mercredi 30 juin 2010

Loi Grenelle 2, des mesures qui vous concernent

Loi Grenelle 2, des mesures qui vous concernent
Le projet de loi d'application du Grenelle ( dit loi "Grenelle 2") entre dans sa dernière ligne droite. En passe d'être transmise au Conseil d'État, cette loi qui définit notamment des mesures réglementaires pour les bâtiments et les transports, vient de connaître ses derniers arbitrages.

Les mesures retenues
Le bonus-malus va 'étendre...
Comme annoncé, le bonus-malus écologique qui s'applique pour le moment aux seules voitures sera décliné à d'autres produits de grande consommation.
Si des biens comme les téléviseurs, les produits électroménagers ou les ampoules sont pressentis, le ministère de l'écologie devra fournir des études d'impact sur l'intérêt économique et le coût budgétaire avant de désigner les nouveaux produits concernés.
... et le malus augmenter pour les voitures polluantes !
Une réflexion est engagée sur les possibilités d'un malus annuel perpétuel de 260 euros pour les véhicules émettant plus de 250 grammes de CO2 par kilomètre.
Très débattu, l'abaissement du seuil à partir duquel un bonus est obtenu à l'achat d'une voiture (125 grammes de CO2 émis au kilomètre au lieu de 130) ne serait plus d'actualité.
Une taxe pour les poids-lourds
Cette taxe devrait s'appliquer à tous les camions de plus de 12 tonnes et, à partir de 2012, de plus de 3,5 tonnes sur le réseau routier national non concédé. Au total, 12.000 km de routes nationales sans péage seront concernés.
Les péages urbains, pour bientôt ?
Le gouvernement a décidé de donner la possibilité aux collectivités locales d'expérimenter un système de péage urbain à leur abord. Londres, Milan ou Stockholm expérimentent déjà cette mesure destinée à réduire le trafic et les émissions de CO2 en ville. La ville de Lyon serait déjà intéressée.
La rénovation thermique obligatoire pour 2027
A partir de 2012, les particuliers auront quinze ans pour faire la rénovation thermique de leurs logements et améliorer leur performance énergétique.
Un prêt à taux zéro écologique devrait les aider à mener ces divers travaux.
Les mesures rejetées ou en suspens

L'augmentation de la taxe de décharge et d'incinération destinée à changer les habitudes des entreprises et des ménages en matière de déchets.
La surtaxe sur les plus-values immobilières qui consiste à taxer les plus-values lors de la revente de logements ayant pris de la valeur grâce à la construction par l'État d'infrastructures aux alentours.
La hausse du versement transport payée par les entreprises aux collectivités locales pour les infrastructures de transports collectifs.
Un taux de TVA de 19,6 % au lieu de 5,5 % pour les produits jugés non écologiques utilisés à l'occasion des travaux d'intérieur.
Une taxe "pique-nique"concernant les produits jetables, comme les briquets ou les produits plastiques (couverts, assiettes) et destinée à changer les habitudes des restaurants spécialisés dans les ventes à emporter.

Port de Marseille : une passerelle symbole de (di)visions


Port de Marseille : une passerelle symbole de (di)visions
Par Julien VINZENT le 25 juin 2010
Et revoilà la passerelle. Ce charmant ouvrage, qui permet aux passagers de relier la gare maritime de la Joliette au J1, fait polémique depuis 2008. Une épine de 300 mètres de long et 12 mètres de haut dans le pied d’ »un Marseillais [qui] multiplie initiatives pour obtenir la destruction de cet édifice« , nous explique Métro. En bref : elle a selon lui été érigée à la va vite sans permis de construire au mépris des bâtiments historiques environnant et de la simple esthétique. Enfin, pas n’importe quel Marseillais : Eric Foillard, le promoteur de la rénovation de l’immeuble du Quai, situé pile en face, et entamée en 2008 justement.
Le site d’une pétition sur le sujet assure que « tous les Marseillais interrogés trouvent cette passerelle laide. On avait promis aux Marseillais qu’en démolissant la passerelle de l’autoroute, ils retrouveraient la vue sur la mer mais celle-ci a été remplacée par une passerelle piétonne d’un encombrement visuel plus important. » « On », c’est à dire Eric Foillard ? Car le contact renvoie à l’attaché de presse de sa société…
« Empêcher la ville de regagner son territoire »
Même s’il a pratiquement tout vendu, à 5000 euros environ le m2 on imagine que « les Marseillais » (qui sont à 50% des investisseurs) lui sont tombés dessus… Mais il assure que son combat n’est pas qu’une affaire d’intérêt : « je suis personnellement très investi dans la renaissance de ce quartier et je ne suis pas content quand les gens font n’importe quoi. Nous avons été les premiers à croire à la Rue de la République, on a plein d’autres projets dans le coin« , explique le gérant des Bureaux de la Joliette, qui a porté plainte en octobre 2009.
Pour lui, « cette passerelle est une ligne Maginot construite par le port dans le seul but d’empêcher la ville de regagner ses rivages, qu’on lui rende ses territoires. » C’est donc cela qui se cache derrière cette passerelle qui ne semble pas pressée d’être démolie ? « On ne rentre pas dans ce genre de polémique« , coupe court Claire Battedou, responsable de la communication du port.
Méga-yatchs et croisiéristes
Quelle est exactement la vision d’Eric Foillard ? « A Barcelone, les JO de 1992 ont été l’occasion de requalifier le port de concentrer les activités là ou ça a du sens. Mais là-bas, vous n’avez pas de Port autonome qui dit « je suis chez moi »… Connaissez-vous une ville moderne où l’usine est sur la place de la Cathédrale (de la Major, ndlr) ? A Marseille comme à Barcelone le territoire est une denrée précieuse et vous avez des hectares de terrain vides inutiles sur le port. Il y a certaines choses qui ont du sens, comme les bassins de radoub. Mais les ferries peuvent bien se décaler de 500 mètres vers le nord« .
Mais pour mettre quoi à la place ? « Vous trouvez normal que les croisiéristes arrivent au milieu des entrepôts de banane et qu’on les charge en vitesse dans des cars pour aller à Aix ou aux Baux-de-Provence ? Comme s’il n’y avait rien à voir à Marseille ! Il manque aujourd’hui 800 anneaux pour des méga-yacht en Méditerranée occidentale. 1 seul de ces bateaux, c’est 15 emplois à terre et 2 millions d’euros de retombées économiques par an. Le yatching, ce n’est pas juste un truc pour riches, c’est une industrie. Tout comme le tourisme. »
« Ca va être la croisette »
Cela se précise… Claire Battedou nuance un peu : « la plaisance ne rentre pas dans nos statuts. Mais depuis plusieurs années avec Euroméditerranée l’idée est de permettre une certaine porosité pour améliorer l’interface entre ville et port, malgré les règles internationales que nous devons respecter en tant que port. Pour que le port continue son activité au sol, le Silo d’Arenc et les Terrasses du Port sont construites sur un niveau supérieur, pour permettre un double usage. C’est aussi dans ce cadre que l’on a rétrocédé le J4 et une bande de 50 mètres pour l’aménagement du boulevard du Littoral. »
Pas suffisant visiblement transformer la Joliette en « Croisette »… A propos de la Rue de la République, Eric Foillard confiait en 2007 dans le Monde diplomatique : « ça va être magnifique, avec des pavés, des trottoirs en granit au sol, des arbres qui n’existaient pas, le tramway, plus ludique, plus aérien que le métro, plus l’Opéra, le deuxième Opéra de France, plus un multiplexe au bout du quai de la Joliette dont l’exploitant sera Luc Besson. Ça va être la Croisette. » Avec Marseille République, facade phocéenne du fond d’investissement Lone Star, il a été la fer de lance de cette « reconquête du centre-ville » : « sur un îlot vont s’implanter une dizaine d’enseignes de luxe, les françaises les plus prestigieuses. Quatre cent mille croisiéristes par an passent à Marseille, alors c’est une occasion à saisir pour les chaînes : descendre du bateau et avoir des enseignes modernes à distance piétonne… » Amen, aurait dit Jean-Claude Gaudin, dont la vision de l’avenir du port colle à merveille avec celle d’Eric Foillard. La prochaine fois que vous croiserez une passerelle, ne la jugez pas à sa beauté…

Le "flair" du préfet SAPPIN


le 7 septembre une journée nationale décidée par CFDT, CFTC, CGT, FO(1), FSU, Solidaires, Unsa, réunies le 29 juin 2010 au siège de la CFDT

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO(1), FSU, Solidaires, Unsa, réunies le 29 juin 2010 au siège de la CFDT, ont décidés d'une journée nationale de grèves et de manifestations, le 7 septembre, contre le projet injuste de réforme des retraites.
Ces dernières semaines, les salariés du public et du privé, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités se sont mobilisés de plus en plus massivement sur les retraites, notamment le 24 juin 2010. Ils ont réaffirmé leur opposition au projet de réforme injuste et inacceptable du gouvernement, notamment au report brutal des âges légaux à 62 et 67 ans qui pénalise particulièrement les salariés ayant commencé à travailler jeunes et ceux ayant eu des carrières chaotiques et incomplètes. Cette réforme n’apporte, par ailleurs, pas de réponse sur le plan de la pénibilité. Elle aggrave les inégalités entre les hommes et les femmes.
Les organisations syndicales dénoncent la campagne médiatique précipitée du gouvernement qui travestit la réalité du projet.
Cette réforme, une des plus dures d’Europe, arrive dans une situation économique dégradée où le chômage est en hausse continue et touche plus fortement les jeunes et les seniors. Les politiques de rigueur se généralisent dans toute l’Europe en aggravant les inégalités et hypothèquent fortement toute reprise.
Des initiatives intersyndicales viseront à interpeller le gouvernement et ses représentants, aux niveaux national et local, le 13 juillet, jour du Conseil des ministres qui adoptera le projet de loi. Durant l’été, les organisations syndicales interpelleront les parlementaires.
Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO(1), FSU, Solidaires, UNSA vont poursuivre leur action tout au long du processus législatif de la réforme des retraites.
Elles décident d’une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations le 7 septembre 2010, au moment où s’ouvrira le débat parlementaire. Elles appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités à construire ce jour une mobilisation d’ampleur.
29 juin 2010


(1) "Eh bé fatch de mon vié aaaah! " (Eh bien enfin il était temps!)

Le Conseil d’administration de l’Unedic, réuni le 29 juin, a voté une augmentation des allocations chômage de 1,2%.

Le Conseil d’administration de l’Unedic, réuni le 29 juin, a voté une augmentation des allocations chômage de 1,2%.

La CFDT, avec d’autres organisations syndicales, proposait une hausse de 2 %, au regard des évolutions récentes du Smic (+1,7 % sur un an) et de l’inflation (+1,6 %). Le patronat (Medef, CGPME, UPA) campait pour sa part sur 1 %. Après une suspension de séance, une proposition de revalorisation des allocations chômage de 1,2 % a été mise au vote et adoptée. Comme l’explique Laurent Berger, secrétaire national en charge de l’assurance-chômage, « la CFDT s’est abstenue lors de ce vote pour marquer sa déception face à cette revalorisation minimale »

Cependant, « la CFDT a pris ses responsabilités pour que les 2 353 000 demandeurs d’emploi indemnisés par l’assurance chômage voient leurs indemnités revalorisées. » Et Laurent Berger de conclure : « notre abstention a permis d’obtenir une augmentation des allocations. » En effet, une opposition à ce vote risquait d’entraîner une non-décision du Conseil d’administration de l’Unedic et donc aucune revalorisation des allocations chômage. Une revalorisation d'autant plus indispensable que le chômage, notamment des plus de 50 ans et des chômeurs de longue durée, ne cesse d'augmenter.

mardi 29 juin 2010

la réforme de la commission de déontologie (loi de 2007 et 2009 ) concerne en priorité les départs du public vers le privé des fonctionnaires

) la réforme de la commission de déontologie (loi de 2007 et 2009 ) concerne en priorité les départs du public vers le privé .ces fonctionnaires ou contractuels sont passibles de l
mais les saisines on été considérablement élargie (sens de la démocratie)
2) Article 432-13 du Code pénal;
Alinéa 1 - Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 Euros d'amende le fait, par une personne ayant été chargée, en tant que fonctionnaire ou agent d'une administration publique, dans le cadre des fonctions qu'elle a effectivement exercées, soit d'assurer la surveillance ou le contrôle d'une entreprise privée,

3) Mais la commission peut être saisie également dans le cas suivant
"- *La commission peut être saisie pour rendre un avis sur la compatibilité avec les fonctions précédentes de l'agent, de toute activité lucrative, salariée ou non, dans un organisme ou une entreprise privé ou dans une entreprise publique exerçant son activité conformément aux règles du droit privé dans un secteur concurrentiel* ou d'une activité libérale que souhaite exercer l'agent pendant un.......voir le suite dans le texte ci-annexé (1)

*L'article 17 de la loi n° 2009 - 972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique permet à son président de saisir la commission de déontologie, dans un délai de 10 jours à compter de l'embauche de l'agent ou de la création de l'entreprise ou de l'organisme privé.(auto saisine , comme la Halde)

Jusqu'à présent la saisine n'était possible que par l'agent ou par l'administration dont relève cet agent. *

- *En clair un agent ou un syndicat peut etnter de saisir directement le président de la Commission de déontologie

lundi 28 juin 2010

Depuis trois semaines: fuite de pétrole, d'un puits de forage offshore, dans le Golfe du mexique

Depuis 50 ans, de nombreux puits de forage, fuient dans le golfe de Guinée.

Le Président américain s'est ému, à juste titre, de la situation des riverains du golfe du Mexique, il ordonne à BP de nettoyer les dégats et de dédommager les populations sinistrées.

A côté de ça......A des milliers de kilomètres de la Louisiane, un autre golfe agonise ... LE GOLFE DE GUINEE

SEULE LA PRESSE POURRAIT LE SAUVER

« Plus rien de vivant ne bouge dans un monde noir et brun autrefois grouillant de crevettes et de crabes [ ... ]. Les pêcheurs maudissent leurs filets noirs de pétrole [ ... ]. De jeunes enfants nagent dans l'estuaire pollue [ ... ]. Le marais est désert et silencieux, sans même un chant d'oiseau. » Ce reportage, terrifiant, était
Ie 16 juin dernier en une du New York Times. Golfe du Mexique ? Non, golfe de Guinée. Delta du fleuve Niger, pas du Mississippi. Mangrove africaine qui a nourri les populations pendant des siecles grâce a l'abondance de ses poissons, de ses coquillages, de sa vie sauvage. Adam Nossiter, chef du bureau du NYT
en Afrique de l'Ouest, révèle des chiffres accablants : « Le delta
du Niger, ou la richesse du sous-sol est inversement proportionnelle a la pauvreté de la surface, a endure !'équivalent d'un Exxon Valdez [pollution de l'Alaska en 1989, NDLR] chaque année depuis cinquante ans. » Pollution tranquille, silencieuse, insidieuse.
Les puits fuient, les pipe-lines rouillent. Les compagnies
ne s'appellent pas BP mais Royal Dutch Shell ou Exxon Mobil. Peu importe. Elles ont les mêmes arguments: c'est la faute a pas de chance. Ou plus exactement « aux voleurs et aux saboteurs ». « Seulement 2 % des fuites » sont dues a des problèmes d'installation ou des erreurs humaines, prétend même la porte-parole de Shell a Lagos. Bien sur ... Le jour de la publication
de cet article du New York Times, Barack Obama obtenait, pour la mangrove américaine, les excuses de BP et la création
d'un compte séquestre dote de 20 milliards de dollars. La veille, Ie président américain, dénonçant une « philosophie » hostile a
toute régulation, avait annonce de « meilleures réglementations » et un « plan de restauration du golfe ». Et il engageait ses compatriotes a une « mission nationale » : Ie deve10ppement
de nouvelles énergies, qu'il comparait aux grands defis du passe, conquête de la Lune ou mobilisation pour la Seconde Guerre mondiale ... Quellien entre ces deux informations, la déréliction du golfe de Guinée et Ie défi d'Obama ? La réponse est dans l'article d'Adam Nossiter ; « Que Ie désastre du golfe du Mexique ait pétrifié un pays et un president qu'ils admirent tant est un sujet d'étonnement pour les gens ici », constate-t-il, avant de rapporter les propos d'un responsable local; « Obama se préoccupe de cette catastrophe-la, personne ne se préoccupe de la notre. Nous n'avons pas de medias internationaux pour parler de nous, alors tout
Ie monde s'enfiche.» Propos de bon sens. Que la vivacité
de la démocratie soit liée a la bonne sante de la presse est plus que jamais une évidence: les Américains ont beau avoir élu
Ie président Ie plus sensible aux questions sociales et environnementales qu'ils aient jamais eu, Barack Obama n'a trouve la force de résister aux lobbies pétroliers et de revenir
sur des concessions antérieures que sous la pression médiatique. Cette pression ne doit pas faiblir. Mais elle do it surtout devenir planétaire. Et pour cela, Internet est nécessaire mais n'a de sens qu'avec Ie maintien d'une grande presse quotidienne. Face a la rapacité des compagnies pétrolières occidentales, exploitant l'impéritie ou la faiblesse des Etats africains, notre responsabilité citoyenne est immense. VINCENT REMY

réduction déficits publics, le gouvernement appelle les salariés à faire preuve de courage, alors qu'il en manque lui-même sur la fiscalité

En matière de réduction des déficits publics, la CFDT regrette que le gouvernement appelle les salariés à faire preuve de courage, alors qu’il en manque lui-même sur la fiscalité.
« Le gouvernement appelle les salariés à faire preuve de courage, alors qu’il en manque lui-même sur la fiscalité. » La réaction de Véronique Descacq, secrétaire nationale en charge des questions économiques, en dit long sur l’appréciation de la CFDT concernant les annonces du Premier ministre sur la réduction des déficits publics. En effet, « Comme pour la réforme des retraites », les salariés, « qui ont déjà été durement touchés par la crise, vont faire les frais de la suppression des mesures de relance et de la restriction des dépenses sociales ».
La CFDT maintient au contraire « son exigence d’abrogation du bouclier fiscal » et « la création d’une sixième tranche d’imposition pour les revenus les plus élevés ». Plus généralement, Véronique Descacq se dit « préoccupée par les conséquences des plans d’austérité adoptés en Europe : leurs effets cumulés en 2011 vont amputer la maigre reprise économique ». C’est pourquoi la CFDT réaffirme qu’« il faut réduire les déficits publics dans le cadre d’actions coordonnées en Europe et sans remettre en cause les prémices du retour de la croissance ».
N.B.


Nicolas


BALLOT

samedi 26 juin 2010

Les Ordres donnés aux subalternes!

Le supérieur hiérarchique donnant un ordre, à un employé , sachant que cet ordre est entaché d'une faute, ne devrait-il pas porter l'entière responsabilité de la malversation?

Rappel :


"L'obligation d'obéir à sa hiérarchie

Art. 28 Loi n°83.634 du 13/07/83. Tout fonctionnaire "doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l'ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public." Le refus d'obéissance équivaut à une faute professionnelle. La subordination hiérarchique impose également de témoigner de la déférence à ses supérieurs, de se soumettre au contrôle hiérarchique de l'autorité supérieure compétente et de faire preuve de loyalisme dans l'exercice de ses fonctions. Le devoir d'obéissance impose enfin au fonctionnaire de respecter les lois et règlements de toute nature."


II°

Article 40 du code de procédure pénale


Modifié par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 - art. 74 JORF 10 mars 2004
Le procureur de la République reçoit les plaintes et les dénonciations et apprécie la suite à leur donner conformément aux dispositions de l'article 40-1.
Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs.

vendredi 25 juin 2010

Visite rendue et...compte rendu

Ce sont Messieurs Ludovic GIRARD, Directeur de Cabinet de Madame Samia GHALI, Maire de Secteur Marseille 15/16, accompagné de Monsieur Rachid THIGLIT, Adjoint Jeunesse, Vie Associative et Sociale, qui viennent de passer au local Cfdt MPM au 13 place CANOVAS.

C'est effectivement à mon invitation qu'ils sont passés, ils ont d'un seul coup d'oeil vu notre "pied à terre" syndical.
Ils ont bien noté que c'est MPM qui nous loge et nous fournit les machines et consommables, qui nous permettent de communiquer et derépondre aux préoccupations de tous nos collègues, syndiqués ou non.

Messieurs GIRARD et THIGLIT, récupéreront volontiers, ce local après qu'une meilleure solution MPM, proximité plus centrale, accès plus simple, nous soit fournie.

CONGE PARENTAL

Définition Le congé parental est un congé non rémunéré durant lequel l'agent bénéficiaire cesse totalement son activité professionnelle pour élever un enfant. Il peut être accordé : * à la mère : o après un congé de maternité et jusqu'au 3ème anniversaire de l'enfant, o après un congé d'adoption et jusqu'au 16ème anniversaire de l'enfant, * ou au père : o après la naissance et jusqu'au 3ème anniversaire de l'enfant, o après un congé d'adoption et jusqu'au 16ème anniversaire de l'enfant. Bénéficiaires Le bénéfice du congé parental est ouvert aux : * fonctionnaires (stagiaires et titulaires), * agents non titulaires qui justifient, à la date de naissance ou de l'arrivée de l'enfant adopté au foyer, d'au moins une année continue de services. Durée du congé Principe Le congé parental s'achève au plus tard au 3ème anniversaire de l'enfant. S'il s'agit d'un enfant adopté ou confié en vue de son adoption, le congé prend fin : * 3 ans au plus à compter de l'arrivée au foyer de l'enfant si celui-ci est âgé de moins de 3 ans, * 1 an au plus à compter de l'arrivée au foyer de l'enfant si celui-ci est âgé de plus de 3 ans et de moins de 16 ans. Prolongation Si une nouvelle naissance ou adoption intervient dans le foyer pendant le congé parental, celui-ci peut être prolongé au maximum jusqu'au 3ème anniversaire du nouvel enfant, ou, en cas d'adoption, jusqu'à l'expiration du délai prévu selon l'âge de l'enfant adopté (1 ou 3 ans). Fin anticipée L'agent placé en congé parental peut demander d'écourter ce congé en cas de motif grave (notamment en cas de baisse importante des revenus du foyer). Le congé cesse de plein droit en cas de décès de l'enfant ou de retrait de l'enfant placé en vue de son adoption Conditions d'attribution Le congé parental est accordé de droit à l'occasion de chaque naissance ou adoption, sur simple demande, à la mère ou père. Il est accordé par périodes de 6 mois renouvelables, sauf dispositions particulières prévues pour certaines catégories de personnels. La dernière période de congé peut être inférieure pour tenir compte des durées maximales de congé (3ème anniversaire de l'enfant, 1 ou 3 ans en cas d'adoption). *Attention :* pour les agents non titulaires de la fonction publique hospitalière, le congé parental est renouvelé par tacite reconduction jusqu'au terme des durées maximales prévues ; l'agent qui souhaite écourter son congé parental doit en avertir son administration un mois avant l'expiration de la période de 6 mois en cours. Demande de congé Demande initiale Le congé parental est susceptible d'être demandé à tout moment au cours de la période y ouvrant droit. Ainsi, la mère n'est pas obligée de prendre un congé parental immédiatement après son congé de maternité ou d'adoption ; elle peut reprendre son activité entre temps. La demande initiale de congé doit être présentée à l'autorité administrative dont relève l'intéressé au moins un mois avant le début souhaité du congé (2 mois pour les fonctionnaires hospitaliers). Renouvellement Les demandes de renouvellement (tous les 6 mois) doivent être adressées 2 mois au moins avant l'expiration de la période de congé parental en cours, sous peine de cessation de plein droit du congé. Le congé parental peut être partagé entre les parents : à l'expiration de l'une des périodes de 6 mois, l'agent bénéficiaire peut renoncer à son congé au bénéfice de l'autre parent, pour la nouvelle période de congé à venir. Droits de l'agent en congé Rémunération Pendant le congé parental, l'agent n'est plus rémunéré. Il peut, s'il en remplit les conditions, bénéficier du complément de libre choix d'activité. Avantages liés à l'ancienneté Le fonctionnaire conserve ses droits à l'avancement d'échelon, réduits de moitié. Les agents non titulaires bénéficient également de la prise en compte pour moitié de la durée du congé parental dans la détermination des avantages liés à l'ancienneté. Formation Les fonctionnaires et agents non titulaires en congé parental peuvent bénéficier, à leur demande, de certaines formations (formation continue, préparations aux concours et examens de la fonction publique, ...). Durant les formations, les agents restent placés en congé parental. Le temps passé en formation ne vaut pas temps de service effectif et n'ouvre droit à aucune rémunération, ni indemnité. Retraite Le congé parental est pris en compte pour la constitution des droits à pension au titre des enfants nés ou adoptés depuis le 1er janvier 2004, dans la limite de 3 ans par enfant. Contrôle de l'administration L'autorité administrative qui a accordé le congé parental peut faire procéder aux enquêtes nécessaires pour s'assurer que l'activité du bénéficiaire est réellement consacrée à élever l'enfant. Si le contrôle révèle que le congé n'est pas utilisé à cette fin, il peut y être mis fin après que l'intéressé ait été invité à présenter ses observations. (1) Fin du congé Fonctionnaires A l'issue de son congé, le fonctionnaire est réintégré de plein droit, au besoin en surnombre, par son administration, dans son corps ou cadre d'emplois d'origine. Il est réaffecté dans son emploi ou dans un emploi le plus proche de son dernier lieu de travail ou, s'il le demande, dans un emploi le plus proche de son domicile. Agents non titulaires Sous réserve que son contrat n'ait pas pris fin, l'agent non titulaire est réintégré : * dans la fonction publique d'Etat, au terme de son congé parental ou au plus tard un mois après, sur son précédent emploi, ou sur un emploi équivalent, le plus près possible de son dernier lieu de travail, assorti d'une rémunération au moins équivalente, * dans la fonction publique territoriale, de plein droit, au besoin en surnombre, dans son ancien emploi ou dans un emploi le plus proche de son dernier lieu de travail ou, s'il le demande, de son domicile, lorsque celui-ci a changé, * dans la fonction publique hospitalière, au terme du congé parental ou d'une période de 6 mois, s'il a demandé à écourter son congé, sur son précédent emploi dans la mesure permise par le service. Dans le cas contraire, il est licencié et dispose d'une priorité de réemploi dans son établissement pour exercer des fonctions similaires assorties d'une rémunération équivalente. Références * Code des pensions civiles et militaires de retraite : article L9 * Décret n° 85-986 du 16 septembre 1985 relatif au régime particulier de certaines positions des fonctionnaires de l'Etat et à certaines modalités de mise à disposition et de cessation définitive de fonctions : Articles à consulter : 52 à 57 * Décret n° 86-68 du 13 janvier 1986 relatif aux positions de détachement, hors cadre, de disponibilité et de congé parental des fonctionnaires territoriaux : Articles à consulter : 29 à 34-1 * Décret n° 88-976 du 13 octobre 1988 relatif à certaines positions des fonctionnaires hospitaliers : Articles à consulter : 40 à 44 * Décret n° 86-83 du 17 janvier 1986 relatif aux dispositions générales applicables aux agents non titulaires de l'Etat : Article à consulter : 19 * Décret n° 88-145 du 15 février 1988 pris pour l'application de l'article 136 de la loi du 26 janvier 1984 modifiée et relatif aux agents non titulaires de la fonction publique territoriale : Articles à consulter : 14, 33, 35 * Décret n° 91-155 du 6 février 1991 relatif aux dispositions générales applicables aux agents contractuels de la fonction publique hospitalière : Articles à consulter : 18, 30, 31 * Décret n°2003-1306 du 26 décembre 2003 relatif au régime de retraite des fonctionnaires affiliés à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales : Article à consulter : 11 Compléments Pour en savoir plus Prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE) : complément de libre choix d'activité (CLCA) Caisse nationale des allocations familiales (CNAF)

Ville de Marseille, visite du Dir. Cab. de Samia Ghali, Maire de secteur 15/16

Ce jour, Vendredi 25 Juin 2010, à 11 heures 30 minutes, le Directeur de Cabinet de Madame Samia GHALI, visitera notre local syndical situé à Saint Antoine, à 12 kilomètres du centre ville.

Notre organisation syndicale Cfdt MPM est logée au 13 de la place CANOVAS.
Elle y occupe un local de moins de vingt mètre carré.
MPM nous y a installé deux ordinateurs,ainsi qu'une photocopieuse/fax.
MPM nous assure aussi le nettoyage du local, ancien cantonnement des ouvriers de la Direction de la Propreté Urbaine.

Nous ne connaissons pas la raison essentielle de cette visite, peut être que ce local est convoité par la Mairie - annexe?
Peut-être que l'équipe de Madame Samia GHALI souhaite nous proposer un local plus vaste, mieux situé, enfin plus aisé d'accès?

Accès plus aisé?...... C'est vrai que la nouvelle gare TER est située à une volée de caillou de la place CANOVAS.

Peut-être que l'équipe de Madame Samia GHALI souhaite nous offrir le remboursement des allers-retours du Centre-ville à Saint-Antoine?

Mais trève de conjectures, je vous promet de tout vous raconter, dès que cette personne sera repartie après sa visite.

jeudi 24 juin 2010

Manif contre la réforme des retraites : forte mobilisation en région


Manif contre la réforme des retraites : forte mobilisation en région



Réforme des retraites : entre 14 500 (selon la police) et 120 000 (selon les syndicats) personnes ont manifesté ce jeudi matin à Marseille. Une mobilisation plus forte que la précédente.
Photo Patrick Nosetto


Dernière mise à jour : 14h21Une nouvelle journée d'action nationale contre le départ à la retraite à 62 ans s'est tenue ce jeudi, avec une forte mobilisation dans plusieurs villes de la région.
A Marseille, le cortège s'est élancé vers 11h30 en direction de Castellane avec en tête l'intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FSU, Unsa et Solidaires. FO, comme à son habitude, ne s'est pas joint au mouvement. Selon les syndicats, il y aurait 120 000 manifestants. La police n'en annonce que 14 500. Pour cette manifestation contre la réforme des retraites, la mobilisation semble importante, beaucoup plus que la précédente le 27 mai dernier. A Arles, un millier de personnes ont rejoint le cortège boulevard des Lices. Les slogans scandés : "Nico, du boulot au tombeau, non merci !", "Retraités oui, maltraités, non", 'L'hôpital, un avenir à soigner". Il n'y a pas que le service public qui est représenté, le privé s'est, lui aussi, mobilisé.A Avignon, de 20 à 30 000 manifestants selon les syndicats, 7 500 selon les forces de l'ordre : en tout cas, la manifestation de ce jour a rempli les rues de la ville à tel point que le circuit des manifestants s'est avéré trop court. A hauteur de la rue Joseph-Vernet, la tête du cortège vient de rejoindre la queue du cortège... Claude Haut, président du conseil général de Vaucluse, fait partie des manifestants.A Manosque, ils étaient environ 1000 manifestants à avoir défilé dans les rues. Parti de la Porte Saunerie, le cortège s'est dispersé au rond-point Chaumat. A Digne, la manifestation est aussi sur le point de se terminer : les 2000 manifestants, dont beaucoup de femmes grâce à la participation de l'association Femmes solidaires, arrivent en ce moment à la préfecture. Beaucoup d'élus municipaux mais aussi généraux et régionaux se sont joint au cortège.A Gap, 2500 manifestants selon les syndicats et 1500 selon la police se sont réunis ce matin dans le centre de Gap pour exprimer leur mécontentement, soit une influence importante pour la ville des Hautes-Alpes. A Briançon aussi, la mobilisation a été forte, puisque 300 personnes ont battu le pavé.

Retour sur les retraites :qu'en est il du "rapprochement public privé"?

Les règles des secteurs public et privé vont être rapprochées
publié le 16 juin 2010
En plus du report à 62 ans de l'âge légal de départ, le gouvernement revient sur certains dispositifs de retraite qui n'existaient que dans la fonction publique. Sa principale décision est de relever le taux de cotisation des agents pour l'aligner sur celui des salariés du privé. Les syndicats dénoncent la baisse du pouvoir d'achat qui s'en suivra.
Le gouvernement a choisi de placer la réforme des retraites "sous le signe de l'équité", notamment entre les secteurs privé et public. Un objectif qui justifie plusieurs mesures visant spécialement la fonction publique qu'a dévoilées, ce 16 juin, Eric Woerth, ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique. Elles viennent compléter la mesure majeure de la réforme, le report de l'âge légal de départ, à 62 ans en 2018 (mensonge selon la CFDT c'est en 2016) , pour tous les salariés, du privé comme du public.
Relèvement du taux de cotisation :
La principale décision visant spécialement la fonction publique concerne le relèvement progressif du taux de cotisation retraite : il passera de 7,85% à 10,55% en 2020, soit un niveau identique à celui du secteur privé. "Au terme de ce rattrapage (…), il aura été mis fin à une différence majeure en matière de retraite entre la fonction publique et le privé", a souligné le ministre. Ses services ont calculé que cet alignement représenterait "en moyenne 6 euros par mois pour l'agent, chaque année pendant 10 ans" (c'est en réalité 45 € qui sera prélevé à terme par mois ! sur un salaire de 1500€/mois ; 130 €/mois pour la catégorie A en fin de carrière du fait du "plafonnage" ) . La cotisation salariale serait ainsi majorée de 4 euros par mois pour un agent de catégorie C, de 5 euros pour un agent de catégorie B et de 7 euros pour un agent de catégorie A.
Les syndicats dénoncent quant à eux unanimement une atteinte au pouvoir d'achat des fonctionnaires. Ainsi, la FSU assure que les fonctionnaires vont voir leurs salaires nets "baisser de façon sensible, de l'ordre d'un jour de salaire par mois à terme". Les organisations syndicales demandent que la mesure soit compensée par une hausse des salaires ou que son coût soit pris en charge par les employeurs.
En ce qui concerne le mode de calcul de la retraite, le gouvernement a fait le choix, en revanche, de ne pas revenir sur la règle des six derniers mois de la carrière – contre les 25 meilleures années dans le privé. Le maintien de ce principe ne faisait guère de doute : le gouvernement avait très tôt acté le fait que, contrairement aux retraites du privé, celles des fonctionnaires n'intègrent pas les primes.
Autre spécificité de la fonction publique qui, au nom de l'équité, va disparaître dès 2012 : la possibilité qu'ont les parents d'au moins trois enfants de partir à la retraite après 15 ans de service. Instauré en 1924 pour favoriser la relance de la natalité, le dispositif bénéficie chaque année à 15.000 fonctionnaires. Mais aujourd'hui, il serait utilisé le plus souvent comme "préretraite", que les bénéficiaires choisissent parfois de cumuler avec une activité professionnelle dans le secteur privé.
De plus, la Commission européenne a contesté sa légalité.
Troisième et dernière mesure, les conditions du minimum garanti de la fonction publique seront alignées sur celles du minimum contributif qui prévaut dans le privé.
Cela signifie que pour toucher ce minimum de 1.067 euros, les agents devront non seulement avoir atteint l'âge d'ouverture des droits à pension, mais en plus avoir tous leurs trimestres (ce qui n'est pas obligatoire aujourd'hui).
Le montant du minimum garanti n'est, lui, pas remis en cause et reste supérieur à celui du privé (897 euros).

La pénibilité reconnue individuellement :
Les mesures de "convergence" entre le public et le privé doivent contribuer au financement des retraites à hauteur de 4,9 milliards d'euros en 2020. Soit légèrement plus que les nouvelles taxes qui pèseront sur les revenus du capital, les ménages aisés et les entreprises - dont le produit serait de 4,6 milliards dans dix ans. La mesure phare de la réforme, le report de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, devrait quant à lui, en 2018, faire rentrer 18,6 milliards de recettes supplémentaires, soit la moitié du déficit des retraites.
La mesure sera d'autant plus "efficace", indique le gouvernement, qu'elle s'accompagnera d'une augmentation identique de l'âge de départ des personnels en catégorie active (donc de 50 à 52 ans et de 55 à 57 ans) et de l'âge à partir duquel un salarié obtient nécessairement sa retraite à taux plein. Fixé aujourd'hui à 65 ans, il sera à 67 ans en 2023.
Toutefois les personnes qui ont débuté leur carrière avant 18 ans pourront continuer à partir à la retraite à 60 ans, comme le prévoit aujourd'hui le dispositif "carrières longues".
Par ailleurs, l'âge de départ à la retraite restera fixé à 60 ans pour ceux qui ont exercé des tâches pénibles.
La pénibilité sera reconnue individuellement à toute personne qui souffrira d'une incapacité égale ou supérieure à 20% ayant donné lieu à l'attribution d'une rente pour maladie professionnelle.
"La réforme ouvre donc un droit nouveau", a souligné Eric Woerth. "Les cas pris en compte au titre de la pénibilité seront réduits à une infime minorité", dénonce la FSU.

Actualités Challenges < Politique Economique 24.06.2010 | 15:05

Actualités Challenges < Politique Economique 24.06.2010 15:05
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"Autour des 2 millions de manifestants" (CGT)

L'intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires, CFTC) dénonce le projet gouvernemental de réforme des retraites qu'elle considère comme injuste.

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(c) AFP Défilé du 1er mai à Paris
Les principaux secteurs d'activités touchés par la grève
Interview de... Jean-Louis Malys (CFDT) : "La réforme des retraites est un habillage"
Vidéo
Vidéos INA/Challenges.fr : Quand la France se mobilise sur les retraites
Photo
Diaporama : "Les retraites en 10 grandes dates"
Vers une modification des retraites des agriculteurs
L'intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires, CFTC) a appellé à une journée de grève et de manifestations, jeudi 24 juin. Elle veut ainsi protester contre le projet gouvernemental de réforme des retraites après avoir constaté "que le gouvernement persiste et signe dans son projet injuste sur les retraites". Elle reproche notamment au gouvernement de reculer à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite, actuellement fixé à 60 ans, un seuil que les syndicats ne veulent pas voir évoluer.
Forte mobilisation
Selon le patron de la CGT, Bernard Thibault, la mobilisation est de "haut niveau", avec "autour des 2 millions" de manifestants, un chiffre approchant des estimations de François Chérèque. Le secrétaire général de la CFDT a par ailleurs estimé jeudi matin sur RTL que "l'important c'est de montrer que la mobilisation est beaucoup plus importante que celles de ces dernières semaines, ce qui montre que les salariés sont en train de se rendre compte que cette réforme est injuste", a-t-il ajouté. La dernière manifestation, le 27 mai, avait rassemblé 395.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, 1 million selon les organisateurs.Plusieurs milliers de personnes ont commencé à manifester peu après 14h15 à Paris alors qu'ils étaient plus de 120.000 à avoir manifesté à Marseille (14.500 selon la police) et plus de 25.000 à Lyon selon les syndicats (11.000 selon la préfecture). 18,71% des agents de la fonction publique d'Etat, 13% de ceux de la fonction publique territoriale, et 12,5% de la fonction publique hospitalière, étaient en grève à la mi-journée, selon un communiqué du ministère de la Fonction publique.Dans le détail, la grève touchait à la SNCF 39,8% des cheminots, selon la direction. La CGT parle de 46%. Dans les transports urbains, le service était très affecté à Lille, Bordeaux et Clermont-Ferrand, et moyennement perturbé à la RATP en Ile-de-France. La direction de la RATP a ainsi recensé 18% de grévistes, deux fois plus que le 27 mai. Les enseignants étaient 31,9% à faire grève dans les écoles et 10,3% dans le secondaire (dont 18,7% en collèges), selon les chiffres du ministère de l'Education nationale, alors que les lycées sont peu touchés du fait de l'organisation du baccalauréat. Quelque 19,86% de postiers étaient également en grève, a annoncé la direction dans un communiqué, contre 12,80% le 27 mai dernier. Dans l'audiovisuel public, la mobilisation était également forte en fin de matinée. La direction de France Télécom a recensé de son côté quelque 29,29% de grévistes dans le groupe aux 100.000 salariés.
Les Français résignés
Les Français expriment en majorité (68%) du "soutien" ou de la "sympathie" envers les manifestations organisées, contre 14% de personnes "opposées" ou "hostiles" et 16% d'"indifférents", selon un sondage CSA paru jeudi dans L'Humanité.Toutefois, dans un sondage Ifop paru mercredi dans Le Figaro, plus de la moitié des Français (58%) jugent "acceptable" le report de l'âge légal de départ à la retraite. Or, le 22 juin, ils étaient 56% à se déclarer hostiles à la réforme des retraites et les deux-tiers (67%) à considèrer que la politique économique du gouvernement est "mauvaise", selon le baromètre BVA-Absoluce-Les Echos-France Info.Le ministre du Travail Eric Woerth a déclaré mercredi qu'"il y a encore à travailler, à concerter, à négocier", notamment sur la prise en compte des critères de pénibilité dans le calcul des retraites, sur les carrières longues et sur les polypensionnés, comme le souhaite le président de la République. Nicolas Sarkozy a affirmé mardi qu'il serait "très attentif au fait qu'on maintienne le dialogue" avec les syndicats, sans toutefois remettre en cause le calendrier de la réforme, dont l'examen au Parlement débutera en septembre. Certaines concessions sont envisagées. Selon le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire, le gouvernement s'est dit "prêt à examiner" le calcul de la retraite des agriculteurs sur la base des 25 meilleures années, comme le revendique la profession.

Les réactions (4)
Par vertaco : 24.06.10 à 14h45
Alerter
l'isere fait le plein a Grenoble c'est impressionnant .Autant que pour les dernieres manifs contre le CPE.Enormément de salariés du privé c'est ENORME!!

Plus de 120.000 personnes ont été recensés à Marseille contre la réforme des retraites

AFP
Plus de 120.000 personnes ont été recensés à Marseille contre la réforme des retraites, a-t-on, également, appris auprès des syndicats. Le chiffre officiel est encore inconnu. La mobilisation contre le projet gouvernemental de réforme des retraites apparaissait plus importante jeudi 24 juin dans l'Ouest que lors des journées d'actions précédentes, selon les premiers chiffres recueillis.


COMPTAGE VOUS AVEZ DIT?

Les différentes méthodes de comptage pendant les manifestations
LEMONDE.FR 18.03.09 12h50 •
if ( undefined !== MIA.Pub.OAS.events ) {
MIA.Pub.OAS.events["pubOAS_topRight"] = "pubOAS_topRight";
}
Vos réactions
CLAUDE P.CLAUDE P. :--> Il fut un temps où chaque grande manifestation était filmée et photographiée en vue aérienne. Ces photos et films se retrouvaient dans la presse et au 20 h. On peut facilement compter sur un écran des personnes photographiées à la verticale, cette technique est régulièrement pratiquée dans différents domaines scientifiques.Depuis 2002, plus rien, aucune image. C’est dommage ... et aussi curieux...Ne trouvez-vous pas ?Le Monde accepterait-il de publier une photo aérienne du 19 mars dernier

Les fonctionnaires mères de 3 enfants doivent faire un choix rapide

Les fonctionnaires mères de 3 enfants doivent faire un choix rapide
Quinze mille femmes profitent chaque année de la possibilité qui leur est offerte de partir en retraite à tout âge.
La possibilité pour les fonctionnaires mères de trois enfants de partir en retraite à tout âge, à condition d'avoir effectué quinze ans de service, sera supprimée par la réforme des retraites. 15.000 femmes en profitent chaque année, pour un coût de plusieurs centaines de millions d'euros.
En revanche, le mode d'extinction du dispositif est controversé. Les femmes remplissant les deux critères requis avant le 1er janvier 2012 pourront encore en bénéficier. Mais les conditions financières seront nettement moins favorables pour toutes celles qui déposeront leur demande à partir du 13 juillet prochain, jour de la présentation du projet de loi en Conseil des ministres. L'article 18 du texte prévoit en effet que, dès cette date, ce sont les règles de retraite en vigueur pour l'année de naissance de la mère qui compteront, et non plus celles de l'année où elle a rempli la double condition de nombre d'enfants et de durée de service.Dispositions protectricesConcrètement, «jusqu'ici, une femme née en 1962 et qui, en 2002, avait déjà 3 enfants et quinze ans de services, pouvait partir avec les règles en vigueur en 2002, soit avant la réforme Fillon, explique Brigitte Jumel (CFDT). Le montant de sa pension était alors strictement proportionnel à son nombre d'annuités cotisées, divisé par 37,5 ans.
Si elle dépose son dossier le 13 juillet ou après, ce sont les règles en vigueur pour la génération 1962 qui s'appliqueront. Soit un calcul sur 41,25 annuités, avec la réforme annoncée la semaine dernière, et surtout une décote pour toutes les années manquantes, comme prévu par la loi Fillon».Le secrétariat d'État à la Fonction publique ne nie pas ces dispositions mais assure qu'elles sont en réalité «protectrices». Il faut en effet six mois entre le dépôt de la demande de retraite et le premier versement de la pension. Et ce sont les règles valables au moment de cette liquidation, et non lors du dépôt du dossier, qui s'appliquent. Autrement dit, explique l'entourage du secrétaire d'État Georges Tron, sans cette «clause du 13 juillet», une fonctionnaire ayant déposé son dossier en mai dernier, pour partir en novembre prochain - période où la loi sur les retraites devrait être entrée en vigueur - se serait vu appliquer les modalités de calcul moins favorables. Celle-ci est donc destinée, assure le gouvernement, à «couvrir» toutes les mères qui souhaitent partir d'ici à la fin de l'année

prise en charge partielle du prix des titres d'abonnement


prise en charge partielle du prix des titres d'abonnement

Cliquez sur le titre pour visualiser le décret 2010 - 676
Ca y est ! les décrets tant attendus viennent de paraître au JO.
Décret n° 2010-676 du 21 juin 2010 instituant une prise en charge partielle du prix des titres d'abonnement correspondant aux déplacements effectués par les agents publics entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail
Décret n° 2010-677 du 21 juin 2010 portant diverses modifications relatives à la prise en charge partielle du prix des titres d'abonnement correspondant aux déplacements effectués par les agents publics entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail

mercredi 23 juin 2010

ESPRIT SPORTIF

A l'occasion de la coupe du monde de football 2010 et de la déplorable prestation de l'équipe française, tant sur le terrain qu'en dehors, il est important que les "minots" se rappellent :

C'est quoi l'esprit sportif !

L'ESPRIT SPORTIF

L'esprit sportif est l'expression d'un comportement, d'une attitude intégrant des valeurs fortes c'est aussi défini comme l'acceptation des règles du code du sportif mis en place par l'association française pour le sport :

Le respect de soi et de ses partenaires et adversaires, de l'arbitre, des règlements,

L'anti-violence

La loyauté

La courtoisie et politesse

L'altruisme, capacité à se soucier des autres

La dignité

Accepter le résultat même dans la défaite

Tous les sportifs que se soit du débutant au champion s'engage à :

Respecter les règles du jeu.

Respecter les décisions de l'arbitre au juge.

Respecter l'adversaire et les partenaires.

E tre loyal dans le sport et dans la vie.

Etre exemplaire, généreux, et tolérant.

Etre maître de soi en toutes circonstances.

Refuser toute forme de violence et de tricherie.

En tant que sportif vous devez transmettre ses valeurs, car elles ne s'arrêtent pas au terrain de sport, mais bien au delà dans la vie de tous les jours.


Le fair-play : le fair renvoie à ce qui est juste et play renvoi au jeu en anglais cela implique donc un franc jeu.

La déontologie : la commission nationale du sport de haut a élaboré la charte du sportif de haut niveau qui, entre autres rappelle les règles déontologiques qui doivent être respectées exemple le sportif de haut niveau doit avoir un comportement exemplaire. (Voir la charte du SHN).

Le non respect de la charte du sportif de haut niveau, peut entraîner la perte du statut de sportif de haut niveau ainsi que tous les avantages rattachés.


article publié dans : l'esprit sportif le 11 mars 2006, par Sandra Ribeiro

En catimini, les banques relancent les « subprimes » à la française

En catimini, les banques relancent les « subprimes » à la française
On promettait davantage de régulation notamment dans la titrisation, comme les « subprimes » qui furent le catalyseur de la crise. Le projet de loi sur la régulation bancaire et financière, que l'Assemblée examine cette semaine, fait exactement le contraire. Porté par le lobby des banques, il organise la promotion de la titrisation. Dans la plus grande opacité.

Emploi : les cadres durement touchés par la crise .Quand les cadres se rebellent


Quand les cadres se rebellent


Jean-Claude Thoenig, David Courpasson Éditions Vuibert
Retrouvez des extraits de cet ouvrage sur le complément rédactionnel n° 932.
Les cadres dont les parcours sont présentés ici ne répondent en rien au ­portrait-robot auquel le titre pourrait faire penser. Loin d'être en difficulté ou en souffrance, ils sont, au contraire, à mi-parcours de leur vie professionnelle, à la pointe de la réussite dans leur entreprise et promis à un bel avenir. Le ressort de la contestation dans laquelle ils vont s'engager n'est pas d'ordre idéologique : ils sont plutôt conformistes et ne se posent guère de grandes questions telles que la mondialisation ou le libéralisme. Depuis toujours ils jouent le jeu, et ne demanderaient qu'à continuer.
Entrée en résistance
Pourtant, un jour ils disent non. Ils engagent un conflit qui les met à une rude épreuve ; ils prennent le risque de perdre gros au ­regard de l'avenir qui leur était ouvert. C'est toujours une décision du management ­supérieur qui déclenche leur entrée en résis­tance. Une décision pour eux inacceptable, soit pour ses conséquences sur leur vie privée (une injonction à la mobilité incompatible avec la vie de famille), soit en termes d'éthique (une mission de fermeture de site, une injustice grave à l'égard d'un collègue), soit au regard de l'intérêt même de l'entreprise (une décision qu'ils jugent aberrante et arbitraire). Leur refus ouvre une crise : des collègues se rallient à la contestation qu'ils ont initiée ; le management supérieur refuse, momentanément ou durablement de se déjuger... L'issue, parfois, donne raison aux rebelles, dont le point de vue finit par être reconnu. Mais dans d'autres cas, ils n'ont pas d'autre choix que de s'en aller, ce qu'ils font en général sans difficulté, reprenant ailleurs un parcours brillant.
La contestation : une chance pour l'entreprise
Il y a beaucoup à apprendre de ces tranches de vie richement mises en perspective. D'abord que la contestation pourrait être vue comme une chance pour l'entreprise : les rebelles sont d'une certaine façon, des « lanceurs d'alerte ». Ils ont le courage, et parfois le paient cher, de prendre la parole au lieu de se laisser glisser dans le désinvestissement et le commentaire désabusé. Leur histoire donne à voir une acception de la loyauté qui devrait faire référence. La loyauté que l'on doit à son ­organisation et à ses autorités n'est pas l'allégeance silencieuse ; elle inclut au contraire le devoir de « dire ce qui ne va pas, d'expliciter au management supérieur ce qui ne convient pas ». Les organisations gagneraient à faire évoluer leur management dans le sens de l'ouverture à la prise de parole et du respect la vie privée de leurs cadres. Les auteurs appellent zone ­interdite le noyau dur de convictions, d'attachements personnels et d'engagements sociaux qu'une personne ne peut laisser transgresser sans risquer, à ses propres yeux et à ceux d'autrui, le déshonneur. Ceux qui un jour deviennent rebelles sont des hommes ou des femmes qui se sont construits une « zone interdite » forte et ferme. Peu enclins à la soumission inconditionnelle, ils sont en même temps porteurs de vraies richesses que le ­management aurait tout avantage à reconnaître, plutôt que de les casser ou les exclure.
Il faudrait, pour ce faire, se dégager d'une tradition de gouvernance « oligarchique » qui ­réserve à une élite fermée la préparation et la prise des décisions, et n'accepte dans les sphères de responsabilité que des cadres conformes et interchangeables dont la « zone interdite » est réduite à la portion congrue.
Emploi : les cadres durement touchés par la crise
Publié le mardi 22 juin 2010 à 15H00


Le tableau est sombre. Depuis le 1erjanvier2009, le nombre de demandeurs d'emploi dans la catégorie cadre a augmenté, localement, de 30%. C'est le constat que dresse Pôle Emploi, qui comptabilise, dans le bassin d'Aix-Salon, 3000 personnes répondant à ce critère (sur plus de 8000 cadres inscrits dans les Bouches-du-Rhône).
Une progression plus rapide que la population totaled'inscrits: dans le département, le nombre de demandeurs d'emploi s'est accru de 10,5% en un an, 22,8% en deux ans. "Parmi les cadres en phase de recherche, 26% sont de longue durée, c'est-à-dire qu'ils sont inscrits depuis au moins un an, détaille Dominique Geraud, directrice de l'espace cadres Pôle Emploi, avenue Brossolette. Par ailleurs, 20% d'entre eux ont plus de 50 ans.
Dès que la conjoncture est difficile, ce sont les cadres les plus âgés, ainsi que les jeunes diplômés, qui affrontent une situation difficile." Ce contexte délicat est né d'une baisse significative des offres d'emploi -"les entreprises repoussent à plus tard leurs recrutements"- mais aussi d'une hausse des licenciements économiques. Pour les plus âgés, cette perte d'emploi est parfois traumatisante. "Le public des cadres est à la fois plus exigeant et plus perdu, insiste Dominique Geraud, car cela signifie une perte de statut social. Il faut accepter une baisse de salaire, éventuellement être plus mobile, accepter de remonter parfois en région parisienne."
Les jeunes diplômés sont également touchés de plein fouet par la crise. "À Aix, nous avons des jeunes plus diplômés qu'ailleurs. C'est une des spécificités du bassin d'emploi", rappelle la directrice. Qui souligne que les formations locales ne correspondent pas forcément aux attentes du milieu économique: "Nous avons beaucoup de diplômés en droit, mais peu d'offres dans ce domaine. Du coup,les demandeurs font des formations en marge, postulent à des postes qui ne correspondent pas à leur niveau d'études."
Les valeurs sûres? Elles ne courent pas les rues... " Les ingénieurs, notamment, avec option nucléaire, vont trouver du travail. L'informatique, c'est plus hasardeux. Le problème est l'adéquation des profils, les offres sont parfois très pointues, ciblées. Enfin, dans d'autres domaines comme le commerce et la grande distribution, le recrutement des cadres se fait au niveau extra-régional." Malgré la morosité ambiante, Dominique Geraud veut croire en l'avenir. "Dire que les offres vont repartir est un peu trop anticipé. Mais le moral est déjà là. Nous allons voir à la rentrée si cela se concrétise." Est considérée comme cadre une personne qui a déjà cotisé à une caisse cadre ou les jeunes avec bac+5, un master2.

mardi 22 juin 2010

Départs de Guillon et Porte : ça bouge à France Inter !

Départs de Guillon et Porte : ça bouge à France Inter !

Didier Porte et Stéphane Guillon ne seront plus sur France Inter à la rentrée
Photos DR


On vous en a déjà parlé
à plusieurs reprises, Stéphane Guillon dérange à France Inter. Il dérangerait le président de la République, qui aurait confié détester son humour, il dérange Philippe Val le directeur de la station, qui s’interrogeait sur la pertinence de cette chronique à l’heure de l’information, il dérange aussi Jean-Luc Hees le président de Radio France, qui avait déjà dû s’excuser pour l’un de ses billets d’humeur sur Eric Besson. Stéphane Guillon ne dérangera plus tous ces gens.
Hier déjà, dans sa chronique, il revenait sur la communication interne de France Inter, révélant avoir appris dans Télé Loisirs que Philippe Val souhaitait changer sa case horaire. Et de préciser ironiquement que l’ancien directeur de Charlie Hebdo avait raison : "Mélanger l’humour à l’info c’est déplacé, en plus il est très bien placé pour dire ça."
Ce matin donc, pour sa dernière intervention sur cette station, Stéphane Guillon a réglé ses comptes, dénonçant le travail de ses successeurs et rappelant avec sarcasme qu’une bâche - qui couvre le toit de la station actuellement en travaux – porte ces mots : "C’est bien la première fois que nous avons quelque chose à vous cacher". Pourtant, l’humoriste l’affirme, France Inter cache des choses, beaucoup de choses. Au moins à ses employés : après avoir appris son déménagement horaire dans Télé Loisirs, Stéphane Guillon a pu découvrir son licenciement ce matin dans le journal Le Monde où Jean-Luc Hees accordait une interview.
Le ménage a effectivement commencé à France Inter, et Guillon n’est pas l’unique victime. Au début du mois déjà, Nicolas Demorand annonçait quitter de son plein gré la matinale mais rester toutefois sur la station. Une mutation qui a pourtant inquiété les journalistes de la radio, lesquels ont adopté une motion contre leur direction, s’inquiétant de "l’ampleur des changements" et regrettant que "le lien de confiance indispensable entre la rédaction et la direction a été rompu."
Autre départ de la station : l’humoriste Didier Porte. Celui-ci s’était distingué récemment après avoir, dans sa chronique, prêté à Dominique de Villepin des propos orduriers destinés à Nicolas Sarkozy. Et si, dans un premier temps, le chroniqueur avait été conforté par Stéphane Bern pour conserver son rôle dans l’émission Le Fou du roi, il a finalement été licencié. L’animateur a, en réaction, déclaré qu’il considérait cela comme "un désaveu personnel" et qu’il en tirerait les conséquences. Les émissions "Et pourtant elle tourne" et "Esprit critique" ont également été supprimées... A n’en pas douter, les choses bougent à France Inter.




Comme il l'annonçait la veille, Stéphane Guillon a probablement livré ce matin sa dernière chronique sur France Inter. "Pourquoi renvoyer un humoriste qui réunit 2 millions d'auditeurs ? C'est politique", a lâché l'humoriste, suggérant que Nicolas Sarkozy avait pu téléguider son éviction.
Sur toutes les lèvres, le départ de Stéphane Guillon de la matinale d'Inter apparaît acquis. Il n'est toujours officiel. Le trublion assure n'avoir aucune info et se baser plutôt sur son intuition et son bon sens pour en déduire qu'il ne sera pas reconduit.
"Tout doit disparaitre, liquidation totale des humoristes", prévient Guillon, avant de proposer un nouveau slogan à la station : "France Inter, écoutez l'indifférence". "C'est ma dernière chronique, enfin je crois. Ici, on apprend son sort en lisant Télé Loisirs. France Inter une radio de gauche qui licencie comme la pire entreprise de droite."
Guillon n'est pas tendre avec le patron du groupe Radio France, Jean-Luc Hees ("les enfants battus battent à leur tour leurs enfants"), n'apporte toujours aucun soutien à Didier Porte, qui est lui "reconduit au même horaire aux Fous du Roi", déplore une "situation kafkaienne" où "personne ne sait rien" : "comment vous dire au revoir en ne connaissant pas vraiment mon sort ? Par précaution je souhaitais vous dire au revoir et merci".
Y a-t-il derrière tout cela une décision politique ? Guillon pose la question, s'attaquant un fois de plus au patron d'Inter,
Philippe Val, qu'il qualifie "d'ami de Carlita". "Avant mon arrivée à France Inter, le président chutait dans les sondages. Et après mon départ, vous verrez qu’il continuera à chuter. Je n’y suis pour rien", note-t-il. "Pourquoi renvoyer un humoriste qui réunit 2 millions d'auditeurs ? (...) C'est politique alors." Et Guillon d'évoquer la fin des travaux à Radio France prévue pour 2012 ("tout un symbole"), avant de tirer sa révérence sous les applaudissements du studio et l'encouragement de Nicolas Demorand

Marseille : Emma, sans toit ni travail, est en grève de la faim depuis 5 jours et dort dans sa voiture devant la mairie


Marseille : Emma, sans toit ni travail, est en grève de la faim

Elle veut que la Ville prenne en compte sa détresse .







(Peut être Eric Woerth a t-il quelques moyens d'urgences à lui proposer avec sa femme et Liliane Bettencourt ?)


Emma Franceschi campe dans sa voiture devant la mairie depuis cinq jours.




Ces trois dernières années ressemblent, pour Emma Franceschi, 47 ans, à une succession de malheurs. Tout commence pourtant par un miracle. Le 8 octobre 2007, alors que sa maison de Saint-Henri (Marseille) est soufflée par une explosion, un coup de téléphone lui faisant changer de pièce, lui sauve la vie. Mais pour l'éducatrice spécialisée, au chômage, les ennuis financiers viennent de débuter. Une situation inextricable qui l'a plongée dans une profonde dépression. Et au bord du désespoir. Voilà quatre jours qu'Emma n'a rien mangé et qu'elle campe, dans sa voiture, devant l'Hôtel de Ville.

"Ils peuvent m'envoyer les forces de l'ordre qu'ils veulent, je ne bougerai pas d'ici, martèle-t-elle. Il faut qu'on me trouve un logement. Ils me l'avaient promis". C'est un déséquilibré qui avait fait sauter la co-propriété où logeaient trois familles. "Ma mère, lourdement handicapée, et mon beau-père avaient dû être hospitalisés quelques jours" explique-t-elle. La Ville promet de la reloger. Elle lui paiera cinq nuits d'hôtel. Après, c'est la débrouille. Avec la provision de l'assurance, Emma trouve une location suffisamment grande pour s'occuper de sa mère, 82 ans, malade. "Mais mon frère, qui a également de gros problèmes de santé, a dû aller vivre dans une cave aménagée".

Emma pense que la situation est provisoire. Que sa maison va être reconstruite. Elle paie architectes et maçons pour étudier le projet. Mais entre-temps, le syndic des copropriétaires décide de tout reprendre en main, vote la démolition de la maison... et réclame l'argent qu'Emma n'a plus. C'en est trop. Emma craque. Pendant son hospitalisation, la maison est rasée et sa mère placée en maison de retraite. Quelques jours plus tard, le syndic vote la vente aux enchères de son terrain.

"Je n'ai plus de toit depuis le 17 mai. Je ne trouve pas de travail et je suis suivie pour un choc post-traumatique depuis l'explosion, énumère, à bout de force, Emma. Pourquoi personne ne m'aide, moi ?" Une association de soutien s'est créée autour d'Emma et son conseil, Me Fabrice Cirillo, se bat avec acharnement pour que sa maison soit reconstruite. Au pénal, il s'est heurté à un non-lieu. L'auteur de l'explosion ayant été déclaré irresponsable. L'avocat tente désormais une indemnisation au civil. Mais le chemin judiciaire va encore être long. Une solution doit réellement être trouvée dans l'urgence. "Et les pouvoirs publics s'étaient engagés à l'aider à la suite de l'explosion", rappelle-t-il.

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Manifestation de soutien à Emma aujourd'hui

Aujourd'hui à 19 heures, une manifestation est organisée en faveur d'Emma Franceschi sur le Vieux-Port à Marseille. A cette occasion, les passants pourront signer une pétition pour la soutenir
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Retraites : le président de la Mutuelle Nationale Territoriale opposé au projet de report de l’âge légal de départ à 62 ans


Retraites : le président de la MNT opposé au projet de report de l’âge légal de départ à 62 ans
Actuellement, environ 1/4 de ceux qui partent à la retraite sont en invalidité
En augmentant de deux ans le nombre d’années d’invalidité avant la retraite de ceux qui ne peuvent plus travailler, la réforme risque de peser lourdement sur la cotisation des agents à la garantie maintien de salaires.
Lors de l’Assemblée générale qui s’est tenue les 18 et 19 juin 2010 à Montevrin (Seine-et-Marne), Jean-Pierre Moreau, président de la Mutuelle Nationale territoriale (MNT), a pris position contre la réforme des retraites et sa principale mesure, le report de l’âge légal de 60 à 62 ans. Celui-ci pénaliserait lourdement les finances des mutuelles territoriales en augmentant la durée d’indemnisation des personnels devenus inaptes au travail et qui ont souscrit une garantie maintien de salaires. Nous serons obligés d’augmenter nos cotisations de 50 % car deux ans supplémentaires pour ceux qui sont déjà en invalidité, cela nous coûtera 30 % de plus, à ajouter à ceux qui tomberont en invalidité entre 60 et 62 ans et à tous ceux qui solliciteront ce dispositif pour des motifs d’ordre psychologique, a t-il expliqué.

Creusement des inégalités


Actuellement environ 1/4 de ceux qui partent à la retraite sont en invalidité. Attention, il y a danger. Cet élément n’a pas été pris en compte !, a prévenu Jean-Pierre Moreau, entouré de ses collègues présidents de la Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH), de la Mutuelle générale environnement et territoires (MGET), de la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN) et de la Mutuelle des affaires étrangères (MAE). Participant en tant que membres d’Unités, à l’assemblée générale de la MNT, ils ont fait part de leur projet de constituer une Union mutualiste de Groupe (UMG).

Limiter la sélection entre bons et mauvais risques par les mutuelles et les assureurs

On assiste à un creusement des inégalités. On le voit pour les plus âgés, a souligné en écho Jean-Martin Cohen-Solal, directeur général de la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF), présent lui aussi et qui étudie, en parallèle à l’initiative des mutuelles publiques, la piste proposée par la MNT de créer une caisse de compensation des risques pour garantir la solidarité intergénérationnelle et limiter la sélection entre bons et mauvais risques par les mutuelles et les assureurs. Ce système, qui a fait ses preuves dans d’autres pays européens, comme l’a décrit Pierre-Yves Geoffard, directeur de recherches au CNRS (Ecole d’économie de Paris), n’est pas utilisé en France. Il pourrait être basé sur une contribution des actifs et permettrait de garantir l’équilibre entre les mutuelles qui ont des sociétaires âgés et celles dont les adhérents sont plus jeunes.