jeudi 24 juin 2010

Actualités Challenges < Politique Economique 24.06.2010 | 15:05

Actualités Challenges < Politique Economique 24.06.2010 15:05
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"Autour des 2 millions de manifestants" (CGT)

L'intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires, CFTC) dénonce le projet gouvernemental de réforme des retraites qu'elle considère comme injuste.

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Vers une modification des retraites des agriculteurs
L'intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires, CFTC) a appellé à une journée de grève et de manifestations, jeudi 24 juin. Elle veut ainsi protester contre le projet gouvernemental de réforme des retraites après avoir constaté "que le gouvernement persiste et signe dans son projet injuste sur les retraites". Elle reproche notamment au gouvernement de reculer à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite, actuellement fixé à 60 ans, un seuil que les syndicats ne veulent pas voir évoluer.
Forte mobilisation
Selon le patron de la CGT, Bernard Thibault, la mobilisation est de "haut niveau", avec "autour des 2 millions" de manifestants, un chiffre approchant des estimations de François Chérèque. Le secrétaire général de la CFDT a par ailleurs estimé jeudi matin sur RTL que "l'important c'est de montrer que la mobilisation est beaucoup plus importante que celles de ces dernières semaines, ce qui montre que les salariés sont en train de se rendre compte que cette réforme est injuste", a-t-il ajouté. La dernière manifestation, le 27 mai, avait rassemblé 395.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, 1 million selon les organisateurs.Plusieurs milliers de personnes ont commencé à manifester peu après 14h15 à Paris alors qu'ils étaient plus de 120.000 à avoir manifesté à Marseille (14.500 selon la police) et plus de 25.000 à Lyon selon les syndicats (11.000 selon la préfecture). 18,71% des agents de la fonction publique d'Etat, 13% de ceux de la fonction publique territoriale, et 12,5% de la fonction publique hospitalière, étaient en grève à la mi-journée, selon un communiqué du ministère de la Fonction publique.Dans le détail, la grève touchait à la SNCF 39,8% des cheminots, selon la direction. La CGT parle de 46%. Dans les transports urbains, le service était très affecté à Lille, Bordeaux et Clermont-Ferrand, et moyennement perturbé à la RATP en Ile-de-France. La direction de la RATP a ainsi recensé 18% de grévistes, deux fois plus que le 27 mai. Les enseignants étaient 31,9% à faire grève dans les écoles et 10,3% dans le secondaire (dont 18,7% en collèges), selon les chiffres du ministère de l'Education nationale, alors que les lycées sont peu touchés du fait de l'organisation du baccalauréat. Quelque 19,86% de postiers étaient également en grève, a annoncé la direction dans un communiqué, contre 12,80% le 27 mai dernier. Dans l'audiovisuel public, la mobilisation était également forte en fin de matinée. La direction de France Télécom a recensé de son côté quelque 29,29% de grévistes dans le groupe aux 100.000 salariés.
Les Français résignés
Les Français expriment en majorité (68%) du "soutien" ou de la "sympathie" envers les manifestations organisées, contre 14% de personnes "opposées" ou "hostiles" et 16% d'"indifférents", selon un sondage CSA paru jeudi dans L'Humanité.Toutefois, dans un sondage Ifop paru mercredi dans Le Figaro, plus de la moitié des Français (58%) jugent "acceptable" le report de l'âge légal de départ à la retraite. Or, le 22 juin, ils étaient 56% à se déclarer hostiles à la réforme des retraites et les deux-tiers (67%) à considèrer que la politique économique du gouvernement est "mauvaise", selon le baromètre BVA-Absoluce-Les Echos-France Info.Le ministre du Travail Eric Woerth a déclaré mercredi qu'"il y a encore à travailler, à concerter, à négocier", notamment sur la prise en compte des critères de pénibilité dans le calcul des retraites, sur les carrières longues et sur les polypensionnés, comme le souhaite le président de la République. Nicolas Sarkozy a affirmé mardi qu'il serait "très attentif au fait qu'on maintienne le dialogue" avec les syndicats, sans toutefois remettre en cause le calendrier de la réforme, dont l'examen au Parlement débutera en septembre. Certaines concessions sont envisagées. Selon le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire, le gouvernement s'est dit "prêt à examiner" le calcul de la retraite des agriculteurs sur la base des 25 meilleures années, comme le revendique la profession.

Les réactions (4)
Par vertaco : 24.06.10 à 14h45
Alerter
l'isere fait le plein a Grenoble c'est impressionnant .Autant que pour les dernieres manifs contre le CPE.Enormément de salariés du privé c'est ENORME!!

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