publié le 01/07/2013 à
16H25 par Jérôme Citron
L’agenda s’accélère sur le dossier des retraites. Après la
remise du rapport Moreau le 14 juin, la Conférence sociale des 20 et 21 juin,
les premières rencontres bilatérales entre le gouvernement et les partenaires
sociaux sont programmées pour les 4 et 5 juillet.
La consultation se
prolongera ensuite une partie de l’été pour aboutir à la présentation d’un
projet de loi en Conseil des ministres à la mi-septembre. Les députés débattront
ensuite du texte à l’automne avec comme objectif d’adopter la loi avant la fin
de l’année 2013. Vu la complexité du sujet, autant dire que le timing est
particulièrement serré. « Il ne
s’agit pas d’une négociation. La CFDT va participer aux discussions, défendre
ses positions, tenter de peser dans les arbitrages mais, in fine, c’est le
gouvernement qui aura le dernier mot », rappelle le secrétaire national
Jean-Louis Malys.
Se préoccuper des sujets incontournables
La CFDT qui prône une
réforme en profondeur de notre système espère que ce rendez-vous permettra
d’avancer sur des sujets incontournables, notamment la pénibilité, les
polypensionnés, l’emploi des seniors ou les inégalités de pension entre les
hommes et les femmes. Même si le gouvernement semble
avoir exclu de s’engager dans une réforme d’ampleur, au moins à court terme, le
contenu du rapport Moreau qui aborde ces différents sujets laisse
envisager quelques marges de manœuvre.
« La réforme du gouvernement comportera des mesures difficiles pour faire face à la dégradation financière des régimes, décrypte Jean-Louis Malys. Nous ne connaissons pas à l’heure actuelle ses intentions exactes, mais cela ne doit pas pour autant l’exonérer d’arbitrages en faveur d’une
plus grande justice sociale. »
photo © Denis Allard / REA
Se préoccuper des sujets incontournables
« La réforme du gouvernement comportera des mesures difficiles pour faire face à la dégradation financière des régimes, décrypte Jean-Louis Malys. Nous ne connaissons pas à l’heure actuelle ses intentions exactes, mais cela ne doit pas pour autant l’exonérer d’arbitrages en faveur d’une
plus grande justice sociale. »
photo © Denis Allard / REA
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