Le Conseil d’administration de l’Unedic, réuni le 29 juin, a voté une augmentation des allocations chômage de 1,2%.
La CFDT, avec d’autres organisations syndicales, proposait une hausse de 2 %, au regard des évolutions récentes du Smic (+1,7 % sur un an) et de l’inflation (+1,6 %). Le patronat (Medef, CGPME, UPA) campait pour sa part sur 1 %. Après une suspension de séance, une proposition de revalorisation des allocations chômage de 1,2 % a été mise au vote et adoptée. Comme l’explique Laurent Berger, secrétaire national en charge de l’assurance-chômage, « la CFDT s’est abstenue lors de ce vote pour marquer sa déception face à cette revalorisation minimale »
Cependant, « la CFDT a pris ses responsabilités pour que les 2 353 000 demandeurs d’emploi indemnisés par l’assurance chômage voient leurs indemnités revalorisées. » Et Laurent Berger de conclure : « notre abstention a permis d’obtenir une augmentation des allocations. » En effet, une opposition à ce vote risquait d’entraîner une non-décision du Conseil d’administration de l’Unedic et donc aucune revalorisation des allocations chômage. Une revalorisation d'autant plus indispensable que le chômage, notamment des plus de 50 ans et des chômeurs de longue durée, ne cesse d'augmenter.
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