lundi 31 août 2009

Pandémie grippale: les représentants du personnel ont leur mot à dire

31/08/2009
Pandémie grippale: les représentants du personnel ont leur mot à dire
Devons nous sombrer dans l'alarmisme ambiant ? Peu importe. Services de l'Etat, collectivités et entreprises sont invités à élaborer un plan de continuité d'activités en situation de pandémie et les représentants du personnel se doivent d'y prendre leur part.

Pandémie: un exercice en vraie grandeur
L'opinion publique et les spécialistes sont partagés, nous aussi. Après l'épisode de la grippe aviaire, voilà que l'OMS mobilise et nos gouvernements à sa suite, contre un risque qui parait à beaucoup moins avéré que la malnutrition, l'eau polluée et nombre de maladies tropicales qui tuent par million chaque année dans le monde sans mobiliser pour autant .
Ce n'est pas tant la virulence actuelle du virus A(H1N1) que le risque que la recomposition génétique de ce nouveau virus fait courir à une population qui n'en est pas protégé qui est à l'origine de cette mobilisation. L'exercice qui consiste à préparer la société à fonctionner en mode dégradé peut être un exercice salutaire, intellectuellement gratifiant et syndicalement pertinent quelque-soit l'agent pathogène et sa dangerosité réelle.
Ainsi, chaque administration de l'Etat doit mettre en place un plan de continuité d'activités en situation de pandémie grippale quand les collectivités et les entreprises sont invitées à faire de même. L'Etat s'y etait exercé lors de l'épisode de grippe aviaire mais peu de collectivités en avaient fait autant. Il faut dire que le risque paraissait lointain. Ce n'est plus le cas avec le virus grippal A(H1N1).
L'exercice consiste à s'interroger sur les meilleurs modes d'organisation compatibles avec un certain nombre de contraintes d'ordre sanitaire et économique exceptionnelles et de durée limitée (au total 3 mois). Un peu comme les étudiants du Cercle des poètes disparus, nous sommes conviés à monter sur la table en adoptant un point de vue nouveau pour distinguer l'accessoire de l'utile et de l'indispensable, l'urgent de ce qui peut être différé, ce qui requiert une présence de ce qui peut être télé-travaillé, etc. et en actualisant le document unique d’évaluation des risques (renvoi annexe 2 de la circulaire DGT) et le programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail. Syndicalement parlant, c'est la santé des salariés et de leur famille qui est en jeu et au-delà bien sur, celle de l'ensemble de la population. Il convient donc de s'assurer que toutes les mesures soient prises dans l'entreprise ou la collectivité pour limiter le risque d'exposition et de transmission du virus tout en préservant au mieux la continuité du service ou de la production.
Il est évident que les représentants du personnel, dans le public comme dans le privé, se doivent d'être associés à la définition de ces plans de continuité d'activité et accompagner leur mise en oeuvre. Au delà, sections et syndicats eux-mêmes peuvent s'interroger sur leur propre mode de fonctionnement dans une telle période. L'audio conférence peut suppléer une réunion, une permanence téléphonique ou sur internet remplacer une permanence physique, l'utilisation de locaux décentralisés limiter les déplacements, la liste des correspondants locaux "pandémie" dans l'entreprise, le service, la collectivité dressée, etc.
Et bien entendu, c'est le moment de préparer puis de tenir un CHS (CHS-CT) pour ne pas se trouver - telle la fourmi de la fable - dépourvus quand la bise viendra.
Olivier Mourot
Le site gouvernemental info'pandémie Circulaire DGT n°2009/16 du 3 juillet 2009 relative à la pandémie grippale

© CFDT (mis en ligne le 25 août 2009

LA TRIBUNE DE GENEVE :NON AUX FASCISMES EN EUROPE!

06.07.2009

Dessine-moi l'Europe fasciste de 2009 : Un brun douteux !

europe-1.gifIl n’y a plus de fascisme rampant, il existe, aujourd’hui, en Europe un fascisme tout court qui s’affiche, fédère et s’organise en autant de réseaux haineux. Le mécontentement qui se nourrit de la crise économique offre un contexte favorable aux mouvements d'extrême droite qui, de la Bulgarie à la Finlande, ont multiplié les provocations racistes ces dernières semaines. Hostiles à la supranationalité, hostiles à l’espèce de “super-état sans âme”. Les chômeurs se sentent aussi une minorité précarisée au sein de l’Europe ultralibérale qui offre davantage un discours néo-libéral que sociale. Cette Europe décriée qui selon eux se construit sur le dos des peuples.

L’alliance des patriotes européens se regroupent autour de même thèmes : ennemis exogènes ou endogènes, Rroms, Africains, Islamistes, le chômage, l’Union Européenne, le pouvoir supranational ultralibéral. A chacun son bouc émissaire qu’on brandit pareille à une arme menaçante.
Et ces nostalgiques du passé préconisent de manière urgente de sauver les racines communes, à savoir “les racines chrétiennes de l'Europe". Leur credo est “Nous respectons toutes les cultures, mais nous aimons avant tout notre propre culture.” Pour ce faire, face à un avenir économique incertain qui se dessine sur fond de crise, c’est le grand retour en arrière; aux valeurs traditionnelles, famille, patrie, regard nostalgique sur les colonies perdues. Ils rallient tous les déçus du rêve européen qui se transforme, pour eux, en véritable cauchemar.

Les déçus du post-communisme qui ont vu leur situation se dégrader après l’effondrement du bloc de l’Est. Donc, on préconise comme ultime remède le retour sur une Europe forteresse qui doit se protéger de l'islamisation, des Rroms assistés, de l’immigration en provenance de l’Afrique et de l’Asie. Empêcher en passant l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Choucroute contre döner kebab !

Retour aux vieux replis identitaires, Mussolini a son armée de nostalgiques qui ont réalisé des percées inattendues en Hongrie, en Roumanie, en Pologne, en Suède, en Finlande, en Italie, au Danemark, en Belgique, en Slovaquie et notamment aux Pays-Bas, où la haine de l'immigrant déclinée sur tous les tons par le Parti de la liberté a séduit... 17 % des électeurs.

Sortir de l’Europe à tout prix, rétablir les frontières, renvoyer les étrangers chez eux revenir à la religion On se souvient avec effroi des conditions de la naissance du parti nazi, crée dans un contexte de crise dans une l'Allemagne d'avant 1939. A défaut de “mythes mobilisateurs” on se fédère autour de la haine, du rejet, on se sent des affinités fortes avec ceux qui pensent comme nous, la haine a son propre langage, sa propre organisation, des groupuscules armés s’organisent, sont financés par des mouvements d’extrême-droite qui rejettent l’Union européenne et qui elle ne parvient pas à résister contre ces mouvements d’extrémistes, de fascistes au nationalisme exacerbé, au populismes primaire, tout pétris qu'ils sont de la peur des autres, du refus de l’immigration, du racisme crasse.

L’ Europe vire au brun, un brun douteux qui lui donne une coloration inquiétante sur fond de bruits de bottes qui résonnent et devraient nous inquiéter . La vigilance s’impose, mais il serait nécessaire, d’ores et déjà, de se préparer à contenir la vague de nouveaux millions de chômeurs qui pointe à l’horizon et offrir à cette Europe déliquescente, un programme social en phase avec la situation grave, avec une meilleure gestion des problèmes en lien avec le chômage et l’immigration pour ne pas définitivement faire le lit de tous les extrémismes.


Le tableau des formations extrêmes-droites :

Autriche :
Le FPÖ de Heinz-Christian Strache progresse à 13,1 % (2 sièges) alors que le BZÖ échoue à entrer au Parlement avec 4,6% des suffrages. Son Slogan «l'Occident aux mains des chrétiens”

Belgique :
L' extrême droite xénophobe et séparatiste du Vlaams Belang conserve 2 sièges avec 15,99% des voix.

Bulgarie :
Ataka, parti d'extrême droite très violent, anti-Rrom et anti-Turc qui a fait une percée avec 11,43% et 2 sièges. Ataka au Parlement européen a provoqué un scandale fin septembre en s’en prenant personnellement à une élue hongroise rom proposée au titre de meilleure parlementaire de l’année : « Dans mon pays il y a des dizaines de milliers de filles tziganes plus belles que cette honorable-là (…) Les meilleures d’entre elles sont chères - jusqu’à 5 000 euros pièce. »

Danemark :
Le parti du peuple danois(DF) obtient 2 sièges avec 15,3%.

Finlande :
Le parti populiste et anti-immigrés des "Vrais finlandais" est le grand vainqueur du scrutin (9,8%): 1 siège.

Grèce :

Le parti d'extrême droite (LAOS) poursuit son ascension avec 7,2% des suffrages : 2 sièges.

Hongrie :
Arrivée en force de Jobbik parti nationaliste et xénophobe qui obtient 3 sièges (14,77%). Qui multiplient les marches militaires.

Italie :
La ligue du Nord (alliée de Berlusconi) avec 9,50% des voix obtient 8 sièges.

Lettonie :
La droite nationaliste (TB/LNNK) avec 7,46% obtient 1 siège.

Lituanie :
Le parti Ordre et Justice (TT) obtient 12,55% et 2 des sièges sur les 12 revenant à ce pays balte.

Pays-Bas :
Le parti de la Liberté (PVV) de Geert Wilders enlève 4 des 25 sièges dévolus à ce pays (17,00%).

Pologne :
Droit et Justice (PIS) des frères Kaczinsky avec 29,5% des électeurs obtient 16 sièges.

Roumanie :
Le Parti de la Grande Roumanie (PRM) fait une percée à 7,20% et obtient 2 sièges. Son slogan «chrétiens et patriotes pour débarrasser le pays de ses voleurs».


Royaume-Uni :
Le British National Party fait pour la première fois son entrée à Strasbourg (6,50%, 2 sièges). La campagne de Nick Griffin portait sur "des emplois britanniques pour des travailleurs britanniques".

Slovaquie :
La droite nationaliste et xénophobe du SNS obtient 5,56% et 1 siège.

Il est de notre devoir de résister pour contrer cette montée en force du néo fascisme, populiste et nationaliste.

dimanche 30 août 2009

EXCUSEZ-LES , ILS SONT MIEUX! . CEUX QUI ONT DES COMPTES EN SUISSE SE SENTENT UN PEU INQUIETS, TOUT DE MEME?

Université d'été du PS: «Excusez-nous, on est mieux !»
BILAN
Clôture, ce dimanche, du grand rendez-vous de rentrée des socialistes à la Rochelle, dans un climat apaisé.
ARTICLE DU JOURNAL LIBERATION
Martine Aubry, à la fin de l'université du PS à la Rochelle, dimanche (Stéphane Mahé / Reuters)

Ouf! Pour sa première université d'été de première secrétaire, Martine Aubry a réussi à déjouer les prédictions pessimistes qui s'appuyaient sur le malaise de l'après-européennes et sur la préparation mouvementée de La Rochelle, avec une pression croissante sur la question des primaires et celle des alliances.
En chapitrant ses interventions – annonce d'une consultation militante et lancement de la rénovation vendredi et propositions aux Français, ce dimanche –, elle s'est assurée trois journées de travaux plutôt paisibles, sans coup d'éclat, ni «petites phrases» assassines et a semblé habiter son rôle de dirigeante. «Le PS avait besoin de trouver une feuille de route qui n'avait pas été définie à Reims ni après Reims. Il a cette partition et son chef d'orchestre», estimait vendredi Pierre Moscovici.
«Mauvaise nouvelle pour Nicolas Sarkozy»
A l'issue de son discours de clôture, les socialistes ne boudent pas leur soulagement. «Tous les sujets ont été abordés, même les plus difficiles. Rien n'a été esquivé», se réjouit Benoît Hamon, saluant «un discours fort de première secrétaire sans incantation mais avec des propositions qui montrent une alternative». «On a fait l'effort d'une clarification politique, les socialistes sont rassemblés. Excusez-nous, on est mieux!», ajoute le porte-parole du PS, y voyant «une mauvaise nouvelle pour Nicolas Sarkozy». Idem pour le président du MJS, Antoine Détourné, un peu scié de constater qu'«un dimanche matin à la Rochelle, on dise du bien de nous».
Miné, la semaine dernière, par son projet de primaires au point mort, Arnaud Montebourg est rassuré sur son nouveau cheval de bataille et se réjouit de la refondation «globale» qu'Aubry veut engager: «une autre méthode, de nouveaux outils, une nouvelle offre politique» dont elle a posé les premières pierres. Chargé au PS de la rénovation, il reconnaît le pas de la première secrétaire: «elle assume le fait qu'on va devoir muter.»
«We can do it!»
Ce dimanche midi, Razzy Hammadi pense, lui, déjà au lundi matin. S'il ne sait «pas si un cap a été franchi à la Rochelle», le secrétaire national aux services publics estime qu'«on s'est donné tous les moyens de le faire». Mais prévient: «Réjouissons-nous du travail qu'il nous reste à faire. We can do it! Un espoir s'est levé mais il ne faut surtout pas le décevoir. Le PS ne se le pardonnerait pas à lui-même.» Christian Paul, lui, ne cache pas son optimisme: «Les Français nous regardent comme un avion en chute libre. Si l'esprit de la Rochelle survit, dans les mois qui viennent, non seulement nous aurons stabilisé l'avion mais nous serons en passe de redécoller.»
Quant au «triangle magique», recette gagnante pour 2012, qu'évoque Christian Paul, Martine Aubry s'était attelé vendredi aux deux premiers côtés: la désignation du candidat en se prononçant pour des primaires ouvertes même si convaincre les autres partis de gauche est loin d'être gagné, et la stratégie d'alliances en demandant au patron du Modem, François Bayrou, de clarifier sa position.
Lui restait un troisième angle d'attaque: «la fabrique du projet» qu'elle a esquissée en clôture, avant de lancer le 22 septembre un «tour de France» pour nourrir ses propositions.
Campagne pour «une régulation financière»
Parmi les points phares de son discours de dimanche









Les inrocks
SOCIéTé PS : bonne nouvelle, il ne s'est rien passé à La Rochelle
Moins de piques, plus de fond : le Parti socialiste sort de son université d'été apaisé, et (peut-être) enfin prêt à se reconstruire. En partenariat avec Rue89 (Photos : Audrey Cerdan).

vendredi 28 août 2009

Rentrée sociale : Bernard Thibault et François Chérèque affichent leur unité

Rentrée sociale : Bernard Thibault et François Chérèque affichent leur unité
LE MONDE 28.08.09 10h55


La pré-rentrée sociale s'est faite, jeudi 27 août, sous le signe de l'entente cordiale des secrétaires généraux des deux principaux syndicats français, la CFDT et la CGT. Alors que la crise continue de produire ses effets, avec l'augmentation du chômage, la multiplication des plans sociaux, François Chérèque et Bernard Thibault, tous les deux à l'avant-veille de leurs congrès respectifs – la CGT tiendra le sien en décembre et la CFDT en juin 2010 –, ont voulu afficher leur complicité en débattant de "l'avenir du syndicalisme".
Le numéro un de la CGT a répondu à l'invitation de son homologue à l'occasion de l'université d'été de la CFDT – une première qualifiée de "signe politique" –, qui s'est tenue à Boissy-la -Rivière (Essonne), du 25 au 28 août.
Ambiance décontractée, joutes humoristiques, sur l'essentiel, les deux hommes ont affiché leurs convergences. Ils ont aussi manifesté leurs inquiétudes sur la situation sociale, François Chérèque insistant sur le sort des jeunes qui arrivent sur le marché du travail.
Pour autant, hormis des mobilisations possibles dans certains secteurs comme l'éducation nationale – une réunion entre les syndicats d'enseignants se tenait vendredi – ou à La Poste, rien n'est encore annoncé comme échéance nationale de manifestation.
Après six journées d'action depuis le début de l'année, dont les dernières ont connu une mobilisation faible, les huit syndicats qui avaient fait causse commune (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Solidaires, UNSA, FSU) cherchent le moyen de rebondir, alors que le front syndical donnait avant l'été des signes de faiblesse.
"TRAVAIL DÉCENT"
Dans l'attente de la réunion de l'intersyndicale dont la date n'est pas encore arrêtée, les responsables de la CGT et de la CFDT ont rappelé leur volonté de se mobiliser le 8octobre, à l'appel de la Confédération syndicale internationale (CSI) pour défendre le "travail décent".
Ils ont aussi souhaité le maintien du cadre unitaire qui a permis l'organisation des journées d'action avant l'été. Mais quel est l'avenir de l'intersyndicale, dont les dernières initiatives, en mai et juin, avaient montré leurs limites ? Les postures restent différentes : la CGT insiste sur la nécessité d'une "mobilisation intersyndicale pour obtenir de nouvelles inflexions dans la politique gouvernementale", quand la CFDT met plutôt l'accent sur le fait de "capitaliser et de mettre en œuvre ce qu'on a gagné", précise M. Chérèque.
FO, de plus en plus tentée d'affirmer sa singularité, reste attachée à l'organisation d'une journée de "grève interprofessionnelle de 24 heures". Jeudi, M.Chérèque a exprimé son opposition à une telle grève. "Entre l'enseignant qui fait sa rentrée dans une classe surchargée, l'infirmière qui va devoir gérer une épidémie de grippe A et des salariés qui se retrouvent en chômage partiel, qu'est-ce qui est unificateur ?", s'est-il interrogé.
Reconnaissant que "les manifestations avaient montré leurs limites", M. Chérèque a déclaré que la priorité de la CFDT, était de "mettre des forces sur le terrain pour aider les équipes locales en difficulté".
M. Thibault, quant à lui, a rappelé que "les attentes des salariés étaient fortes à l'égard des syndicats" et s'est inquiété de ceux qui pourraient vouloir la fin du cadre unitaire, visant sans le nommer le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly.
Sans perspective claire de mobilisation nationale, les syndicats sont confrontés au même défi que le gouvernement : le risque d'embrasement d'un conflit local. A cet égard M. Thibault cherche à calmer le jeu. Pris à parti cet été par Xavier Mathieu, délégué CGT à Continental qui l'avait traité de "racaille" et lui avait reproché son absence lors du conflit, le numéro un de la CGT a déclaré qu'il "ne répondrait pas aux insultes". Mais comme son homologue de la CFDT, il a dit comprendre la colère des salariés.
M. Thibault pourrait de nouveau se rendre, dans les prochains jours, à Molex, une usine située en Haute-Garonne, menacée de fermeture et en conflits depuis de longs mois.
Rémi Barroux
Article paru dans l'édition du 29.08.09.

MOBILISATION DU 8 OCTOBRE 2009 par la CONFEDERATION SYNDICALE INTERNATIONALE(CSI)

les responsables de la CGT et de la CFDT ont rappelé leur volonté de se mobiliser le 8 octobre 2009, à l’appel de la Confédération syndicale internationale (CSI) pour défendre le “travail décent”.

CFDT : François Chérèque fait de « l'aide aux équipes locales en difficulté » sa priorité

CFDT : François Chérèque fait de « l'aide aux équipes locales en difficulté » sa priorité
Donner de la visibilité aux organisations et militants CFDT qui « se battent dans les entreprises », capitaliser et mettre en oeuvre les mesures « gagnées » par la lutte syndicale : telles sont les priorités affichées devant la presse par François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, jeudi 27 août 2009. Il s'exprimait au troisième jour de l'université d'été de la confédération qui se tient au centre de formation de la CFDT de Boissy-la-Rivière (Essonne) sur le thème : « Demain, le syndicalisme ». La confédération devrait donner des exemples très concrets d'actions engagées localement lors de sa conférence de presse de rentrée, le 10 septembre prochain. Il s'agit notamment de répondre au « décalage normal » qui peut exister entre le terrain et les différents niveaux de responsabilité syndicale : par exemple, entre des militants locaux qui privilégieraient la « chasse à la prime de licenciement » quant la CFDT prône plutôt de chercher des solutions de maintien dans l'emploi.

« On veut mettre le paquet sur l'aide aux équipes locales en difficulté. C'est notre premier travail », explique François Chérèque. Et de citer le travail des militants CFDT au sein de Molex pour le maintien de l'activité, ou de se féliciter de ce que le projet de reprise de l'équipementier automobile, Heuliez, reprend pour partie celui élaboré par le syndicat. Il évoque aussi le cas de l'entreprise de transports Serta. Ses salariés, menés par le délégué central CFDT, menaçaient de polluer la Seine s'ils n'obtenaient pas une prime de 15 000 euros. Une méthode de lutte, « l'éco-terrorisme », dans laquelle ne s'est pas reconnue l'URI (union régionale interprofessionnelle) Haute-Normandie CFDT, qui a dépêché sa secrétaire générale dans l'entreprise pour essayer de trouver des solutions alternatives. « De par son réseau, elle a réussi à nouer le dialogue avec le préfet, la direction départementale du Travail ou encore le préfet à la réindustrialisation et ainsi de remettre du lien et rendre de l'espoir aux salariés », indiquent à l'AEF, Didier Quint et Martine Levasseur de l'URI.S'ils assurent partager « à 100% » la colère des salariés de la Serta, ils déplorent la radicalité de leur action, liée selon eux, à la faiblesse de la structure syndicale dans l'entreprise qui ne comptait que « quatre adhérents » et par conséquent à la faiblesse en termes de « culture et de savoir-faire syndicaux ». Pour répondre à de telles situations, très fréquentes dans les petites entreprises, ils plaident donc pour la construction d'une « force d'intervention sociale rapide ». Quant à la Serta, le tribunal de commerce d'Evreux a validé aujourd'hui la reprise de l'entreprise. A charge pour le syndicat régional des routiers CFDT de « veiller au respect des engagements pris ».


RELATIONS INTERSYNDICALES:
En cette rentrée sociale, François Chérèque privilégie donc l'approche de terrain. Il ne se prononce pas, en revanche, sur la position que défendra son organisation lors de la prochaine réunion des huit organisations syndicales dont la date reste à fixer. Interrogé cependant sur la proposition de FO d'une journée de grève nationale de 24 heures, il s'interroge sur la pertinence d'une telle initiative : « quel élément unificateur peut rassembler l'enseignant qui fait sa rentrée la semaine prochaine et doit faire face aux suppressions de poste, l'infirmière qui pourrait avoir à gérer bientôt une pandémie et le salarié en chômage partiel dans une très petite entreprise ? Pour l'heure, on ne l'a pas trouvé en intersyndicale », poursuit-il, estimant que ce type d'action ne correspond pas aux besoins actuellement.Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, s'est quant à lui prononcé pour une nouvelle rencontre des huit organisations syndicales au plus vite, en vue de décider des modalités d'une « mobilisation générale ».La 23ème université d'été de la CFDT qui réunit quelques 210 participants, se poursuivait jeudi après-midi avec un débat sur « les défis du syndicalisme de demain » avec François Chérèque, son homologue de la CGT, Bernard Thibault, et Maria-Helena André, secrétaire générale adjointe de la CES (Confédération européenne des syndicats). Elle s'achève, vendredi 28 août, sur une conférence plénière consacrée à « l'avenir de la démocratie sociale

jeudi 27 août 2009

Chômage : une stabilisation en trompe-l'œil

Chômage : une stabilisation en trompe-l'œil
Contrairement aux annonces, nous sommes loin d'une véritable stabilisation de l'emploi. L'examen détaillé des chiffres publiés par Pôle emploi indique au contraire que le marché du travail continue à se dégrader.
Par Guillaume Duval, rédacteur en chef d'Alternatives Economiques
Après avoir baissé de 19 000 personnes en juin dernier, le nombre des chômeurs de catégorie A (ceux qui n'ont aucune activité et cherchent activement un emploi) n'a augmenté que de 11 000 en juillet dernier. Alors que, jusque là, ce nombre progressait par dizaines de milliers chaque mois depuis la fin 2008. Venant après l'annonce de la fin de la récession il y a quelques jours, cette stabilisation du chômage pourrait donner le sentiment que nous sommes en train de « sortir de l'auberge ». L'examen plus détaillé des chiffres publiés par Pôle emploi oblige cependant à relativiser cet optimisme : cette stabilisation est probablement liée surtout au découragement des personnes privées d'emploi qui renoncent de plus en plus à chercher du travail tant la perspective d'en trouver est devenue chimérique...
Dans les statistiques publiées par Pôle emploi, les chômeurs sont en effet répartis en plusieurs catégories. Par facilité, ce sont en général les seuls chiffres de la catégorie A qui sont commentés. Or ces chômeurs ne représentent que 2 535 000 des 4 180 000 inscrits à Pôle emploi, soit 61 % du total. Si on y ajoute ceux qui, tout en cherchant activement un emploi, ont exercé une activité réduite un mois donné (les catégories B et C), on aboutit déjà au chiffre de 3 668 000 chômeurs. Et la hausse de leur nombre a été, en juillet dernier, de 33 000 personnes, trois fois plus donc que pour la seule catégorie A.
Mais c'est surtout une quatrième catégorie de chômeurs qui a explosé en juillet dernier : la catégorie D. Elle rassemble les personnes sans emploi inscrites à Pôle emploi, qui n'ont cependant pas cherché activement du travail le mois considéré. En juin dernier ils étaient 225 000, un mois plus tard ils étaient devenus 266 000, soit 41 000 de plus... Si on additionne ces quatre catégories on aboutit à 3 934 000 chômeurs, et surtout on constate une hausse de 74 000 chômeurs sur un mois. A peine moins que la hausse de 88 000 observée en janvier pour les mêmes catégories. Nous sommes donc loin d'une stabilisation...
Flux mensuels de chômeurs en milliers
Source : DARES
A cela s'ajoute d'autres phénomènes qui minimisent eux-aussi le nombre des chômeurs, sans pour autant traduire une réelle amélioration de l'emploi : les entrées en formation montent ainsi en puissance avec 8000 entrées supplémentaires en juillet par rapport à juin. On observe aussi une hausse sensible des « cessations d'inscription pour défaut d'actualisation » : les chômeurs qui ne vont pas pointer. On en a dénombré 186 000 en juillet dernier, alors qu'il y en avait 164 000 il y a un an, 22 000 de plus. Même si une partie de ces personnes a retrouvé du travail sans se donner la peine de se signaler à Pôle Emploi, il y a fort à parier que cette hausse est liée surtout, comme celle de la catégorie D, au découragement croissant des chômeurs. Enfin, Pôle emploi n'a collecté en juillet dernier que 246 000 offres d'emploi contre 304 000 juin dernier, un volume qui est donc toujours en baisse de 19 %...
Bref, même si la très faible hausse du nombre de chômeurs de catégorie A peut inciter à l'optimisme, le détail des chiffres indique plutôt une aggravation de la situation du marché du travail par rapport aux derniers mois...
27 Août 2009

CONTRE LA REPRESSION

Contre la répression
tous les articles
3/08/2009
Une fois de plus, accusation d’outrage, rebellion et incitation à l’émeute"
Avignon : Interpellation place de l’Horloge
31/07/2009
Appel du Collectif Liberté, Égalité, Justice (CLEJ)
Face aux dérives policières, mobilisons-nous !
Appel lancé par 34 organisations (associations, syndicats, partis politiques, collectifs...) pour dénoncer les dérives policières
30/07/2009
Association SALAM
Relaxe pour le vice-président de SALAM Jean-Claude Lenoir !
Mardi 28 juillet, le parquet a fait appel de la relaxe, et un nouveau procès aura donc lieu.
26/07/2009
COMMUNIQUE LDH - RESF Délinquants de la solidarité du 22 juillet 2009
Le délit de solidarité existe (n’en déplaise au ministre Besson) !
Compte-rendu du procès de Claudine Louis au tribunal de Foix le 21 juillet 2009 décision au 8 septembre..
25/07/2009
Communiqué commun "Délinquants solidaires" du 24 juillet 2009
Procès de Rodez : la solidarité confirmée dans ses droits
23/07/2009
La prison à la maison ? quelques notes sur le contrôle judiciaire...
17/07/2009
Un air de petit Tarnac
13/07/2009
Coordination des intermittents et Précaires d’Ile de France
Tir à la tête : La préfecture s’exprime, la presse imprime
Chasse à l’opposant : la police vise à la tête un manifestant perd un oeil à Montreuil
11/07/2009
SUR JOACHIM GATTI .
Lettre ouverte de Stéphane Gatti son père, sur les circonstances dans lesquelles Joachim Gatti a perdu un oeil
A Montreuil, la police vise les manifestants à la tête.
11/07/2009
Chasse à l’opposant : la police vise des manifestants à la tête, tire et blesse très grièvement l’un d’eux à Montreuil
En moins d’un an, c’est au moins la cinquième personne qui risque de perdre un oeil à cause d’un flasball de la police. Manif lundi 13 juillet à 19h
6/07/2009 par cotton
contre toutes les expulsions
INTERNATIONAL CONTEST
5/07/2009
Les mots ont un sens
" Esprits rebelles... Lycée bloqué, lycéen viré !
par Napakatbra
4/07/2009
Open Society Justice Initiative avec Fabien Jobard et René Lévy, chercheurs au Centre National de la Recherche Scientifique,le CNRS
Rapport / Police et minorités visibles : les contrôles d’identité à Paris
Contrôles policiers au faciès : la preuve scientifique
2/07/2009
Appel du SNJ aux journalistes de France Télévisions
+ Lettre ouverte de Joseph Tual : « Nicolas, j’irai à ta convoc »
Convoqué pour la seconde fois pour la vidéo de « Sarkozy off » diffusée par Rue89, Joseph Tual est ressorti 45 minutes plus tard.
2/07/2009
Communiqué commun du Collectif Liberté Égalité Justice (CLEJ) - 30 organisations signataires
Proposition de loi anti-bandes : jusqu’où nous conduira la démagogie sécuritaire ?
2/07/2009
Le procès de Yann et Pierre à Perpignan
Verdict le 12 août.
1er/07/2009
Le porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" frappé d’exception juridique.
Signez et diffusez l’appel à un classement "sans suites" en sa faveur ! Déjà 30000 signataires
29/06/2009
Collectif pour la vérité sur la mort d’Ali Ziri
Un chibanis est mort à la suite d’un contrôle de police particulièrement brutal
Rassemblement mardi 30 juin à 18h30 devant la sous-préfecture d’Argenteuil pour exiger la désignation d’un juge d’instruction et que la vérité soit recherchée.
27/06/2009
Collectif pour la sauvegarde de la liberté intellectuelle des chercheurs et enseignants-chercheurs de la fonction publique
Le CNRS et « l’affaire Geisser » : la liberté du chercheur menacée
Lettre ouverte à Mme Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche + dossier du soutien et pétition.
26/06/2009
Comité de soutien pour la vérité sur la mort de Lamine Dieng
Violences policières : marche pour Lamine Dieng, mort dans un fourgon de police en 2007
26/06/2009
Violences policières contre les ROMS de l’Arbois
Communiqué de la LDH, Médecins du Monde, MRAP, Secours Catholique et les associations et personnes diverses qui aident depuis trois années ces Roms à survivre
25/06/2009
MARSEILLE - Répression à la poste
Non au licenciement de Yannick, guichetier à la poste de la Plaine
Postier licencié, postiers en grève (à 90% ce jour). Vous pouvez rencontrer les grévistes jeudi 25 devant le bureau de poste de La Plaine
23/06/2009
Délit de solidarité.
Soutien à Jean-Claude Lenoir, vice-président de l’association SALAM de Calais
Procès le 23 juin. Signez et faites signer la pétition. Verdict de ce procès pour "outrage" le 21 juillet 2009
23/06/2009
Le gouvernement améliore sa surveillance du Web
Désobéisseurs, résistants, aidants, Pharos vous guette...
21/06/2009
Collectif des Sound Systems - Communiqué du dimanche 21 juin 2009
Chasse aux Ravers à Paris : des dizaines de blessé-es lors d’une Fête de la Musique Libre
19/06/2009
CODEDO
Le préfet des Pyrénées-Atlantiques n’aime pas qu’on parle de "rafles à la sortie des écoles"
13/06/2009
Guadeloupe - Blog Chien créole
Justice coloniale - Deux avocats mis en examen se rebellent : « Nous n’irons pas à Paris »
12/06/2009
Guadeloupe - Comité de soutien de Maîtres Sarah ARISTIDE et Patrice TACITA
Procès contre des avocats du LKP délocalisé à Paris !
17 et 16 Juin 2009
11/06/2009
Magalie a été condamnée en appel à Bordeaux
alors qu’elle avait logiquement été relaxée en première instance devant les incohérences de l’accusation policière

SUICIDES DANS LES PRISONS :hier aux baumettes , aujourd'hui encore à luynes.Un vrai scandale et une honte de l'Etat de droit !!

2009 : LES PRISONS FRANCAISES RISQUENT D'EXPLOSER A CAUSE DE LA SURPOPULATION : 64 250 détenus en juillet 2008, pour 51000 places, du jamais vu ! L'ENTASSEMENT INCITE AU SUICIDE ET VIOLE LE CODE DE PROCEDURE PENALE (articles 716 et 719 - D.83 à D.85 et D.95). Le traitement des personnes détenues devient totalement inhumain, dégradant, et rejoint les conditions de l'esclavage, pourtant aboli par la France en 1848.
FRANCE : la superficie de vie d'un détenu : entre 2.4 et 4 m² (selon une étude de la Commission Pénale de la Conférence des Bâtonniers de France)
Taux moyen de surpopulation dans les maisons d’arrêt françaises : 140 %. Au total, environ deux tiers (63 %) des établissements pénitentiaires sont en surpopulation, et 7 % d’entre eux atteignent une densité de 200 %, soit deux détenus pour une seule place. La densité globale cet été 2008 est de 126% en France, pour une moyenne de 102% en Europe. (21.07.2008)

UNIVERSITE D'ETE DE LA CFDT à Boissy-la-Rivière (Essonne):TABLE RONDE CHEREQUE, THIBAULT de la CGT et MARIA HELENA ANDRE de la CES

L'USE se déroule cette année à Bierville autour du thème : "Demain le syndicalisme".
Ce Jeudi 27 août se tient une table ronde avec François Chérèque, Bernard Thibault (secrétaire général de la CGT) et Maria-Helena André (Secrétaire générale adjointe de la Confédération Européenne des Syndicats) autour des défis du syndicalisme de demain.

face aux défis du syndicalisme de demain

Pour son université d’été, la CFDT se penche sur ce qui fait le cœur de son activité : le syndicalisme. Plus encore, elle veut jeter des ponts vers l’avenir. Démarche éminemment prospective qui repose sur l’expérience syndicale d’aujourd’hui, bousculée par des changements tant au sein des entreprises que sur un marché du travail de plus en plus segmenté entre des salariés vivant des conditions de travail et d’emploi très diverses et confrontés à des relations professionnelles transformées. À ces mutations se sont ajoutées celles provoquées par une crise financière et économique sans précédent et dont les effets s’inscrivent désormais sur le long terme.
La nouvelle donne législative n’est pas sans conséquence sur l’avenir du syndicalisme et l’évolution de la démocratie sociale. La loi sur le dialogue social de janvier 2007 oblige en principe le gouvernement à un préalable de négociation entre partenaires sociaux avant de proposer un texte de loi en matière sociale (relations du travail, de l’emploi ou de la formation professionnelle) au Parlement. Celle d’août 2008 sur la représentativité syndicale fait table rase de la vieille présomption irréfragable de représentativité pour baser la légitimité syndicale sur les élections professionnelles.
Travail en miettes, emploi qui ne préserve plus systématiquement de la précarité et de la pauvreté obligent au remodelage de l’action collective que notre modèle syndical doit intégrer. Le syndicalisme français est ainsi mis au défi de renouveler le dialogue social, de développer un syndicalisme de proximité, et le syndicalisme européen et international de prendre en compte la dimension sociale et celle du développement durable dans la mondialisation.
Durant l’université d’été, historiens, économistes, sociologues, philosophes, personnalités du monde politique ou encore militants du monde associatif apportent leur éclairage. La mise en perspective de pratiques syndicales d’autres pays concourt également à enrichir les points de vue.
Bien évidemment, l’Use ne vise pas à construire de nouveaux modes opératoires ni même à ébaucher des modèles pour le syndicalisme de demain. Il y a des congrès pour cela.
L’objectif des débats engagés mardi 25 août consiste à ouvrir des champs de réflexion et à armer l’analyse CFDT sur les mutations futures et ainsi à s’interroger sur les transformations à venir de nos sociétés, de l’entreprise dans ses périmètres d’activité, dans ses pratiques vis-à-vis du marché de l’emploi mais aussi du contexte économique, social et environnemental et des évolutions technologiques. Et finalement à comprendre comment le syndicalisme devra s’adapter à ces nouvelles donnes et redéfinir sa place, sa fonction et s on rôle dans le monde de demain.
Hervé Garnier, secrétaire national

CORSE: UN JOURNALISTE ENQUETE , SA VOITURE EXPLOSE


Corse : un journaliste enquête, sa voiture explose


Par Augustin Scalbert Rue89 27/08/2009 10H54



Le 26 aôut, vers 3 heures matin, la voiture du journaliste Enrico Porsia a explosé devant sa maison dans le village de Conca, près de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud). Cet attentat à l'explosif, non revendiqué, n'a pas fait d'autres dégâts et n'a blessé personne.
Porsia, directeur du site Amnistia.net -dont certains articles sont relayés sur le continent par Bakchich.info-, n'a pas la moindre idée des auteurs de l'attentat, et n'est pas en mesure de le lier avec l'une ou l'autre de ses investigations. Tout comme la gendarmerie qui a démarré une enquête sur ordre du parquet d'Ajaccio.
Interrogé sur le contexte de ce plastiquage, le journaliste français d'origine italienne raconte à Rue89 avoir reçu des « conseils amicaux » depuis qu'il a révélé l'automne dernier des irrégularités dans le projet de Plan d'aménagement et de développement durable de la Corse (Padduc), en mettant notamment en cause le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Corse (CTC), l'UMP Ange Santini, ainsi que le président UMP de l'assemblée de Corse, le député Camille de Rocca Serra. D'autre part, le journaliste pointait les ambiguïtés de certains nationalistes, officiellement opposés au plan.
« Un acte lâche, aux méthodes mafieuses »
Enrico Porsia avait révélé en septembre 2008 que le Padduc, un projet de l'exécutif corse, prévoyait le déclassement de terrains appartenant à Ange Santini, et d'autres au cousin germain de Camille de Rocca Serra. Situés sur le littoral, ils étaient jusqu'ici inconstructibles. Après déclassement, leur valeur pouvait grimper en flèche. Santini et Rocca Serra ont déposé plainte en diffamation contre Porsia.
Finalement, le Padduc n'a jamais été voté. Trop de scandales. La police a par exemple retrouvé un exemplaire de ce plan dans la voiture de Richard Casanova, un des « boss » présumés du gang de la Brise de mer, abattu en avril 2008.
Enrico Porsia constate que cet attentat est « un acte lâche, aux méthodes mafieuses » :
Reporters sans Frontières, qui a publié un communiqué, est sur la même ligne :
« Les tentatives d'intimidation de ce type sont un procédé lâche qui révèle le caractère criminel de l'organisation ou des individus qui en sont les auteurs. Nous espérons que les autorités traiteront cette affaire avec tout le sérieux nécessaire. »
Ce n'est pas la première fois qu'un journaliste est ainsi « intimidé » en Corse, loin s'en faut. Par exemple, à l'automne 2005, deux caméramen de France 2 et France 3 et un photographe de l'AFP avaient été molestés lors de manifestations contre la privatisation de la compagnie de ferries SNCM. Un journaliste du Parisien avait reçu des menaces de mort le visant, ainsi que sa famille. Le ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, s'était fendu d'une longue lettre à Reporters sans Frontières.
Enrico Porsia, lui, dément avoir été récemment « passé à tabac » par des militants nationalistes lors d'une manifestation à Bastia, comme l'affirme l'AFP. « J'ai juste reçu une petite tape sur l'arrière de la tête. »

mercredi 26 août 2009

Intranet de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole

Intranet de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole

CHEREQUE VEUT UN GOUVERNEMENT PLUS COMBATIF AVEC LES BANQUES

Chérèque (CFDT) veut un gouvernement plus "combatif" avec les banques
(AFP) –
PARIS — François Chérèque (CFDT) a estimé mardi sur Europe 1 que le gouvernement n'était "pas assez combatif vis-à-vis des banquiers" et qu'il fallait "interdire au niveau mondial" le système des bonus.
Invité à commenter l'attitude du gouvernement à l'égard des banques, le secrétaire général de la CFDT a répondu: "pas assez combatif vis-à-vis des banquiers".
"Comment voulez-vous, a-t-il enchaîné, qu'il n'y ait pas de radicalité dans les entreprises quand on voit que ceux qui sont responsables de cette crise, au départ, continuent ou recommencent à se mettre de l'argent plein les poches (...)".
"J'attends du gouvernement que, lors de la réunion du G20 à Pittsburgh en septembre, il dise: +on interdit au niveau mondial ce système de bonus et de rémunération qui met en danger l'économie mondiale+", a déclaré le leader syndical.
François Chérèque (CFDT) a par ailleurs estimé mardi, en réponse à Jean-Claude Mailly (FO), que celui qui romprait l'unité syndicale serait "désavoué par les salariés", se prononçant contre une grève générale de 24 heures réclamée par le leader de FO.
"Toutes ces choses-là se discutent. L'attitude de la CFDT en cette rentrée va être très claire: l'unité syndicale est soutenue par les salariés (...) et l'organisation syndicale qui va rompre cette unité syndicale, inévitablement, sera désavouée par les salariés", a déclaré sur Europe 1 le secrétaire général de la CFDT.
Comme avant les vacances, son homologue de FO s'est déclaré favorable à "une grève carrée de 24 heures", dans un entretien paru mardi dans Le Figaro.
"C'est pas aujourd'hui que je vais décider quel va être le type d'action à la rentrée", a affirmé M. Chérèque tout en jugeant que, "aujourd'hui (...), les salariés ne nous demandent pas d'organiser ce type de grève générale dans notre pays".
Il a toutefois rappelé que lorsqu'il y a "des problèmes importants dans les entreprises, les salariés n'hésitent pas à se mettre en grève". Commentant les actions radicales ou les menaces d'actions radicales dans des entreprises, François Chérèque a déclaré: "je ne crains pas des débordements", tout en trouvant "normal que les salariés fassent des appels au secours".
Selon M. Chérèque, le nombre d'inscriptions au chômage va "augmenter de façon catastrophique d'ici la fin de l'année", de sorte que "la rentrée ne peut pas bien se passer
(AFP)

mardi 25 août 2009

Jean Claude GAUDIN est ennuyé pour les catégories B :IFTS et IHTS peuvent se cumuler!

Question écrite n° 07546 de M. Jean-Claude Gaudin (Bouches-du-Rhône - UMP)
publiée dans le JO Sénat du 19/02/2009 - page 429
M. Jean-Claude Gaudin attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville sur le décret n° 2007-1630 du 19 novembre 2007, qui octroie des indemnités horaires pour travaux supplémentaires (IHTS) à l'ensemble des agents de catégorie B, ainsi que la possibilité de cumuler ces IHTS avec l'indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires (IFTS). Les IFTS et les IHTS, bien que de nature distincte, ont un objectif commun : la rétribution du travail supplémentaire (sur la base des heures réellement effectuées pour les IHTS et sur la base de l'importance des sujétions consenties pour les IFTS). Les deux dispositifs risquent ainsi de paraître redondants. Leur cumul risque également d'entraîner des disparités de rémunération des agents selon les moyens budgétaires de la collectivité territoriale pour laquelle ils travaillent. Il souhaiterait donc avoir des précisions sur le cumul de ces deux dispositifs. En particulier, il aimerait connaître le seuil de dépassement de la durée réglementaire du temps de travail à partir duquel les agents de catégorie B, bénéficiant déjà des IFTS, pourraient prétendre à percevoir également les IHTS.

Transmise au Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique
Réponse du Ministère du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État
publiée dans le JO Sénat du 20/08/2009 - page 1985

Le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État a pris connaissance avec intérêt de la question relative aux dispositions statutaires régissant les indemnités horaires pour travaux supplémentaires (IHTS) et les indemnités forfaitaire pour travaux supplémentaires (IFTS). Le cumul de l'IHTS et de l'IFTS a été rendu possible par le décret n° 2007-1630 du 19 novembre 2007 modifiant le décret n° 2002-60 du 14 janvier 2002 relatif aux IHTS et les décrets n° 2002-62 du 14 janvier 2002 relatif à l'IFTS des administrations centrales et n° 2002-63 du 14 janvier 2002 relatif à l'IFTS des services déconcentrés. Bien que l'IHTS et l'IFTS aient en commun la rémunération de travaux supplémentaires, ces deux indemnités répondent à des logiques différentes. Les IHTS sont accordées au vu des heures réellement effectuées et dûment comptabilisées. A cet égard, il convient de rappeler que la mise en oeuvre de moyens de contrôle conditionne le versement de cette indemnité. En outre, conformément aux dispositions du décret n° 2000-815 du 25 août 2000 relatif à l'aménagement et à la réduction du temps de travail dans la fonction publique de l'État et dans la magistrature, sont considérées comme heures supplémentaires les heures effectuées à la demande du chef de service dès qu'il y a dépassement des bornes horaires définies par le cycle de travail. Le seuil, à partir duquel des IHTS peuvent être versées, est donc déterminé à partir des bornes horaires définies par le cycle de travail de l'agent. Les IFTS rémunèrent le supplément de travail fourni et l'importance des sujétions correspondant à l'emploi exercé. Ces indemnités présentent un caractère forfaitaire dont le montant moyen annuel est défini selon le corps d'appartenance de l'agent et le grade qu'il détient ou selon l'emploi qu'il occupe. Ainsi, la détermination du montant des IFTS varie suivant le supplément du travail fourni tout au long de l'année et l'ampleur des sujétions auxquelles l'agent est confronté dans l'exercice de ses fonctions. Un agent de catégorie B peut bénéficier d'une part, au titre des IFTS, d'une rémunération indemnitaire durable du travail fourni et des sujétions auxquelles il est appelé à faire face et, d'autre part, au titre des IHTS, de la rémunération d'une charge de travail ponctuelle et nécessitant que des heures supplémentaires soient effectuées dans les conditions du décret n° 2002-60 du 14 janvier 2002. Les deux dispositifs ne sont pas redondants mais bien complémentaires, notamment en laissant, par leur combinaison, une plus grande latitude aux responsables des ressources humaines et aux managers pour améliorer l'attractivité de certains emplois.

jeudi 20 août 2009

Éoliennes : à nouveau, une « exception au principe »

Éoliennes : à nouveau, une « exception au principe »
JM. Joannes 15/07/2010 Publié dans : Billets juridiques
© R. Bourguet JM. Joannes
Alors que la loi Grenelle II a pour objectif l’installation d’au moins 500 éoliennes par an, un arrêt récent du Conseil d’Etat est particulièrement révélateur de la « dialectique » qui caractérise les débats, souvent houleux, autour de leur implantation.
Les populations refusent leur installation à proximité des habitations mettant en avant des nuisances, principalement visuelles, alors qu’au contraire, les lois d’aménagement du territoire, comme en l’espèce la loi « montagne », freinent toute installation d’équipement en dehors des zones urbanisées…
Le Conseil d’Etat était saisi de l’affaire suivante [1] : par deux arrêtés, le préfet de la Haute-Loire a délivré un premier permis de construire en vue de l’implantation de cinq éoliennes sur le territoire de la commune de Freycenet-la-Tour, et un second permis de construire en vue de la réalisation de trois éoliennes sur le territoire de la commune de Moudeyres. Ces permis sont attaqués au motif qu’ils auraient été délivrés en violation des dispositions de la loi « Montagne » qui tendent à « préserver les espaces, paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel et culturel montagnard ».
Opération d’urbanisationLe conseil d’Etat annule l’arrêt de la Cour administrative d’appel de Lyon qui avait considéré qu’eu égard à leurs caractéristiques techniques et à leur destination, l’implantation d’éoliennes ne constituait pas une « opération d’urbanisation » au sens du Code de l’urbanisme [2]. Selon le juge de cassation, au contraire, le législateur a entendu interdire toute construction isolée en zone de montagne et a limitativement énuméré les dérogations à cette règle.
ContinuitéStatuant sur le fond, le Conseil d’Etat rappelle que les décisions relatives à l’occupation des sols comportent les dispositions propres à préserver les espaces, paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel et culturel montagnard [3]. Et sous réserve de l’adaptation, du changement de destination, de la réfection ou de l’extension limitée des constructions existantes et de la réalisation d’installations ou d’équipements publics incompatibles avec le voisinage des zones habitées, l’urbanisation doit se réaliser en continuité avec les bourgs, villages, hameaux, groupes de constructions traditionnelles ou d’habitations existants.
Ces principes sont opposables à la construction d’éoliennes et, en l’espèce, eu égard au lieu d’implantation des éoliennes, l’opération d’urbanisation prévue n’est pas réalisée en continuité.
Équipement incompatibleCependant, il existe, des exceptions à ce principe de construction en continuité. Plus particulièrement, et en vertu de l’article L. 145-3 du Code de l’urbanisme, il peut être dérogé à la règle d’urbanisation en continuité pour les installations ou équipements publics incompatibles avec le voisinage des zones habitées. Dans les circonstances de l’espèce, eu égard à son importance et à sa destination, le parc éolien en cause doit être regardé comme pouvant bénéficier de cette dérogation.
Note 1:CE 16 juin 2010, req. n° 311840. [retour au texte]
Note 2:Code de l’urbanisme, art. L. 145-1 et s. [retour au texte]
Note 3:Code de l’urbanisme, art. 145-3 II [retour au texte]

dimanche 16 août 2009

Besoin de Lumière.

Marseille le 16 août 2009

« Papeete et Marseille même combat »

Sous ce titre, ambigu, et peu flatteur, dans ce court article du
«Le Canard enchaîné » -mercredi 12 août 2009-,
deux figures d’élus de notre république sont exposées :
· Gaston FLOSSE dit « Le papa de Papeete » bien connu pour ses liens d’amitié avec le Président Jacques CHIRAC, aurait dû, n’étaient ses relations « politicardes » être emprisonné, parce que jugé coupable de détournements de fonds,

· Sylvie ANDRIEUX, anciennement chargée, au Conseil Régional PACA, de la politique de la ville. Celle-ci, non jugée, devrait normalement bénéficier de la présomption d’innocence.

Le canard semble faire un parallèle avantageux pour l’un
dramatique, au sens de la justice, pour l’autre, car enfin les poids sont très différents.

Mon papa disait « Mangez ! C’est du pâté d’alouettes.
Enfin c’est un mélange de viandes.
Moitié-Moitié : un bœuf une alouette !

Si l’on entend notre classe Politique, semble-t-il marseillaise, c’est le même genre de
Moitié-moitié dont il est question :
Ces deux personnages seront considérés semblables en tous points !!?

« Le Canard enchaîné » - mercredi 12 août 2009 – rapporte le commentaire d’un
Sénateur UMP :
« On ne pouvait pas laisser embastiller Gaston !
Et, bientôt les députés devront faire la même chose avec
Sylvie Andrieux. »

Mon commentaire :
Il ne se passe pas un jour sans que je sois heureux de ne pas être embrigadé, au sein d’une quelconque structure politique.
Je suis même heureux d’avoir choisi mes camarades syndicalistes.

Explication :
(politique, grâce à ces « tordus », accepte le sens péjoratif ; c’est à dire : malgré la noblesse du mot,
ces soi-disant représentants du peuple parviennent à le rendre vil l)
Louis FABBRI

Patrouilleurs Enquêteurs: "Roulez couverts"

Mercredi 12 août 2009

Le Docteur Patrick PELLOUX
répète ce conseil

« Roulez couverts ! »



Cette semaine, cet ancien Urgentiste, intégré aujourd’hui au service du SAMU par la grâce de je ne sais qui, mais on l’a noté dans un coin de notre mémoire, qui avait alerté, avec raison, l’opinion publique sur la dangerosité de la canicule en 2003, répète ce conseil en direction des utilisateurs de
deux roues motorisés, groupe auquel il appartient :
« Même s’il fait chaud, je ne saurais trop vous conseiller de vous équiper d’un casque intégral, de mettre toujours des gants des chaussures… - CHARLIE HEBDO - »

Nous rappelons à la Direction de la Voirie, que nous avions, avant la création puis après celle-ci, préconisé une tenue vestimentaire adaptée pour nos « Patrouilleurs Enquêteurs » , ceci au nom de la
nécessaire sécurité à fournir à
tout employé de la
Communauté Urbaine de Marseille Provence Métropole.

vendredi 7 août 2009

"Les cyclistes doivent rester très vigilants."

NANTERRE (AFP) - 07/08/09 18:00

La juge d'instruction Catherine Giudicelli tuée dans un accident de Vélib' à Montrouge

La présidente de l'Association française des magistrats instructeurs (AFMI) Catherine Giudicelli, 43 ans, est morte vendredi matin dans un accident de la circulation alors qu'elle circulait en Vélib' à Montrouge (Hauts-de-Seine), a-t-on appris de source policière.

Il s'agit du premier accident mortel impliquant un Vélib' en banlieue depuis l'extension du système de vélo en libre service à la petite couronne parisienne fin mars
et du septième décès depuis son lancement à Paris en juillet 2007.

L'accident s'est produit aux alentours de 08H00, lorsque la victime a percuté un
camion de 19 tonnes qui tournait à droite, selon la source policière.
Mme Giudicelli était juge d'instruction au tribunal de grande instance de Paris après être passée par Créteil. Dans le Val-de-Marne, elle avait notamment mené l'enquête sur le meurtre de Sohane, cette jeune fille brûlée vive à 17 ans en 2002 dans une cité à Vitry-sur-Seine, ou sur le braquage d'un fourgon blindé en 2000 à Gentilly impliquant le
"roi de l'évasion" Antonio Ferrara.

Au titre de présidente de l'AFMI, elle était en pointe pour s'opposer à la
suppression de la fonction de juge d'instruction annoncée par le président
Nicolas Sarkozy début 2009.

Rappelons ses propos :

Catherine Giudicelli, présidente de l' l'Association française des magistrats instructeurs (AFMI) :

"La commission d'Outreau avait repoussé en 2006 la suppression du juge d'instruction au profit d'un juge de l'instruction en se fondant notamment sur des exemples étrangers (…)

Plutôt que de mettre en oeuvre ce qui a été voté par les parlementaires, on propose la suppression du juge d'instruction.

On fait fi de tout ce travail. Cette réforme, on la met au panier". La fonction de juge d'instruction, "spécialisée dans les affaires criminelles et complexes", est "une institution enviée par certains pays, notamment

en Italie, Grande-Bretagne ou en Asie (…)

Quelqu'un qui voit son dossier classé par le parquet peut avoir recours à un magistrat indépendant, le juge d'instruction (…)

Comment, le parquet qui a classé sans suite un dossier pourra-t-il être mobilisé par la suite après une plainte avec constitution de partie civile ?" (Déclaration à l'AFP, mardi 6 janvier)

Notre commentaire:

Il n’y a peut-être aucune relation entre : l’opposition de madame GIUDICELLI, à la volonté du Chef de l’Etat de supprimer la fonction de juge d’instruction, et sa rencontre mortelle avec, comme le disait Renaud en parlant de l’accident de COLUCHE, un « putain de camion ».


Pour notre part - Cfdt MPM-, lors de la dernière campagne des municipales de Marseille, nous avions proposé aux deux candidats de vérifier : " que la conduite des vélos en contresens de la circulation automobile soit pensée". Et bien entendu cette modification serait à mettre en œuvre au plan européen !

Mais, avant tout, que les professionnels de la route en parlent.

La ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie a réagi en saluant "l'engagement de Catherine Giudicelli au service de la justice de notre pays".


Dans un communiqué, la garde des Sceaux a adressé

"ses plus sincères condoléances à la famille de la victime et à ses proches ainsi qu'aux membres de l'association qu'elle présidait".


De son côté, l'adjointe PS en charge des transports à la mairie de Paris, Annick Lepetit a fait part de sa "vive émotion".


"Une fois de plus, l'accident est lié à une collision entre un cycliste et un poids lourd", a-t-elle relevé dans un commuiqué, notant que "l'angle mort des poids lourd a été la cause principale des accidents mortels en vélo à Paris".


Mme Lepetit rappelle que, depuis le lancement par la mairie de Paris de Vélib' (location de vélos en libre-service) le 15 juillet 2007, "il y a eu 11 accidents mortels concernant des cyclistes, dont 7 étaient des usagers de Vélib', alors même que 5,5 millions de trajets étaient effectués en Vélib'".

La statistique n'apporte rien, elle tente juste de relativiser
l'horreur de la mort d'une Jeune Femme.

Ce qui est totalement insupportable!!

mercredi 5 août 2009

Pourra-t-on regretter celui qui servait si bien...excepté, le Service Public


Le Directeur de la DIVOI a annoncé officiellement son départ du 2 allée de la voirie.


Il quitte la belle entreprise, fleuron des services aux usagers de la communauté Urbaine de Marseille Provence Métropole.

Sous son autorité, les services aux usagers sont moins directs, ils sont moins réactifs, ils sont passés de Qualité 600 à Qualité 250 ( les effectifs ont fondu de cette manière, pour servir aujourd'hui le réseau routier de 18 communes [autrefois une seule commune: Marseille, nécessitait la présence de 2,5 fois plus de personnel]).

Il a, ainsi, consciemment ou non, grandement contribué à détruire l'image de marque de cette Direction.

La mémoire de l'Entreprise, s'est, peu à peu, perdue, parce que le premier boulot d'un Véritable Chef, c'est de former et entretenir cette mémoire qui appartient à tous, vrai ciment de cohésion!

Pourvu que sa nouvelle lettre de mission ne l'envoie pas détruire une autre partie du Service Public auquel nous sommes tant attachés!

Modification de coordonnées

A nos amis Blogger, qui ont vainement essayé de joindre le correspondant du N° de mobile noté en bandeau. Il faut composer le 06 32 87 53 59 pour le joindre soit pour le féliciter,soit pour l'enguirlander.