Circulez y’a rien à voir. Alors qu’elle enquêtait sur les activités de la société STS, suspectée de déverser des déchets sur un terrain privé comme révélé dans son édition locale mardi par La Provence, une équipe de France 3 a eu plus que du mal a tourner son sujet mardi. « Les journalistes étaient avec le propriétaire du terrain qui était en train de montrer qui était l’entreprise qui déversait les gravats. Le gérant est alors arrivé en disant de couper les caméras, qu’il était interdit de filmer, raconte J. B. , rédacteur en chef de France 3 Provence-Alpes. Les esprits se sont un peu échauffés et des salariés ont molesté le journaliste jusqu’à ce qu’il lâche la caméra pour récupérer la cassette et la carte SD. »
Le journaliste reporter d’images (JRI, petit nom des caméraman dans le métier) E . Z. est donc revenu à la rédaction avec « pas mal de bleus partout » et 6 jours d’ITT, poursuit-il. La chaîne a porté plainte pour destruction de matériel et le journaliste pour l’agression en tant que telle. Renseignement pris, « on n’avait rien vu de tel depuis l’affaire Tapie, quand il nous avait balancé une caméra à la mer (en 1993, ndlr). Ce n’est heureusement pas si fréquent… »
Pas démontée, France 3 y est « retournée le lendemain, escortée par la police municipale, avec un autre JRI. Le propriétaire et la mairie, elle aussi victime d’une occupation illégale de terrain, ont bien voulu témoigner à nouveau ». C’est cette deuxième version que les téléspectateurs ont vu mercredi soir. Chapeau :
En bonus, l’archive Ina du journal annonçant la condamnation à quatre mois de prison avec sursis de Bernard Tapie pour son jeté de caméra
Le journaliste reporter d’images (JRI, petit nom des caméraman dans le métier) E . Z. est donc revenu à la rédaction avec « pas mal de bleus partout » et 6 jours d’ITT, poursuit-il. La chaîne a porté plainte pour destruction de matériel et le journaliste pour l’agression en tant que telle. Renseignement pris, « on n’avait rien vu de tel depuis l’affaire Tapie, quand il nous avait balancé une caméra à la mer (en 1993, ndlr). Ce n’est heureusement pas si fréquent… »
Pas démontée, France 3 y est « retournée le lendemain, escortée par la police municipale, avec un autre JRI. Le propriétaire et la mairie, elle aussi victime d’une occupation illégale de terrain, ont bien voulu témoigner à nouveau ». C’est cette deuxième version que les téléspectateurs ont vu mercredi soir. Chapeau :
En bonus, l’archive Ina du journal annonçant la condamnation à quatre mois de prison avec sursis de Bernard Tapie pour son jeté de caméra
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