqu’au bout à rester exigeante et en l’état actuel des choses, il est peu probable qu’un accord (que le gouvernement n’ose pas proposer) puisse être envisageable pour la CFDT. Jean-Claude Lenay (L’hebdo Interco n° 877 - 11 juillet 2013)
Nous demandons un déroulement de carrière en trois grades ce qui permettra de redonner de l’espace entre chaque échelon et ce dés le début de carrière en échelle 3.
Nous revendiquons une fin de grille en échelle 6 à l’indice brut 600 au lieu des 543 proposés à ce jour par le gouvernement.
Nous entendons bien le gouvernement qui nous vante ses efforts financiers dans une période difficile, mais cela sera difficile à faire comprendre aux agents qui en même temps qu’une augmentation somme toute très mesurée, verront disparaitre leur accès à la GIPA.
Une prochaine réunion (technique) aura lieu le 8 juillet au matin pour travailler sur les reclassements dans les nouvelles grilles, une autre aura lieu le 16 juillet après midi pour continuer la concertation. La réunion « conclusive » aura lieu le 23 juillet.
La CFDT continuera jusqu’au bout à rester exigeante et en l’état actuel des choses, il est peu probable qu’un accord (que le gouvernement n’ose pas proposer) puisse être envisageable pour la CFDT. Jean-Claude Lenay (L’hebdo Interco n° 877 - 11 juillet 2013)
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