samedi 31 mai 2014

Confédération CFDT : 48 eme Congres à Marseille (Parc Chanot) du 2 au 6 juin 2014











Elections européennes, contre les replis, redonner un projet à l'Europe



Elections européennes, contre les replis, redonner un projet à l'Europe

PUBLIÉ LE 26/05/2014 À 12H50par La Commission exécutive de la CFDT

Le résultat des élections européennes d’hier traduit brutalement les effets des différentes crises qui sèment le doute et désorientent de nombreux citoyens, dans notre pays comme ailleurs en Europe.

De nombreux électeurs se sont abstenus ou ont voté en faveur d’un parti qui prône le repli sur soi, la discrimination, la xénophobie et qui oppose les citoyens, les salariés, les uns aux autres.

L’abstention élevée et la poussée du vote Front national illustrent la défiance de nos concitoyens vis-à-vis des institutions, du politique et de l’Europe.

Ce vote est la conséquence d’un projet européen en panne, qui n’offre plus de perspectives de croissance et de progrès partagés.

La CFDT réaffirme que nous avons besoin de davantage et de « mieux » d’Europe : une Europe plus sociale, qui relève les défis d’avenir en engageant une nouvelle croissance et un nouveau mode de développement ; une Europe plus démocratique, qui donne davantage de place aux citoyens et au dialogue social.

C’est pourquoi, la CFDT, avec la Confédération européenne des syndicats, défend le projet d’un plan d’investissement  européen ambitieux pour la création d’emplois de qualité.

L’Europe est le seul espace pertinent pour permettre à notre pays de peser dans le cadre de la mondialisation. Mais  l’Union européenne doit se rapprocher des peuples et répondre à leurs aspirations en offrant un cadre social, économique, fiscal, écologique et démocratique rénové.

Ce vote est aussi la conséquence du manque de visibilité des résultats dans notre pays sur le front de l’emploi et de la lutte contre les inégalités.

Face à cette situation, le rôle du syndicalisme est plus que jamais d’être présent auprès des salariés, de répondre à leurs préoccupations et d’apporter des résultats concrets et du progrès social pour tous, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.

De tout temps attachée à la démocratie et au dialogue social, la CFDT rejette toutes les attitudes extrémistes et fait du progrès social son cap.

TÉLÉCHARGEMENT DE FICHIERS>  Communiqué de presse n°30




vendredi 30 mai 2014

Placer la qualité au coeur de nos défis est un enjeu démocratique! Ce débat sur la construction d'un avenir de qualité sera au coeur du congrès confédéral de la CFDT à Marseille , du 2 au 6 juin.

“Pour un nouveau progrès, réinventons la croissance”

PUBLIÉ LE 28/05/2014 À 18H42par Les Echos
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Dans une tribune publiée dans Les Echos daté du 28 mai 2014, Laurent Berger expose sa vision de ce que doit être la croissance de demain.
Le PIB a quatre-vingts ans. C'est l'anniversaire d'un totem qui a fait du taux de croissance le thermomètre de la bonne santé de nos sociétés durant des décennies… S'en remettre à ce seul indicateur pour tracer un avenir de progrès est pour moi une impasse.
Les défis économiques, sociaux et environnementaux se cumulent sans trouver suffisamment de réponses. La tentation est grande, alors, de se tourner vers davantage de repli, comme l'ont montré les résultats des élections européennes. Face à cette situation, il est urgent de porter un regard nouveau sur notre mode de développement.
Les mutations en cours sont multiples et profondes. Dans cette nouvelle donne, vouloir bâtir de véritables stratégies économiques et sociales qui ne laissent personne au bord du chemin est-ce une chimère ? N'est-ce pas au contraire le moment de redéfinir les bases de notre cohésion sociale ?
D'abord, la croissance sera faible les prochaines années et ne pourra suffire à résoudre des difficultés comme le chômage, la progression des inégalités, les lacunes de compétitivité… Ensuite, le niveau de croissance n'est pas le gage de choix positifs et pérennes.
Notre enjeu collectif, c'est le contenu de la croissance, en refusant de réduire nos débats à l'unique approche chiffrée, comme s'il suffisait d'un peu de croissance pour que tout s'améliore…
Construire un avenir de progrès pour tous, c'est affirmer une économie au service de l'intérêt général. Il est temps que le processus de production de biens et de services se « réencastre » dans des objectifs et ambitions environnementaux, sociaux et sociétaux. Cela nécessite de concevoir le progrès au-delà des seuls indicateurs économiques et financiers.
Le progrès, c'est la qualité ! Pour tous, dans tous les domaines.
La qualité dans l'économie, c'est l'anticipation des évolutions, les investissements dans l'appareil productif, la recherche et l'innovation. C'est aussi la montée en gamme des produits et des services, la coopération, l'investissement socialement responsable, la prise en compte des opportunités et enjeux de la transition écologique. C'est la finance au service de l'économie réelle…
La qualité sociale doit aller de pair. C'est la formation des salariés, la reconnaissance des compétences et des évolutions de carrière. C'est la formation des jeunes et le développement de l'alternance, le recul des emplois précaires et du chômage, une vie au travail émancipatrice, une protection sociale accompagnant les transitions professionnelles.
La qualité dans la vie de chacun, c'est la possibilité de concilier vie privée, professionnelle et citoyenne. C'est un environnement préservé, des logements accessibles, des services publics pour pouvoir se déplacer, faire garder ses enfants, se soigner… C'est le rejet des discriminations et une autre répartition des richesses portée par une fiscalité plus juste. C'est la protection des plus fragiles, car il n'y a pas de qualité d'une société sans progression des plus fragiles !
Placer la qualité au coeur de nos défis est un enjeu démocratique. Il nécessite de redéfinir les grandes priorités qui font les équilibres d'une société et de permettre aux individus d'être davantage acteurs des choix de société. Cela se fera avec un renforcement de la représentation et de la place des citoyens, des salariés. Pour mobiliser à nouveau les énergies, il faut recréer des espaces de coopération, de confrontation et de construction des compromis au plus près des citoyens et des salariés.
Le syndicalisme doit se saisir de cette question. C'est ce que les équipes de la CFDT font dans les entreprises, jusqu'au niveau européen, en agissant en faveur des préoccupations des salariés. Ce débat sur la construction d'un avenir de qualité sera au coeur de notre congrès, du 2 au 6 juin.
Une croissance qualitative, raisonnée et maîtrisée, au service du progrès social et d'une société plus apaisée, davantage au service de l'humain… La CFDT est convaincue que c'est possible. Faisons-le !

Métropole et avenir de Aix Marseille Provence vu par Dro Kilndjian de Marsatac


Mettre en ligne gillesmolmeret@gmail.com  

mardi 27 mai 2014

Confédération CFDT : Laurent Berger présente les enjeux du congrès de Marseille

PUBLIÉ LE 16/05/2014 À 18H37par Aurélie Seigne et Guillaume Albaret
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Le 48e congrès de la CFDT se déroulera à Marseille du 2 au 6 juin 2014. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, expose les enjeux de ce moment phare dans la vie de l'organisation.
 Laurent Berger en vidéo
Quel est l’enjeu principal du 48e congrès de la CFDT, qui se tient du 2 au 6 juin à Marseille ?
Le principal enjeu du congrès, c’est de placer la CFDT au carrefour de ce que sont les défis posés au syndicalisme. C’est la capacité à répondre aux problèmes actuels des salariés, à l’urgence sociale. Il s’agit aussi de traiter les questions d’avenir en dessinant un autre modèle de développement, davantage fondé sur la qualité : transition écologique, transitions professionnelles, transition économique.
Le congrès, ce sont 2 500 délégués engagés dans cinq jours de débats. Qu’en attends-tu ?
Je souhaite d’abord que ce congrès soit, pour ceux qui y participent et ceux qui nous regarderont sur internet, un moment riche, avec du contenu, avec du débat, un moment de convivialité. Je souhaite qu’à l’issue du congrès, on ait une CFDT forte, unie, qui réaffirme son besoin de s’appuyer sur ses militants, dans les entreprises et les administrations. Je souhaite une feuille de route précise pour ces quatre années, avec du sens, une recherche de résultats, des objectifs de mobilisation pour qu’un maximum de salariés nous rejoignent. La syndicalisation est un enjeu fondamental, notamment en direction des jeunes. Je souhaite d’ailleurs qu’il y ait une équipe renouvelée, mixte, paritaire, qui dirige la CFDT à travers la commission exécutive et un Bureau national qui soit fort.
La CFDT célèbre à cette occasion les cinquante ans de sa déconfessionnalisation et en profite pour réactualiser ses statuts. Pourquoi ?
Les statuts actuels de la CFDT sont notre héritage, celui de la déconfessionnalisation, en 1964, de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) devenue Confédération française démocratique du travail (CFDT). Ce changement avait pour ambition principale d’adapter notre syndicalisme à une période. En adoptant un nouveau nom et ses statuts, l’organisation visait à répondre aux enjeux posés à tous les salariés, quelle que soit leur origine. Cinquante ans plus tard, nous avons souhaité faire évoluer les statuts non pas pour changer les fondamentaux, mais intégrer des notions nouvelles comme la question environnementale. Il n’y a pas de changement de nos valeurs et de nos pratiques. Mais nous avons voulu le faire parce que nous voulons incarner un syndicalisme moderne, qui réponde aux préoccupations, aux souhaits, aux attentes des salariés d’aujourd’hui.
NOUS DEVONS RÉPONDRE AUX ATTENTES DES SALARIÉS D’AUJOURD’HUI.
On connaît les difficultés du syndicalisme face au morcellement des collectifs de travail, à l’intensification de celui-ci, à un contexte économique incertain. Quels seront les moyens d’action des syndicats pour mettre en œuvre la feuille de route ?
Au cours des quatre années écoulées, nous avons souhaité expérimenter de nouvelles pratiques, de nouveaux fonctionnements. Nous avions dit à Tours que nous le faisions sans toucher aux structures. La structure politique de base de la CFDT, c’est – et ça demeurera – le syndicat. Mais nous leur devons un peu plus de moyens et d’accompagnement. C’est d’abord tout ce qui est apporté en termes d’accompagnement des militants et de leurs pratiques : outils, rassemblements d’élus, correspondants de section, formation syndicale, négociation de protocoles d’accord préélectoraux, etc. Mais nous souhaitons aussi aider davantage les syndicats, notamment dans leur proximité avec les salariés. L’évolution des règles de la Cnas permettra ainsi que quand les syndicats s’engagent dans des pratiques nouvelles de proximité avec les salariés, ils aient des moyens dédiés. Enfin, la Confédération, les fédérations, les unions régionales doivent encore davantage se mettre au service des syndicats et des équipes syndicales, parce que plus que jamais, la CFDT et son efficacité s’incarnent sur le terrain, dans les entreprises et les administrations, grâce à des militants engagés.
La période actuelle est incertaine sur les plans politique, économique, social. Cela ne percute-t-il pas la définition d’une feuille de route pour les quatre ans à venir ?
Plus que jamais, la CFDT doit dire quels sont le sens de l’action et l’utilité du syndicalisme. Or l’utilité de la CFDT, c’est d’apporter des résultats concrets aux salariés, aussi bien du privé que du public : sur l’emploi, sur les conditions de travail, sur les salaires, sur la protection sociale. Il faut donc se redire le sens de notre action, mais aussi quel type de pratiques syndicales nous mettons en place pour répondre à ces défis-là. Très clairement, cela veut dire davantage de proximité, d’écoute des salariés et d’engagement. L’engagement, c’est un risque, mais la période ne nous donne pas d’autre choix que d’incarner un syndicalisme engagé.
Propos recueillis par aseigne@cfdt.fr


Les débats du congrès de Marseille se précisent

PUBLIÉ LE 25/04/2014 À 12H37par Nicolas Ballot
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Le 19 avril, Laurent Berger a présenté à la presse les enjeux et les débats du congrès de Marseille, qui se tiendra du 2 au 6 juin. Éclairage.
Le deuxième écocongrès de la CFDT, après Tours en 2010, donnera l’occasion de fêter les 50 ans de la déconfessionnalisation de la CFTC devenue CFDT. Mais au-delà de cet anniversaire, comme l’a expliqué Laurent Berger lors de la conférence de presse de présentation du congrès, les débats auxquels prendront part les quelque 2 500 délégués réunis dans la cité phocéenne « porteront sur les sujets de fond au cœur de notre syndicalisme : un nouveau modèle de développement, davantage centré sur la qualité – qualité de vie au travail, des emplois, des produits et des services de notre économie, mais aussi qualité de la formation et du dialogue social ». Le tout dans un contexte économique et social fortement dégradé, marqué par une forte défiance, à laquelle « le syndicalisme, comme tous les corps intermédiaires, n’échappe pas ». Cependant, insiste le secrétaire général, « la CFDT aborde ce congrès avec sérénité : nous sommes forts de notre action passée et confiants dans notre capacité à construire l’avenir et à apporter la preuve de l’utilité du syndicalisme ».
LA CFDT VEUT UN NOUVEAU MODÈLE 
DE DÉVELOPPEMENT, DAVANTAGE CENTRÉ SUR 
LA QUALITÉ.
 
Les syndicats débattront tout d’abord du rapport d’activité. Il dresse le bilan des quatre années écoulées qui ont vu, dans un contexte marqué par une crise de société, la CFDT prendre ses responsabilités et se mettre en mouvement autour de trois grands axes : peser sur les choix globaux ayant un impact sur la vie des salariés ; construire des choix revendicatifs en partant de la réalité vécue par les salariés ; faire vivre une CFDT plus proche des salariés. Ces quatre années ont ainsi permis à la CFDT de se renforcer en mettant en avant son syndicalisme d’engagement. Dans le même temps, elle s’est interrogée sur son fonctionnement et ses pratiques dans l’optique d’être toujours plus proche des salariés et de leurs attentes.
« On peut dire qu’au travers des expérimentations, nous avons franchi les premiers paliers, assure Laurent Berger. Le congrès de Marseille doit maintenant marquer la confirmation de ces évolutions. »
Le projet de résolution, intitulé « Un nouveau modèle de développement porteur de progrès social pour tous »  poursuit l’objectif, dans le prolongement des textes des deux précédents congrès confédéraux (Grenoble en 2006 et Tours en 2010), de « dessiner des perspectives de progrès et d’avenir en partant des réalités vécues par les salariés ».
Ce qui nourrit le nouveau projet de résolution
projet resolution cfdtIl s’agit bien, selon Laurent Berger, « de changer le quotidien des salariés et de leur redonner espoir dans l’avenir ». Face aux changements provoqués par la crise financière et l’absence de régulation supranationale, qui accentuent le sentiment d’impuissance et l’inquiétude des salariés quant à la capacité de notre pays à s’en sortir, la CFDT veut partager sa vision d’une société qui sort des mutations par le haut et est capable de construire un nouveau modèle de développement, accompagner les salariés vers cet objectif avec ses fondamentaux, à savoir lutter contre les inégalités et produire des résultats concrets. Le projet de résolution donne, dans sa première partie, des clés afin de comprendre le monde actuel de façon à pouvoir prendre en main notre avenir. Le texte insiste sur les transformations nationales et mondiales extrêmement profondes, dont certaines s’avèrent irréversibles, qui débouchent trop souvent, faute de régulation, sur des crises (financières, environnementales, alimentaires, politiques…). Reste que ces mutations peuvent parfois se révéler positives, à l’échelle mondiale, sous certains aspects comme l’allongement de la durée de vie ou le développement de l’accès à la santé.
CHANGER LE QUOTIDIEN DES SALARIÉS 
ET LEUR REDONNER ESPOIR DANS L’AVENIR
C’est « dans un contexte loin d’être rose », selon l’expression de secrétaire général, que la deuxième partie du projet de résolution présente l’ambition de la CFDT d’un nouveau modèle de développement durable mettant « les femmes et les hommes au cœur de son projet ». Aux yeux de la CFDT, cette ambition conjugue un système productif orienté vers la création d’emplois, la qualité et l’innovation, tant en matière d’industrie que de services, un haut niveau de vie et de protection sociale bénéficiant aux citoyens. Cela se traduit par une série de revendications : le droit à un emploi de qualité pour tous ; le droit à la qualité de vie au travail pour tous (ce qui passe par l’articulation des temps au quotidien et tout au long de la vie) ; le droit à une rémunération équitable ; le droit à un parcours de vie de qualité pour tous (en investissant dans l’éducation et la politique familiale en vue de préparer l’égalité des chances) ; le droit à un cadre de vie de qualité pour tous et le droit à une action publique de qualité pour tous.
Enfin, la troisième partie du projet de résolution fait de la démocratie sociale la condition de la réussite, d’autant plus que la nouvelle place réservée aux partenaires sociaux dans la création des normes sociales et la mesure effective de la représentativité créent une nouvelle donne qui légitime pleinement une meilleure articulation entre démocratie sociale et démocratie politique. C’est également dans cette dernière partie qu’est réaffirmée la double exigence d’efficacité du syndicalisme et de proximité avec les salariés, définie à Tours et enclenchée grâce aux expérimentations, avec l’objectif d’en inscrire « les enseignements dans nos pratiques quotidiennes ».
Une vingtaine de débats envisagés lors du congrès
   

Les principaux débats envisagés
• L’intensification du travail et mobilité des salariés ;
• La fiscalité des transmissions ;
• La construction européenne ;
• Limiter la dette pour une action publique cohérente ;
• La croissance  : quel modèle économique voulons-nous ? ;
• Modèle de développement et qualité de niveau de vie ;
• La transition énergique et écologique ;
• Les groupements d’employeurs ;
• L’articulation des temps tout au long de la vie et le compte social personnel ;
• Le droit à la déconnexion ;
• La politique de rémunération et ses critères collectifs et individuels ;
• L’aide financière en matière d’énergie pour les plus modestes ;
• L’action des comités d’entreprise sur le pouvoir d’achat ;
• La construction des revendications avec les salariés ;
• La généralisation des correspondants de section ;
• L’adhésion spécifique pour les jeunes…
   
L’avant-projet de résolution a fait l’objet de 1 681 amendements de la part des syndicats ; 622 d’entre eux ont été intégrés au projet de résolution. En attendant le choix définitif du Bureau national du 13 mai, une vingtaine de débats  sont envisagés lors du congrès. « Les débats sur les amendements servent à définir les positions de la CFDT. Ce sont ces débats démocratiques qui nous permettent d’avoir des positionnements clairs sur les grands sujets et d’être cohérents pendant toute la durée du mandat », insiste Laurent Berger.
C’est dans la logique de ces évolutions que les délégués débattront d’un troisième texte : le projet de résolution sur la Cnas, qui propose de faire évoluer les interventions de la Caisse nationale d’action syndicale afin de créer de nouvelles aides entrant dans le cadre des orientations du congrès de Tours sur l’évolution de l’organisation (aide permettant de se rapprocher des salariés éloignés du syndicalisme, service aux adhérents) et d’améliorer le service rendu aux syndicats et adhérents.
Enfin, cinquantième anniversaire oblige, les statuts – le préambule et l’article 1er – de la Confédération subiront un toilettage permettant d’« adapter le texte aux évolutions de notre société et de notre syndicalisme ». Pour Laurent Berger, il s’agit de la « traduction d’une organisation qui assume pleinement son syndicalisme de transformation sociale ».