dimanche 28 septembre 2014

La commune doit-elle indemniser un ancien agent parti travailler dans le secteur privé et ayant perdu son emploi ?


Publié le 26/09/2014 • Par Sacha Dordevic • dans : Réponses ministériellesRéponses ministérielles R
Les agents publics bénéficient de l’allocation d’aide au retour à l’emploi dans les mêmes conditions que les agents du secteur privé, conformément à l’article L.5424-1 du code du travail.
Pour leurs agents titulaires, les employeurs territoriaux assurent nécessairement la charge et la gestion de l’allocation d’assurance (art. L.5424-2 du même code). La réglementation ne reconnait pas de pouvoir d’appréciation à l’employeur quant au caractère légitime du droit à un revenu de remplacement, notamment conditionné par le fait d’être « involontairement privé d’emploi » en vertu de l’article L.5422-1 du même code.
Si la perte d’emploi incombe à l’employeur, le chômage est alors considéré comme involontaire.
Les cas de perte involontaire d’emploi sont celles précisées par le règlement général annexé à la convention relative à l’indemnisation du chômage du 6 mai 2011. D’ailleurs, ce texte ne prévoit pas l’exclusion des licenciements pour faute grave, par exemple, des cas de perte involontaire d’emploi.

Assurance-chômage : Si l’essentiel des mesures obtenues par la CFDT dans la nouvelle convention d’assurance-chômage s’applique depuis le 1er juillet, la réforme de l’activité réduite et les droits rechargeables entrent en vigueur au 1er octobre.


PUBLIÉ LE 25/09/2014 À 15H49par Anne-Sophie Balle
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Si l’essentiel des mesures obtenues par la CFDT dans la nouvelle convention d’assurance-chômage s’applique depuis le 1er juillet, la réforme de l’activité réduite et les droits rechargeables entrent en vigueur au 1er octobre.
Droits rechargeables : simplicité et lisibilité
Cette petite révolution dans l’indemnisation des demandeurs d’emploi, obtenue par la CFDT dansl’accord du 11 janvier 2013 sur la sécurisation de l’emploi, vise à inciter les chômeurs à reprendre un emploi, même court ou à faible salaire, sans être pénalisés. Le dispositif repose sur un concept simple et lisible : « Plus une personne travaille, plus elle accumule de droits à l’assurance-chômage », résume la convention. En pratique, toute reprise d’activité d’une durée supérieure à 150 heures (en une ou plusieurs fois) pendant la période d’indemnisation permettra aux allocataires de conserver le reliquat de leurs droits non utilisés et de le cumuler à ceux nouvellement acquis. Avec ces nouvelles règles, « près d’un million d’allocataires pourraient voir leur durée d’indemnisation allongée d’environ six mois ; cela limite le risque de la fin de droits, qui passe de 32 % à 24 % », estime l’Unédic dans son étude d’impact de la nouvelle convention. La CFDT met en avant « les premiers bénéficiaires de ce dispositif, ces 112 000 allocataires ayant retravaillé entre 150 et 610 heures [ce dernier nombre correspond à quatre mois d’activité, le plancher jusque-là en vigueur pour pouvoir être de nouveau indemnisé en cas de reprise d’activité] qui ne verront pas leurs droits fermés faute de reprise suffisante d’activité ».
Cumul allocation-emploi : la refonte d’un système
   
Le dossier des intermittents

Loin de calmer la fronde, l’annonce d’une prise en charge par l’État, jusqu’à la fin décembre, du différé d’indemnisation desintermittents (mesure introduite au nom de l’équité) n’a fait que repousser l’échéance. La mission de concertation sur la refonte de l’intermittence suit son cours. Ses propositions sont attendues d’ici à la fin d’année.
   
Complexe, le dispositif dit d’activité réduite (qui permet de cumuler allocation et petits boulots) souffrait d’importants effets de seuils.
Ceux-ci sont supprimés au profit d’un nouveau mode de calcul qui doit « garantir à chaque demandeur d’emploi reprenant une activité que son revenu mensuel augmentera avec sa durée d’activité », explique Véronique Descacq, chef de file de la négociation assurance-chômage. Concrètement, Pôle emploi déduira de l’allocation mensuelle 70 % du salaire brut touché pendant les périodes de travail ; une règle « plus avantageuse pour les contrats courts et les basses rémunérations ». Sur les 470 000 demandeurs d’emploi qui dépassaient le seuil de cumul, 120 000 seront désormais indemnisés par Pôle emploi.
   

"Plan 30 000", une recette qui semble faire ses preuves
Annoncé à l’issue de la conférence sociale de juin 2013 – après avoir été réclamé par la CFDT –, le plan de « formations prioritaires pour l’emploi », qui prévoyait l’entrée de 30 000 chômeurs supplémentaires en formation jusqu’à la fin de 2013 dans des secteurs en tension, semble avoir porté ses fruits. Selon Pôle emploi, 39 000 formations ont été réalisées entre août (date de la mise en œuvre effective du dispositif) et décembre 2013. Cette formation a débouché sur un emploi dans 65 % des cas, les trois quarts du temps durable (CDI ou CDD supérieur à six mois). Selon la CFDT, c’est le signe que « chaque fois que les formations sont ciblées et que les acteurs de l’entreprise participent ensemble à l’élaboration des besoins, cela fonctionne ». Dans les régions où se sont tenues des réunions quadripartites pour identifier les besoins par bassins d’emploi, les résultats sont plus que prometteurs. « Ce type de gouvernance préfigure celui qui encadrera les questions d’emploi et de formation nées de la négociation formation professionnelle », souligne la CFDT. Le gouvernement a souhaité amplifier le mouvement en 2014 et s’est fixé le cap de 100 000 formations supplémentaires, déclinées au niveau régional et financées par l’État et les autres acteurs de la formation professionnelle continue des demandeurs d’emploi (régions, FPSPP, Agefiph, etc.). Une réponse à la situation sur le front du chômage ? « On ne répondra pas au chômage par la formation uniquement, estime la CFDT.Mais ce dispositif a démontré que faire l’effort de rechercher la personnalisation de l’offre de service en réponse aux besoins réels des demandeurs d’emploi plutôt que faire de la formation occupationnelle paye en termes d’emploi durable. »
   

Air France : les chefs du SNPL sont payés pendant la grève !


Le Point - Publié le  - Modifié le 

C'est le scandale dans le scandale ! Les cadres du syndicat passent au travers des pénalisations financières qui touchent les pilotes de base.

Les dirigeants du SNPL se sont débrouillés pour ne pas perdre leur salaire pendant la grève des pilotes d'Air France.
Les dirigeants du SNPL se sont débrouillés pour ne pas perdre leur salaire pendant la grève des pilotes d'Air France. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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Lors de cette grève des pilotes de la compagnie Air France, la plus longue depuis celle de 1998, plusieurs polémiques sont nées sur la méthode de calcul du pourcentage de pilotes grévistes, donc de vols annulés. Le staff du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) n'aurait-il pas faussé involontairement les chiffres ? En effet, ses principaux dirigeants n'ont pas été comptabilisés comme grévistes puisque, selon plusieurs recoupements, ils ne se sont presque jamais déclarés en arrêt de travail auprès de l'entreprise. Ils ont ainsi évité les pénalisations financières afférentes déduites...

La Lyonnaise des Eaux condamnée pour coupure d’eau illégale

Publié le 26/09/2014 • Par avec l'AFP • dans : Actualité club TechniqueFrance
La Lyonnaise des Eaux a été condamnée pour avoir coupé de manière jugée illégale l'eau à une mère de famille, une première depuis l'adoption d'une loi relative aux coupures d'eau, a appris vendredi l'AFP auprès de deux associations parties civiles dans ce dossier.
Selon l’ordonnance de référé que l’AFP a pu consulter et datant du 25 septembre, le tribunal d’instance de Soissons a condamné la Lyonnaise des Eaux, filiale de Suez Environnement, à indemniser la victime et les deux associations à hauteur de 8.680 euros. La Lyonnaise des Eaux avait coupé l’eau à cette mère de deux enfants entre le 28 juillet dernier et le 16 septembre pour un impayé de 646 euros.
La loi du 15 avril 2013, dont le décret d’application date du 27 février 2014, interdit désormais à un distributeur de couper l’alimentation en eau dans une résidence principale en cas d’impayé, sauf lorsque la mauvaise foi du client a pu être clairement établie. Dans le cas de cette mère de famille, le tribunal a établi que « la Lyonnaise des Eaux n’allègue ni ne prouve aucun élément qui serait susceptible d’établir sa mauvaise foi », étant donné que cette femme a respecté l’échéancier de paiement que les deux parties avaient négocié.
Il est également « incontestable que (la victime) se trouve dans une situation économique et sociale comportant des difficultés financières particulières », précise le jugement.
Pour les associations France Libertés et Coordination Eau-Ile-de-France, ce jugement est une première depuis l’entrée en vigueur du décret, et elles affirment, dans un communiqué, avoir reçu « plus d’une centaine de témoignages de coupure d’eau ». Elles dénoncent ainsi l’action des distributeurs privés d’eau, qui « contournent, voire se jouent de la loi en vigueur ». « Quand on est une multinationale et qu’on remplit une mission de service public, il faut s’intéresser à ce que signifie le service public », dénonce ainsi Emmanuel Poilâne, directeur de la Fondation France Libertés.
Contactée par l’AFP, Lyonnaise des Eaux avance « des erreurs d’appréciation et des dysfonctionnements qui expliquent la durée exceptionnelle de cette coupure » et dit « regrett(er) cette situation ». « Nos procédures en matière de coupure sont rigoureuses et prennent en compte la situation sociale des clients », assure l’entreprise qui affirme avoir « pris toutes les mesures pour que cette situation ne se reproduise pas

vendredi 26 septembre 2014

Trannnnnnquilleeu ....(comme on dit à Marseille) .....: Guy Teissier , Président de MPM : la métropole naîtra "progressivement" entre 2016 et 2020.Pendant ce temps , trois décrets en date du 22 septembre et publiés ce jeudi 25 septembre 2014 au Journal Officiel, font de Brest métropole océane, de la communauté urbaine de Nantes et de la communauté urbaine de Toulouse Métropole, trois des premières métropoles françaises. Mais nous on est à Marseille , qu'est ce que tu te casses la tronnnnche , on a le temps............

"Par conviction idéologique, je suis un libéral. Je suis un homme d'entreprise". Avec cette déclaration de conformité et le rappel de la fin (relative) du fini-parti à partir de lundi, le président de la communauté urbaine de Marseille avait fait le nécessaire pour se mettre dans la poche l'assemblée générale de la chambre de commerce et d'industrie. Mais la suite du grand oral de Guy Teissier (UMP) a douché l'assistance :
En tant que député, j'ai voté la métropole mais je dois vous dire que les choses ne seront pas simples. Vous imaginez bien la difficulté qu'il y aurait à créer du jour au lendemain, au 1er janvier 2016, un établissement public de 93 communes, avec 9000 agents.
Les représentants de la CCIMP, fervents partisans du projet gouvernemental, auraient pu écrire la suite : la métropole Aix-Marseille-Provence se fera "progressivement" d'ici 2020. Ce serait le sens des amendements à la loi de janvier 2014 actuellement concoctés par les maires et les parlementaires du département. Cette possibilité a été ouverte par la ministre Lebranchu en juin dernier.
Le fait marquant serait le maintien des six intercommunalités existantes, qui devaient fusionner au sein d'Aix-Marseille Provence. La métropole nouvelle formule n'est pas sans rappeler l'EPOC défendu en 2012 par l'union des maires. Elle ressemblerait au départ à un syndicat mixte, comme il en existe ailleurs pour les transports ou les déchets, à qui "on lâcherait année après année les compétences que la loi prévoit pour les métropoles". Interpellé sur ce "renoncement", Guy Teissier a répliqué qu'il "craignait la paralysie", préférant "avancer par petits pas". Moyennant quoi il resterait président de MPM quelques années de plus.
Par Julien Vinzent, le 26 septembre 2014






Brest, Nantes et Toulouse sont officiellement des 

métropoles





Trois décrets en date du 22 septembre et publiés ce jeudi 25 septembre 2014 au Journal Officiel, font de Brest métropole océane, de la communauté urbaine de Nantes  et de la communauté urbaine de Toulouse Métropole, trois des premières métropoles françaises.
Pour mémoire, l’article L. 5217-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT) prévoit qu’au 1er janvier 2015, tout établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre formant un ensemble de plus de 400 000 habitants dans une aire urbaine, au sens de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) de plus de 650 000 habitants, est transformé en métropole. Au 1er janvier 2015, les communautés urbaines de Nantes, Brest et Toulouse rempliront ces critères démographiques et se transformeront par conséquent en métropoles.
« Je note que nous sommes l’un des premiers territoires à accéder à ce statut. Désormais métropole, Brest fait ainsi la démonstration de sa légitimité et de sa capacité à être la locomotive au service du développement futur de l’ouest breton. Ce statut conforte d’évidence notre stratégie en terme d’équipements et de services développés au bénéfice de nos concitoyens » a commenté le président de Brest métropole océane, François Cuillandre.

Création des métropoles de Nantes, Toulouse et Brest

Publié le 25/09/2014 • Par Sacha Dordevic • dans : TO parus au JO
Trois décrets du 22 septembre 2014 organisent la création des métropoles de Nantes, Toulouse et Brest, qui succéderont aux communautés urbaines de chacune de ces villes à compter du 1er janvier 2015.
Les décrets indiquent notamment, pour chaque métropole, la liste des communes qui les composent, l’adresse de leur siège et les compétences qu’elles exercent – en plus de celles prévues à l’article L.5217-2 du code général des collectivités territoriales (CGCT).
Pour chacune d’entre elle, c’est le receveur municipale de la ville siège qui assure les fonctions de comptable de la métropole.
Leurs statuts seront consultables en préfecture.
Pour Nantes et Toulouse, cette création est la conséquence de l’article L.5217-1 du CGCT – modifié par l’article 43 de la loi n°2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles.
Cet article prévoit qu’à compter de la date précédemment indiquée, tout établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre formant un ensemble de plus de 400 000 habitants, dans une aire urbaine de plus de 650 000 habitants, au sens de l’Insee, est transformé en métropole.
Pour Brest est le processus est légèrement différent puisque c’est le cas de figure envisagé au 2° de l’article L.5217-1 précité qui s’applique.
Cette disposition prévoit que, sous réserve d’un accord exprimé par deux tiers au moins des conseils municipaux des communes intéressées représentant plus de la moitié de la population totale de celles-ci ou par la moitié au moins des conseils municipaux des communes représentant les deux tiers de la population, un EPCI à fiscalité propre peut se transformer en métropole, dès lors qu’il remplit simultanément deux conditions :
  • être le centre d’une zone d’emploi de plus de 400 000 habitants au sens de l’Insee ;
  • exercer, en lieu et place des communes, les compétences énumérées au I de l’article L.5217-2 du CGCT à la date d’entrée en vigueur de la loi du 27 janvier 2014, soit le 29 janvier 2014.
Tel est le cas de la communauté urbaine de Brest (dénommée « Brest métropole océane »), qui répond aux autres critères posés par le législateur : sur son territoire sont effectivement exercées des fonctions de commandement stratégique de l’Etat et des fonctions métropolitaines.

Nantes Métropole
La métropole nantaise est constituée des communes suivantes : Basse-Goulaine, Bouaye, Bouguenais, Brains, Carquefou, La Chapelle-sur-Erdre, Couëron, Indre, La Montagne, Mauves-sur-Loire, Nantes, Orvault, Le Pellerin, Rezé, Saint-Aignan-Grandlieu, Saint-Herblain, Saint-Jean de Boiseau, Saint-Léger-les-Vignes, Sainte-Luce-sur-Loire, Saint-Sébastien-sur-Loire, Sautron, Les Sorinières, Thouaré-sur-Loire et Vertou.
En plus des compétences exercées de plein droit, elle interviendra dans les domaines suivants :
  • actions pour l’aménagement des espaces naturels et des sites dégradés, à vocation de loisirs ;
  • actions pour la création et l’aménagement des promenades le long des cours d’eau ;
  • actions pour l’aménagement des cours d’eau ;
  • actions d’observation et de sensibilisation à l’environnement et au développement durable à l’échelle de la métropole ;
  • actions et réalisations en faveur des personnes handicapées ;
  • prévention des risques technologiques et naturels majeurs ;
  • refuges pour animaux abandonnés et errants ;
  • participation aux constructions nouvelles de lycées et extensions des lycées existants ;
  • enfouissement de tous types de réseaux ;
  • éclairage public.
Son siège est fixé au 2, cours du Champ-de-Mars, 44923 Nantes Cedex 9.

Toulouse Métropole
La métropole toulousaine est constituée des communes suivantes : Aigrefeuille, Aucamville, Aussonne, Balma, Beaupuy, Beauzelle, Blagnac, Brax, Bruguières, Castelginest, Colomiers, Cornebarrieu, Cugnaux, Drémil-Lafage, Fenouillet, Flourens, Fonbeauzard, Gagnac-sur-Garonne, Gratentour, Launaguet, Lespinasse, L’Union, Mondonville, Mons, Montrabé, Mondouzil, Pibrac, Pin-Balma, Quint-Fonsegrives, Saint-Alban, Saint-Jean, Saint-Jory, Saint-Orens-de-Gameville, Seilh, Toulouse, Tournefeuille et Villeneuve-Tolosane.
En plus des compétences exercées de plein droit, elle interviendra dans les domaines suivants :
  • réseaux verts et réseaux cyclables, en complément de ceux inclus dans la voirie communautaire et hors cheminements dans les parcs, jardins et espaces verts communaux ;
  • harmonisation des règlements de publicité ;
  • en matière culturelle : création, coordination, participation à des manifestations ou événements culturels à rayonnement régional ou national ;
  • création, aménagement et gestion des espaces naturels de loisirs suivants : parc urbain de Pin Balma et projet axe Garonne ; schémas directeurs air et eau ;
  • en matière archéologique : réalisation des opérations de diagnostic et de fouilles d’archéologie préventive selon les modalités prévues par le code du patrimoine.
Son siège est fixé au 6, rue René-Leduc, BP 35821, 31505 Toulouse Cedex 5.

Brest Métropole
S’agissant de Brest Métropole, elle est constituée des communes de Bohars, Brest, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas, Plouzané et Le Relecq-Kerhuon.
En plus des compétences exercées de plein droit, elle interviendra dans les domaines suivants :
  • actions de soutien à la recherche, à l’enseignement supérieur, à la formation professionnelle et à la vie étudiante ;
  • participation aux actions et aux dispositifs d’insertion économique et, en particulier, soutien à la maison de l’emploi et de la formation professionnelle, créée à l’échelle du pôle métropolitain du pays de Brest, à la mission locale et au plan local pour l’insertion et l’emploi ;
  • soutien aux projets pédagogiques dans les collèges et les lycées ;
  • lycées et collèges dans les conditions fixées au titre Ier du livre II et au chapitre Ier du titre II du livre IV ainsi qu’à l’article L.521-3 du code de l’éducation ;
  • soutien des pratiques touristiques contemporaines au sein des équipements d’agglomération et de l’association Passerelle, de l’organisation des manifestions nautiques et des fêtes maritimes, de l’organisation de congrès ou de salons professionnels ayant trait à ses compétences, du sport professionnel ;
  • fourniture des services de communication ;
  • création, aménagement, gestion et entretien des espaces verts publics à l’exception de ceux accessoires à un équipement ou à un établissement communal ou situés à l’intérieur de ceux-ci ;
  • éclairage public ;
  • nettoiement des espaces publics, comprenant celui des plages ; installation d’équipements sanitaires à proximité immédiate de celles-ci ; soutien aux plans de gestion municipaux des plages ;
  • participation au financement de la production et de la réhabilitation du logement privé ;
  • capture et mise en fourrière des animaux errants ;
  • entretien et gestion des espaces naturels sensibles identifiés par le conseil de la communauté dans le cadre du plan local d’urbanisme, des chemins appartenant aux communes et des sentiers de randonnées ayant fait l’objet d’une convention ;
  • entretien et gestion de la servitude littorale, sous réserve qu’elle ait été approuvée par l’Etat et que la convention ait été passée avec lui ;
  • actions d’expertise et d’analyse dans le domaine sanitaire et environnemental ;
  • actions d’accompagnement de la politique de résorption du caravanage sauvage.
Son siège est fixé au 24, rue Coat-ar-Guéven, CS 73826-29 238 Brest Cedex 2.



jeudi 25 septembre 2014

Salaires des fonctionnaires territoriaux : baisse de 0,5 % en 2012 en tenant compte de l’inflation


Publié le 24/09/2014 • Par Agathe Vovard • dans : Actu EmploiFranceToute l'actu RH
Avec 1 848 euros, le salaire net moyen dans la FPT en 2012 est en diminution de 0,5 % en euros constants (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation), selon une étude « Insee première » rendue publique mercredi 24 septembre 2014.



CHIFFRES-CLÉS

  • Au 31 décembre 2012, 1,863 million de salariés, y compris bénéficiaires de contrats aidés, mais hors assistants maternels, travaillaient en France dans les collectivités et les établissements publics locaux, soit une augmentation de 1,7 % par rapport à 2011.
  • En 2012, 79,8 % des salariés en EQTP de la FPT sonttitulaires.
  • En 2012, 159 000 salariés de la FPT ont bénéficié de la Gipacontre 54 000 salariés en 2011.
La baisse du salaire net moyen est plus prononcée pour les agents de catégorie B : – 1,1 % en euros constants, contre – 0,6 % pour les « C » et – 0,7 % pour les « A ».
Le salaire net moyen varie de 1 643 euros pour les agents des centres communaux d’action sociale (CCAS) et des caisses des écoles, dont un tiers ne sont pas titulaires, à 2 495 euros pour les salariés des services départementaux d’incendie et de secours (Sdis).
Et la baisse du pouvoir d’achat n’est pas la même selon le type de collectivité : entre – 0,2 % dans les régions et – 1 % dans les EPCI à fiscalité propre.
Structure des effectifs et évolution des salaires nets mensuels moyens en EQTP des salariés en 2012 et des salariés présents en 2011 et 2012
Structure des effectifs et évolution des salaires nets mensuels moyens en EQTP des salariés en 2012 et des salariés présents en 2011 et 2012
« La hausse des primes et rémunérations annexes, y compris indemnité de résidence et supplément familial (+ 2,7 % en euros constants en 2012), ne suffit pas à compenser la diminution du traitement indiciaire brut », analyse aussi l’Insee.
Heures supplémentaires en cause - En 2012, les primes et rémunérations annexes, y compris indemnité de résidence et supplément familial, représentent en moyenne 23,5 % du salaire brut des titulaires. Elles incluent notamment les rémunérations associées aux heures supplémentaires « dont le recul, prononcé (– 22,6 % en euros constants), est vraisemblablement lié à l’abrogation de la loi de défiscalisation des heures supplémentaires appliquée à partir de septembre 2012″.
Éléments du salaire mensuel moyen en 2011 et 2012 pour les agents titulaires
Éléments du salaire mensuel moyen en 2011 et 2012 pour les agents titulaires
Le salaire net médian (qui partage les agents en deux groupes d’effectifs égaux en équivalents temps plein) s’élève lui à 1 659 euros par mois en 2012. Il est inférieur de 10 % au salaire net moyen, soulignent les auteurs de l’étude.
Plus forte progression pour les syndicats intercommunaux et mixtes - L’étude de l’Insee examine aussi la rémunération moyenne des personnes en place (RMPP), c’est-à-dire le salaire net moyen des personnes présentes toute l’année 2011 et toute l’année 2012 avec la même quotité de travail les deux années, chez le même employeur. Cette donnée varie notamment selon l’employeur, « reflétant des différences dans la composition des emplois et la diversité des politiques de ressources humaines menées par les collectivités ».
La RMPP est ainsi quasi stable dans les Sdis (+ 0,1 %) et dans les départements (+ 0,1 %). Elle augmente dans les communes (+ 0,6 %) et les régions (+ 0,6 %), les EPCI à fiscalité propre (+ 0,4 %) et les CCAS et caisses des écoles (+ 0,4 %). La RMPP connaît la plus forte progression dans les autres structures intercommunales (+ 0,9 %), constituées notamment des syndicats intercommunaux et des syndicats mixtes.
Animation et administration - La RMPP varie enfin selon la filière. En 2012, les évolutions les moins favorables de la RMPP en euros constants concernent les filières médicosociale, sécurité (– 0,1 %), sociale, technique, incendie et secours (+ 0,1 %). Les hausses les plus importantes concernent les filières animation et administration (+ 1,2 %).

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