jeudi 28 mai 2009

Si c'est un Rideau de Fumée, j'ai, nous avons le droit de "pousser un coup de gueule"

Je ne sais pas si c'est bien le rôle du Blog de recueillir les mouvements d'humeur des lecteurs des informations Cfdt, mais voilà l'échéance des prochaines élections des représentants au parlement européen prédispose notre exécutif à nous rebattre les oreilles avec l'antienne de la sécurité.
Nous ne souhaitons pas perdre de vue, que cette élection, dans cette période de crise, sera l'occasion
d'influer sur notre vie, celle de nos aînés, celles de nos enfants et générations futures.
L'agitation des ténors de la classe politique est symptomatique.
Néanmoins elle ne doit pas nous faire perdre la raison.
Par exemple, durant sept mois Julien COUPAT est resté en prison, il restera en liberté surveillée aussi longtemps que le pouvoir aura à s'en servir. Enfin c'est mon idée.
Ce garçon avec 7 autres amis souhaitaient peut-être vivre dans une communauté aimable. Nous avons subi la pression de nos (très) chers politiques largement soutenus par la presse qui est, comme le disait AGUIGUI MOUNA, parfois purée, parfois citron.
Les décrypteurs politiques de peu d'envergure nous ont annoncé que le Ben Laden hexagonal existait et qu'il s'appelait Julien COUPAT. Avec ses amis, ils ne se préparaient pas à détruire les tours de la défense, mais à mettre le Y, sur les lignes TGV.
La justice a décidé de marquer un temps d'arrêt, de suspendre son bras vengeur, mais prêt à frapper!
Quel avenir pour ce jeune homme? Il avait décidé de vivre en communauté, semble t-il, en Lozère, c'est peu ce que nous savons de lui. Ah oui, il a un père charmant lequel ne croit pas à la culpabilité de son enfant, ce qui paraît banal.
Ce que nous pouvons dire c'est que pour se cacher, les dangereux criminels, ne vont pas dans un village de 200 personnes. question de bon sens.
Je viens d'entendre la ministre de l'intérieur, le dossier n'est pas clos, la justice va passer. Heureusement la peine de mort est abolie. Seuls quelques Hommes déterminés peuvent nous aider.
Votons les yeux ouverts!

Agissez tous Votez massivement


C'est de notre de votre vie, dont-il s'agit, mais aussi celles de vos enfants, parents petits enfants, et plus bien sûr....
Ne nous voilons pas la face nous avons la chance de vivre en Démocratie, même si elle est imparfaite, nous devons la soutenir. Pour celà utilisons notre droit de vote.
Nous sommes nombreux et"miséreux", mais nous sommes beaucoup plus nombreux que ceux qui veulent nous dépouiller de nos richesses: la réflexion et le nombre.
Votons et envoyons des représentants crédibles au parlement européen. Des gens qui puissent nous guider, nous permettre de vivre droits et fiers.
Le bulletin de vote est unique cette fois, il faut y aller, créons un véritable contre-pouvoir, seule garantie d'un exercice démocratique bien exercé!

DECLARATION COMMUNE DES 8 SYNDICATS DU 25 MAI:venez nombreux aux manifestations du 13 juin 2009




Mobilisation du 13 juin : maintenir la pression pour obtenir des résultats


Les huit organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires et UNSA, ont tenu une conférence de presse commune au siège de la CFDT, le 26 mai, pour présenter leur nouvelle plateforme commune de revendications en vue de la journée nationale de mobilisation du samedi 13 juin.
Ce nouveau document, court et synthétique (CI-DESSOUS*) est issu de la déclaration commune du 5 janvier, dont il reprend les mesures les plus urgentes pour les salariés touchés par la crise. Les organisations syndicales appellent le gouvernement à « mettre le social centre de la politique économique ». Pour cela l’intersyndicale lui demande de revaloriser les salaires, les minima sociaux, les pensions et les retraites, de mettre en œuvre un plan réellement ambitieux pour l’emploi des jeunes et de prolonger l’indemnisation des demandeurs d’emploi en fin de droit. Parallèlement il est demandé la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires et la mise à contribution des stock-options « au financement des mesures sociales ». L’Etat employeur est pour sa part sommé de renoncer dans les fonctions publiques aux suppressions d’emplois prévues pour 2009 et 2010.
Les huit organisations syndicales interpellent également le patronat qui, comme le précise Marcel Grignard, « par son immobilisme depuis le début de la crise, porte un grande responsabilité dans le retard mis à s’attaquer à la situation sociale actuelle ». Il est ainsi demandé aux employeurs d’ouvrir au plus vite des négociations sur les salaires, la répartition et la redistribution des richesses produites dans les entreprises, ou encore sur l’amélioration de l’accès au chômage partiel, tant sur la durée qu’au niveau de l’indemnisation, associé à des formations qualifiantes.
Maintenir la pression pour obtenir des résultats
Pour la CFDT, « il s’agit de revendications articulées autour d’une meilleure redistribution des richesses de façon à obtenir des avancées concrètes pour les salariés » En effet selon Marcel Grignard, « il est indispensable de maintenir la pression à la fois sur le patronat et sur le gouvernement de façon à obtenir rapidement des résultats significatifs ». Confirmant la volonté de prolonger l’intersyndicale, le secrétaire national ajoute que ce texte « doit permettre une large diffusion des revendications auprès des salariés et d’assurer une forte mobilisation d’ici l’été », notamment lors de la journée nationale d’action du 13 juin.




Paris, le 25 mai 2009
(*)Déclaration des organisations syndicales
CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA
L’ampleur des mobilisations du 29 janvier, 19 mars, 1er mai ont permis d’obtenir des débuts de résultats.
Ceux-ci sont très insuffisants, au regard des revendications exprimées le 5 janvier 2009, et alors que la crise continue de s’aggraver. Patronat et gouvernement doivent engager négociations et concertation sur les sujets prioritaires les plus urgents.
Le gouvernement doit mettre le « social » au centre de sa politique économique et :
· Revaloriser le SMIC, les minima sociaux, les pensions et les retraites, conditionner toute aide
publique, tout allègement de cotisations sociales à des contreparties mesurables en matière d’emploi, de qualification et de rémunération,
· Mettre en oeuvre un plan ambitieux en faveur de l’emploi et de la qualification des jeunes,
· Prolonger l’indemnisation des demandeurs d’emploi en fin de droit. Donner à Pôle-Emploi les moyens nécessaire à l’accompagnement personnalisé des demandeurs d’emplois
· Supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires et le bouclier fiscal, mettre à contribution les stock-options au titre de la solidarité, consacrer ces ressources nouvelles au financement des mesures sociales,
· Renoncer dans les fonctions publiques aux suppressions d’emplois prévues pour 2009 et 2010, s’engager à résorber la précarité et tenir ses engagements en matière de négociations
salariales.
Ce sont des conditions pour des services publics de qualité qui répondent aux
besoins de la population,
Le patronat doit, enfin, assumer ses responsabilités et engager des négociations sur :
· Les politiques de salaires, les politiques industrielles, l’évolution de l’emploi au niveau des branches professionnelles, les rapports donneurs d’ordre – sous-traitants, pour maintenir et développer l’emploi et résorber la précarité,
· Un accès facilité pour tous au chômage partiel, l’amélioration de la durée et du niveau de son indemnisation, associés à des formations qualifiantes,
· La répartition et la redistribution des richesses produites dans les entreprises, l’amélioration des salaires et la réduction des inégalités, notamment entre les femmes et les hommes, la reconnaissance des qualifications, l’utilisation des aides publiques au bénéfice de l’emploi, · Les mesures favorables à l’emploi des jeunes permettant leur insertion sociale et professionnelle durable,
· Le respect et l’amélioration des droits syndicaux et des institutions représentatives du personnel.
Le gouvernement doit renoncer à l’extension du travail du dimanche, garantir à l’hôpital public les moyens de ses missions, développer le logement social, encadrer le prix des loyers.
L’amélioration du pouvoir d’achat des salariés en faveur de la relance par la consommation, des politiques industrielles et économiques en faveur d’un développement durable et coordonné au niveau européen sont autant de moyens pour répondre immédiatement et structurellement à la crise.

lundi 25 mai 2009

Le Parlement Européen a adopté une directive pour une meilleure protection des travailleurs et de l'air

Pompes à essence : des économies de carburant et une meilleure protection de l’air

Environnement - 05-05-2009 - 14:09


Les stations-service de l’Union européenne seront prochainement équipées de dispositifs qui, au moment où les voitures, les camions ou les motos se ravitaillent en carburant, récupéreront l’air saturé en vapeurs d’essence dégagé par les réservoirs. Le Parlement, en accord avec le Conseil, a adopté une directive qui permettra de faire des économies de carburant et contribuera à une meilleure protection de l’air.
À la pompe, les réservoirs des voitures refoulent de l’air saturé en vapeurs contenant des substances organiques volatiles qui portent atteinte à la santé humaine et à l’environnement. Elles sont en effet cancérigènes et agissent notamment sur la naissance de l’ozone troposphérique. Mais la fuite de carburant, après condensation, pourra être à nouveau utilisée.

Le Parlement a négocié avec le Conseil sur la base du rapport de Dimitrios Papadimoulis (GUE, NGL, EL). Le texte remanié de la directive, adopté à une large majorité par 598 voix pour, 13 voix contre et 15 abstentions, conduira les pompes à essence à s'équiper de dispositifs capturant au moins 85 % des vapeurs et les renvoyant dans les réservoirs des stations-service. Des filtres permettront de récupérer le carburant qui s’évapore dans l’air, un système qui pourrait s'avérer rentable pour les exploitants des stations-service après un certain temps.

Les dispositifs de capture des vapeurs d’essence sont actuellement présents dans un certain nombre de pays européens. Ils seront obligatoires dans toute l’UE à compter du 1er janvier 2012 dans les grandes stations-service nouvellement construites ou rénovées de manière conséquente. Toutes les stations devront en être équipées au plus tard au 31 décembre 2018. Seules les petites stations n’approvisionnant que quelques voitures par jour feront exception. Une dérogation, est prévue pour les stations-services utilisées exclusivement dans le cadre de la construction et de la fourniture de nouveaux véhicules à moteur. Les États-membres attireront l’attention sur l’existence de ces dispositifs dans les stations-service par l’intermédiaire d’indications figurant sur les pompes. L'application de la directive sera réexaminée au 31 décembre 2014 au plus tard.

Selon la Commission, l’Union européenne compte environ 110 000 stations employant quelques 440 000 employés et dont le chiffre d’affaires avoisine les 250 milliards d’euros.

Après cette approbation du Parlement européen, le processus s’achèvera, dès la première lecture, dès l’accord formel du Conseil .

Grand succès pour les Euromanifestations des 14, 15 et 16 mai.A Marseille le 26 mai 2009 journée de mobilisations décentralisée

Grand succès pour les Euromanifestations des 14, 15 et 16 mai

Lors des mobilisations syndicales européennes de Madrid, Bruxelles, Berlin et Prague, auxquelles participait la CFDT, 350 000 personnes ont exigé une action européenne audacieuse en faveur de l’emploi.

C’est au total près de 350 000 personnes, à l’appel de la CES (Confédération européenne des syndicats), qui se sont rassemblées à Madrid le 14 mai, à Bruxelles le 15 et à Prague et Berlin le 16. L’ampleur de cette mobilisation syndicale « /témoigne de l’inquiétude croissante des travailleurs européens face à la situation de l’emploi qui se détériore /», indique la CES. Ce succès est, selon John Monks, secrétaire général de la CES «/ le signal clair que les préoccupations des citoyens pour leur emploi et leur avenir doivent être prises en compte /»/./

Au lendemain de la manifestation de Madrid qui avait rassemblé près de 150 000 participants , quelque 50 000 personnes ont défilé à Bruxelles lançant des slogans comme : “L'Europe, priorité aux travailleurs", "Le Peuple d'abord, pas le profit", “L'Europe de l'argent n'est pas la bonne voie", “L'Europe sociale, pas celle du fric et des patrons". À Berlin, ce sont 100 000 personnes qui ont battu le pavé et à Prague 20 000 manifestants

Avec le mouvement syndical européen, la CFDT exige une réponse politique en matière économique et sociale de la part de l’Europe. Car jusqu’à présent, celle-ci est plutôt aux abonnés absents face à la crise.

/Dans des économies interdépendantes, et au regard de ce que nous attendons, elle a pourtant à jouer un rôle de premier plan/

À quelques semaines des élections européennes, c’était le message envoyé aux différents gouvernements.
Les huit organisations syndicales appellent les salariés à faire du 26 mai 2009 une journée de mobilisations décentralisées dans des modalités diverses en fonction des réalités locales et visant à la participation du plus grand nombre.
Rendez vous Vieux Port 10h 30

"Extrait du communiqué du 4 mai des huit organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Unsa "

mardi 19 mai 2009

INFO DIVOI Mai 2009

INFO DIVOI Mai 2009


La DIVOI MPM est une direction qui a fondu comme neige au soleil* depuis que l'actuel Directeur, arrivé en qualité de Directeur-Adjoint, sous les ordres du DGS précédent , lui aussi aux ordres du Sénateur Maire ancien Ministre Jean claude GAUDIN , a mis en pratique les ordres de "dégraissage" imposés.

De 650 agents en 2003, il en reste aujourd'hui moins de 300. Les dépenses quant à elles ont toujours augmenté** et l'état de la voirie des 18 Communes, n'a fait qu'empirer.

Combien de trous, de belles dimensions, depuis des mois ne sont pas rebouchés? rue Breteuil, sous le palais de justice, a l'entrée principale du Conseil Régional aussi, de très beaux trous se creusent chaque jour. 2013 Marseille Capitale de la Culture sera semblable, si rien n'est fait, à ces villes qui ont subi des attaques de missiles. C'est peut-être excessif, mais les marchés d'enrobés à chaud ne sont pas encore efficients, ceux des ciments ne vont pas tarder à l'être. Un Agent de maîtrise déplorait, devant le DGA Aménagement & Espaces Publics et le Directeur DIVOI, l'impéritie du service Moyens Généraux de ladite DIVOI, en réponse Monsieur le DGA se grattait le crâne, tandis que Monsieur le Directeur essayait de calmer la "grande gueule" d'agent de maîtrise.... "Mais à part ça, Madame la Marquise: Tout va très bien, Tout va très bien.

vendredi 15 mai 2009


La CES (Confédération européenne des syndicats) a lancé une campagne de mobilisation sur le thème « /Ce n’est pas aux travailleurs et aux citoyens de payer la facture d’une crise dont ils ne sont pas responsables /». Cette campagne se ponctue par une série de quatre manifestations entre les 14 et 16 mai :

le 14 à Madrid : 5O OOO manifestants
le 15 à Bruxelles
et le 16 mai à Prague et à Berlin.

Les mouvements d’exaspération sociale qui se sont exprimés dans plusieurs Etats européens montrent qu’il y a urgence à donner la priorité aux travailleurs et aux citoyens. « /People first/ », tel était le slogan principal de la manifestation de Londres le 28 mars et c’est bien dans cette continuité que se situe l’appel de la CES pour qui la priorité est un « New deal social » autrement dit que l’Europe mette le cap sur les préoccupations essentielles des citoyens que sont l’emploi, le pouvoir d’achat, et les droits fondamentaux. Les quatre manifestations seront l’occasion de rappeler aux différents gouvernements qu’ils doivent, face à la crise, apporter des réponses européennes et non pas se cantonner à d’une addition de décisions européennes mal coordonnées. Le mouvement syndical fera de ces quatre rassemblements un temps fort pour peser sur les responsables politiques à quelques semaines des élections européennes. La CFDT participera à chacun d’entre eux et particulièrement à Bruxelles où elle compte être fortement présente.

*Communiqué de la CFDT *

Depuis le 29 Janvier, le mouvement syndical français est entré dans l’action face à la crise et fait de la question de l’emploi son objectif numéro un.

Après trois grandes mobilisations, dont un 1er Mai historique, il entend maintenir la pression auprès des pouvoirs publics et du patronat pour amplifier les premières réponses d’une relance sociale complétant une relance économique dont on peine encore à voir les effets tant la crise est profonde et planétaire.

Mais si la réponse nationale n’est pas à la hauteur, l’Europe est-elle carrément absente ? Dans des économies interdépendantes, et au regard de ce que nous attendons, elle a pourtant à jouer un rôle de premier plan.

Aussi, avec le mouvement syndical européen, nous exigeons de l’Europe un signal fort face à cette crise internationale. Une addition de plans nationaux sans lien entre eux laisse penser que le « sursaut d’imagination » auquel appelle Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne, fait défaut et que les pays avancent en ordre dispersé, chacun préservant ses intérêts nationaux.

L’Europe doit se donner les moyens d’une politique commune et coordonnée avec celles des États membres pour relancer l’économie et l’emploi. À quelques semaines des élections européennes, nous voulons le faire savoir avec le mouvement syndical européen, qu’on entende la voix des travailleurs et des citoyens.

Le 14 mai à Madrid, le 15 à Bruxelles, le 16 à Prague et à Berlin, à l’appel de la CES (Confédération européenne des syndicats) nous revendiquons un plan d’action face à la crise, qui doit permettre d’aboutir à une nouvelle donne sociale par une relance de l’économie pour des emplois de qualité, tout en assurant une cohésion sociale par une répartition équitable des richesses, un soutien au pouvoir d’achat et une protection sociale et des services publics de qualité.

*Nous voulons une Europe qui affirme des objectifs économiques et sociaux. Et la crise actuelle démontre à quel point les deux dimensions doivent s’intégrer.

Ces revendications font écho à celles de la plate-forme intersyndicale du 5 janvier et la complètent.
Les quatre manifestations européennes s’inscrivent dans la continuité des mobilisations engagées par les huit organisations syndicales françaises.

Pour la CFDT, partie prenante de ces quatre temps forts européens, ces mobilisations prolongent l’action pour aboutir à des résultats concrets pour les salariés. C’est aussi à plus long terme ouvrir des perspectives à une Europe active jouant un rôle de premier plan dans le monde, pour un développement économique durable ou pour la prise en compte du social dans les règles du commerce mondial… Et finalement pour redonner confiance aux citoyens qui ont besoin, plus que jamais, d’un nouveau souffle européen, faisant vivre nos valeurs communes de solidarité et de démocratie.

Le bureau de la CFDT , Marseille le 14 mai 2009 ,21h
*

mardi 12 mai 2009

Rapport Cotis : Passons du constat à un partage des richesses plus équitable

Le rapport Cotis sur le partage de la valeur ajoutée est remis au Président de la République. Trois éléments ont retenu l’attention de la CFDT : croissance des inégalités entre salariés, croissance des rémunérations variables, croissance des dividendes aux actionnaires. La crise nous rappelle l’importance de corriger ces déséquilibres.

Ce rapport ne doit pas rester lettre morte, c’est pourquoi la CFDT demande :

•au patronat d’ouvrir des négociations portant sur la gouvernance d’entreprise. Dans ce cadre, il s’agit de mieux intégrer l’intérêt des salariés aux décisions stratégiques, éviter les déboires auxquels la financiarisation excessive a conduit et parvenir à un meilleur équilibre dans le partage de la valeur ajoutée.
•au gouvernement d’agir sur la fiscalité en abrogeant le bouclier fiscal et en créant de nouvelles tranches d’impôt sur le revenu pour le rendre plus progressif. .

Pour la CFDT, la nécessaire réduction des inégalités, générées par la croissance des hautes rémunérations et la financiarisation des entreprises, passe par ces deux leviers.






Jean-Philippe Cotis, directeur général de l’Insee, remet, mercredi 13 mai 2009, son rapport sur le partage des profits et les écarts de rémunération en France. Ce texte pointe la stabilité de la part des salaires dans la richesse produite chaque année, la forte croissance des salaires les plus élevés depuis une dizaine d’années, ainsi que le poids croissant des dividendes. Ce rapport devrait servir de base aux futures négociations sur la question de la rémunération des salariés et du partage des bénéfices.

Premier constat établi par le rapport Cotis : la part des salaires dans la richesse produite par les entreprises est restée relativement stable. En 2007, elle représentait les deux tiers de la valeur ajoutée, proportion stable depuis la fin des années 1980. Le texte souligne également que « le choix d’une protection sociale de haut niveau », explique en partie la croissance « extrêmement faible » des salaires nets.

Second constat : les disparités salariales. Depuis une décennie, les très hauts salaires ont reçu une part croissante de la masse salariale. Au sommet de l’échelle, les 0,1% de Français les mieux payés –soit 13 000 personnes percevant plus de 297 600 euros par an – ont enregistré une hausse de 2,51% de salaire en moyenne par an au cours des dix dernières années. On compte parmi eux des chefs d’entreprise, de nombreux cadres mais également des sportifs de haut niveau.

Peu de bénéfices pour les classes moyennes

Autre chiffre significatif : les hauts salaires coûtent de plus en plus cher aux entreprises. 1% des salariés les mieux rémunérés percevait 5,5% de la masse salariale en 1996. Cette part a grimpé à 6,5% en 2006. Les classes moyennes ont fait les frais de cette forte progression des salaires aux extrêmes. « Ceci a contribué au sentiment de déclassement relatif du salarié médian, progressivement rejoint par le bas de l’échelle et fortement distancé par l’extrémité haute de cette même échelle », explique le rapport.

La règle des trois tiers, souhaitée par le président Nicolas Sarkozy, selon laquelle les bénéfices doivent être partagés équitablement entre les actionnaires, l’investissement et les salariés, n’est pas appliquée en France. Le dernier constat du rapport le prouve. « Les profits de l’entreprise se partagent en un peu plus d’un tiers pour le revenu du capital (36%), pour une grosse moitié à l’investissement (57%) et le restant à la participation et l’intéressement (7%) », explique Jean-Philippe Cotis qui souligne « la très grande diversité de situation entre grandes entreprises et PME ».

Le poids croissant des dividendes

Selon les syndicats, Force ouvrière, la CFDT et la CGT, le partage de la richesse produite par les entreprises se fait au détriment des salariés. Le rapport indique que les dividendes versés ont pratiquement doublé depuis une dizaine d’années. Ils ont représenté 16% des profits bruts (excédent brut d’exploitation) en 2007, contre 7% en 1993.

La remise du rapport de Jean-Philippe Cotis devrait conforter en partie le point de vue du patronat français selon lequel il n’y a pas en France, de déformation du partage de la valeur ajoutée au détriment des salariés. La patronne du Medef, Laurence Parisot a jugé, mardi, que le rapport Cotis prouve « la stabilité en France de la part des salaires dans la richesse, contrairement à d’autres pays voisins, comme l’Allemagne, où elle a récemment diminué ». Une analyse qui est loin d’être partagée par les syndicats qui dénoncent, au vu du rapport, « l’écart qui se creuse entre les hauts salaires et les autres ».

COMMUNIQUE DE PRESSE POUVOIR D'ACHAT

SECTIONS VILLE DE MARSEILLE ET MARSEILLE PROVENCE METROPOLE


COMMUNIQUE DE PRESSE

INTERCO CFDT MPM ET VDM se félicitent de voir les agents de la DPU , Catégorie C , filière technique bénéficier d’une prime de 250 € nets, ajoutée au salaire du mois de mai.

Mais nous déplorons que SEULS les agents de la DPU perçoivent une majoration de salaire pour services rendus….et non l’ENSEMBLE des agents de MPM .

Cela voudrait-il signifier que le RESTE des agents ne méritent pas de voir leur salaire même ponctuellement bonifié ?

En cette période de baisse cruciale du pouvoir d’achat, 250 euros nets permettent à beaucoup, et pas seulement aux agents de la DPU de la filière technique de catégorie C, de réajuster l’équilibre de leur compte bancaire.


QUE FONT MONSIEUR LE MAIRE DE MARSEILLE ET MONSIEUR LE PRESIDENT DE MPM pendant que certains peuvent gagner plus, les autres doivent accomplir leurs horaires, et même des heures supplémentaires non payées ou plafonnées sans gagner plus ?

CES MESSIEURS QUI NOUS DIRIGENT NE FONT RIEN DANS CE SENS ,SERAIT CE PARCE QU’ILS GAGNENT DEJA PLUS, N’EST-CE-PAS ?

Rappelez-vous,en juin 2008:

Majoration de l’indemnité du président (n’est-ce-pas Monsieur CASELLI !), et dans la foulée, majoration de l’indemnité des vice-présidents (n’est-ce-pas Monsieur GAUDIN !).

Les agents de la filière administrative et tous ceux qui ne font pas partie de la DPU, c’est-à-dire la grande majorité des agents , sont tout-à-fait libres de penser qu’ils sont moins méritants que d’autres… et personne ne pourra les contredire.

De plus parmi les revendications de l’intersyndicale(*) il y avait les exigences suivantes :

- Urgence sociale = 200 € par mois pour chaque agent.
- Une remise à plat du régime indemnitaire avec l'ensemble des organisations syndicales.

La CFDT réaffirme cette revendication auprès du Maire de Marseille et du Président de MPM pour laquelle il s’est engagé à répondre à l’intersyndicale
(*) CFDT CGT FSU/SDU13 UNSA CFTC