vendredi 31 juillet 2009

Bonnes Vacances- Bon Retour

VERIDIQUE HISTOIRE MARSEILLAISE !





Les marseillais sont réputés pour leur sens de l’exagération, c’est bien connu (surtout des étrangers)! Le patron du Bar P…., me disait ce matin, il ne se passe pas une journée sans qu’il y ait des ou une personne qui tombe en traversant le cours Saint-Louis !, soit en marchant, soit à vélo.

-MARSEILLE-
REHABILITATION DE LA CANEBIERE
LE TRAMWAY EN CENTRE VILLE


La mise en place de matériaux de grande qualité, tant qualitativement que dimensionnellement, est une marque de modernité et de respect, que la puissance publique exprime vis-à-vis des citoyens payeurs, de leurs enfants payeurs eux aussi et ainsi de suite……
Imaginer que ces nouveaux matériaux, une fois installés, garderaient aussi fière allure que le pont du Gard, lequel fût érigé au premier siècle de notre ère, relèverait d’une belle naïveté.
C’est pourquoi, avec une grande prudence, notre administration a confié la gestion de ces travaux de voirie et maintenance à des entreprises privées.
Comme le dit l’encore Directeur de la Voirie de MPM, faire appel aux entreprises extérieures c’est l’assurance de payer trois fois moins cher que si ces travaux étaient confiés à nos équipes !

Pourtant, quand on voit l’état de la chaussée à l’intersection de la Canebière et de la rue de Rome, ou plus exactement du cours Saint Louis, on devrait, me semble-t-il, poser ces questions :
A-t-on payé une seule fois ces travaux là,
Combien coûtera la remise en état de ces 100m² de chaussée ?
Combien de personnes sont tombées en marchant ?
Combien de procès sont ou seront intentés, par des malheureux, à l’autorité responsable de ces travaux, avant la remise en état de cet endroit?
Et tous ces mobiliers Urbains qui manquent quelques mois après leur installation :
• Potelets amovibles, de belle facture, manquants
• Barrières embouties,
• Candélabres percutés par des automobiles,
• Plaques épaisses de grandes dimensions, ressemblant à une reconstitution de pierre magmatique genre porphyre rouge, manquantes (revêtement de trottoirs),

Et cette Circulation automobile sans complexe, celle qui emprunte sans autorisation les chaussées nouvelles dédicacées aux Tramways ? C’est vraiment surprenant que les automobilistes se sentent habilités à circuler sur ces voies, alors qu’existe, en parallèle une nouvelle route construite à cet effet (cf. : cours Belsunce).

En conclusion : quel sera le coût de cette réhabilitation ?

Le 15 Juillet2009
Révision : le 30Juillet 2009

Elle est pas belle la Vie ?

Dernière minute :
A vous retrouver toutes et tous en Septembre, en excellente santé, nous nous réjouissons. Et nous signalons qu’il existe encore des locaux aux Docks 10.7, des bureaux mal ou peu rafraîchis, mal ou peu ventilés, en particulier ceux du pôle Assemblées et Commissions du 4ème Etage. Et on peut dire encore que les conditions de travail ne sont pas adaptées aux importantes manipulations de documents à traiter : manque de grandes tables, manque d’espace, et manque d’air frais !

Marseille 2013 : bouillabaisse marseillaise ?

Marseille 2013 : bouillabaisse marseillaise ?
Par Bruno Cohen-bacrie Le 18/03/2009 - Lettre du Cadre Territorial
Marseille 2013 - Renaud Muselier - capitale européenne de la culture

Renaud Muselier, conseiller municipal (UMP) délégué à la préparation de Marseille 2013, a annoncé la création d'un « guichet unique » au sein de la mairie, pour déposer des projets candidats à une labellisation « capitale européenne de la culture ». Pourtant, selon le cahier des charges retenu par Bruxelles, c'est l'association Marseille Provence 2013 qui doit collecter les demandes. « Aujourd'hui, on ne sait pas où aller, on ne sait pas qui fait quoi », estime Renaud Muselier. Depuis le 29 janvier dernier, l'association a pourtant mis en ligne sur son site une note de méthodologie qui explique comment déposer un projet. Avec son guichet, la mairie veut présélectionner les dossiers avant de les soumettre à Marseille Provence 2013. La majorité municipale se réserve cependant le droit de labelliser seule, sous l'appellation « Objectif Marseille 2013 », les projets retoqués ou suscitant son intérêt !

mercredi 29 juillet 2009

CATEGORIE C /CONSEIL SUPERIEUR DE LA FPT DU 2 JUILLET 2009/ AVANCEMENT DE GRADE RETABLI AU CHOIX A L'ANCIENNETE DU 1ier GRADE AU 2ieme (ECH 3 A ECH4)

Tout ce qu'il faut savoir sur la taxe carbone

Tout ce qu'il faut savoir sur la taxe carbone



Peut-être que si on l'appelait par son vrai nom, « contribution climat énergie », ça passerait mieux. La commission Rocard, chargée d'y réfléchir, a rendu son rapport . Les premières déclarations de l'ancien Premier ministre socialiste font déjà vivement réagir… Décryptage.

Donner un prix au carbone

Pour décourager l'usage des énergies fossiles, sources principales d'émissions de gaz à effets de serre, l'idée est de les taxer et avant cela de donner un prix au carbone (plus exactement aux émissions de CO2). Et ce afin d'encourager les ménages et les entreprises à adopter d'autres technologies (énergies renouvelables par exemple) ou à faire des économies d'énergie.

Comme le fait remarquer Jacques Le Cacheux, directeur du département des études de l'OFCE, la France est très en retard par rapport aux pays Scandinaves, où des taxes carbone existent depuis des années. De plus, en France toujours, « le prix du carburant relativement au coût de la vie n'est pas plus haut que dans les années 60 » (voir le graphique reproduit sur ce site).

Concrètement, un consensus semble se dégager pour facturer le CO2 à 32 euros la tonne aujourd'hui (certains vont jusqu'à 45), 100 euros en 2030, 150 à 350 en 2050.

Ce qui provoquerait une hausse des prix à la pompe : 8 centimes aujourd'hui, 25 centimes en 2030, 40 à 80 euro en 2050. Et une hausse de la facture de chauffage évaluée entre 60 euros (logement collectif au gaz) et 170 euros par an (maison individuelle au fioul).

Du prix du carbone pour quelques uns au prix du carbone pour tous

Le marché du carbone existe déjà pour les plus gros pollueurs, à travers la bourse d'échange d'émissions de CO2, qui concerne 1000 à 1200 sites industriels, qui représentent environ la moitié des émissions françaises et à qui l'Etat a attribué des quotas d'émissions autorisées. C'est pour mettre sous pression l'autre moitié des pollueurs français que le gouvernement souhaite que la taxe soit votée dans le prochain budget et soit applicable au 1er janvier 2010.

Quelle forme aura la taxe ?

La taxe carbone augmente le prix des énergies fossiles, pétrole, gaz, charbon (dont la combustion émet des gaz effet de serre), sur la base de ce prix de 32 euros la tonne de CO2. Ce qui représenterait un coût total pour les ménage de 300 euros par an.

Le gouvernement aurait pu choisir de taxer le carbone contenu dans chaque produit de consommation vendu, c'est-à-dire de rendre la « vérité des coûts en carbone », ce qui aurait été plus limpide pour le consommateur. Mais c'était aussi plus compliqué et risqué dans une économie mondialisée.

8 milliards d'euros par an, mais pas dans les poches de l'Etat

Le chiffre qui circule actuellement est celui d'une taxe qui rapporterait à l'Etat 8 milliards d'euros par an… à peu près le même montant que ce que coûterait la suppression de la taxe professionnelle. La confusion entre les deux sujets est d'autant plus entretenue que Nicolas Sarkozy a annoncé les deux réformes dans le même temps.

Ce qui fait dire à Yannick Jadot, député européen écologiste, que l'Etat « défiscalise les entreprises et fait payer les consommateurs : un transfert de fiscalité injuste ».

Pour autant, parler de transfert est une erreur, puisque la taxe carbone ne sera pas un revenu supplémentaire pour le budget de l'Etat, puisqu'elle sera entièrement compensée. « Le Président s'est engagé pour qu'il n'y ait pas de hausse de la fiscalité. Personne ne doit être lésé », a promis Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP.

Comment faire une taxe qui ne soit pas socialement injuste ?

C'est là dessus que Michel Rocard est le plus attendu et là-dessus aussi qu'il a semblé le plus confus mercredi matin sur France Inter. Pour que cette taxe ne soit pas vue comme socialement injuste, il faudra trouver les moyens de rendre de l'argent aux ménages et entreprises qui s'en acquiteront. Dominique Auverlot, chef du département recherche, technologie et développement durable du Centre d'analyse stratégique (un service de Matignon), explique les contours que devraient prendre la mesure :

« L'Etat donnerait un chèque forfaitaire en fonction de la taille du foyer, de ses revenus et sa localisation géographique, afin de permettre aux plus modestes de boucler leurs fins de mois. Chez les 20% de ménages les plus modestes, qui font très attention à leur pouvoir d'achat, cela doit permettre de comprendre qu'ils ont intérêt à changer leur comportement et à moins utiliser les énergies fossiles. »


Pour les entreprises, le meilleur moyen de rendre le produit de la taxe serait d'alléger les charges salariales, estime Jacques Le Cacheux. « On appelle ça le double dividende, c'est ce qui serait le plus simple et le plus favorable pour l'emploi et la croissance », comme l'explique cette note du Conseil d'analyse stratégique.

Une prime au nucléaire ?

L'électricité sera-t-elle concernée par la taxe carbone ? C'est l'un des points à trancher par la commission Rocard. Le gouvernement y est opposé, ce qui fait hurler les anti-nucléaire, pour qui cela favorise cette industrie « qui émet aussi des gaz à effet de serre de façon non négligeable ». Au-delà du soutien assumé à l'industrie nucléaire, cette mesure poserait d'autres problèmes, estime Dominique Auverlot :

« On est un des derniers pays aux tarifs administrés et inférieurs au prix du marché européen, donc on ne peut pas appliquer la taxe sur un marché pas libre. De plus, il faudrait que l'on ait des compteurs intelligents disant si l'électricité qu'on consomme émet beaucoup ou peu de CO2, afin que cela soit incitatif. »


Quant à savoir si cette taxe suffira à lutter efficacement contre le réchauffement de la planète, rien n'est moins sûr. Pour Yannick Jadot :

« Elle n'est pas structurelle et cohérente et ne reflète pas une politique énergétique, c'est une taxe classique qui aura un effet limité, globalement on va taxer un peu plus l'essence. »


Jacques Le Cacheux regrette lui que l'on n'aille pas assez vite par rapport au changement climatique : « C'est une occasion loupée, la montage va accoucher d'une souris. »

mardi 28 juillet 2009

France Télécom : « Je me suicide à cause de mon travail

France Télécom :«Je me suicide à cause de mon travail»
27/07/2009 | 19H04
Un salarié de France Télécom à Marseille s'est suicidé le 14 juillet en laissant une lettre dénonçant la « surcharge de travail », le « management par la terreur » et « l'urgence permanente » dans l'entreprise : « Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom. C'est la seule cause. »

A lire sur AFP

PEUCHERE!!:Sarkozy est sorti de l'hôpital après un malaise «lipothymique»

Sarkozy est sorti de l'hôpital après un malaise «lipothymique»
Par Rue89 | 26/07/2009 | 16H18
(Mis à jour) Nicolas Sarkozy, 54 ans, a été victime d'un malaise dimanche matin, alors qu'il faisait du sport à la Lanterne, propriété versaillaise de Matignon récemment mise à la disposition de la Présidence. Le premier communiqué de l'Elysée était très sibyllin

La justice a-t-elle passé l'éponge pour un proche de Sarkozy ?

La justice a-t-elle passé l'éponge pour un proche de Sarkozy ?
Par Augustin Scalbert | Rue89 | 26/07/2009 | 23H31
Mediapart révèle dimanche soir les troublantes suites d'un fait divers dont s'est mêlé le banquier italo-américain Robert F. Agostinelli, qui avait accueilli grâcieusement Nicolas Sarkozy dans sa villégiature de Wolfeboro en 2007. En 2006, le banquier aurait proféré des menaces, mais n'a pas été inquiété pour cela par la justice française, pourtant alertée. La suite
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Etats-Unis Justice Politique Sarkozy Société A la une

Crise : grain de sable chinois dans la mécanique du monde

Crise : grain de sable chinois dans la mécanique du monde
Par Le Yéti | yetiblog.org | 28/07/2009 | 10H44
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Pendant qu'on nous chante la venue de la reprise comme jadis celle du messie, qu'on nous annonce que la récession est (presque) « terminée »… tous les mois, pendant qu'on se vante d'une « baisse surprise » du chômage (alors qu'il a augmenté en France de 9200 personnes en juin toutes catégories confondues, plus 33 300 nouvelles personnes radiées par un Pôle emploi débordé), il y a quelques nouvelles comme ça, quelques dépêches qui passeraient presque inaperçues. Mais qui portent en elles tous les germes des drames à venir.

Ainsi celle-ci de l'Associated Press, datée du 28 juillet 2009. Extraits :

« Les responsables financiers américains tentent de rassurer la Chine »
« Le président américain Barack Obama a écarté les principaux responsables financiers de son administration pour dire directement à une délégation chinoise que les Etats-Unis ne laisseraient pas leur déficit géant ou une inflation mal contenue miner la valeur des investissements de la Chine dans le pays.

[…]

Les responsables américains ont souligné devant leurs interlocuteurs chinois, notamment un vice-Premier ministre et un conseiller d'Etat, que les Etats-Unis ont un plan pour ramener le déficit à un niveau plus bas une fois que la crise sera passée. »


Ce que ça veut dire ? Eh bien que la Chine, premier financeur et détenteur d'obligations américaines, commence à sérieusement s'inquiéter et à s'impatienter devant le trou grandissant de la dette de son débiteur et la dégradation continue de son économie.

Le fait que Barack Obama ait cru bon d'« écarter les principaux responsables de son administration » montre bien que l'affaire commence à sérieusement sentir le roussi. Façon de conjurer à la Coué les risques à venir, le président américain a d'ailleurs jugé utile de préciser à ses interlocuteurs chinois que les rapports de son pays avec la Chine entraient dans « une ère de coopération, non de confrontation ».

Barack Obama, comme vous face à votre banquier
Barack Obama, dans cette histoire, est comme vous devant votre banquier quand vous lui expliquez un brin piteux que votre découvert va être encore plus abyssal que prévu. Mais bien sûr momentanément, car tout va forcément s'arranger… une fois que vous aurez retrouvé du travail ! Comme les Etats-Unis qui ont évidemment « un plan », un de plus… UNE FOIS QUE la reprise sera revenue !

Jusqu'au jour où vos créanciers agacés vous coupent les vivres et prennent des mesures de rétorsions à votre encontre. C'est ainsi que l'histoire (la grande et la vôtre) peut basculer. Car s'ils coupaient soudainement les vivres aux Etats-Unis, c'est la tête d'un empire aux ramifications mondiales que les Chinois enverraient au tapis.

(Jonathan Ernst/Reuters).

Reforme de la catégorie B:votes au CSFPT

Le décret statutaire relatif au nouvel espace statutaire pour la catégorie B a été présenté à la commission des statuts (du conseil supérieur de la fonction publique de l’État) le 9 juillet 2009.

La délégation de l’UFFA - CFDT ( F Jaboeuf et B Jumel) a rappelé que son implication dans la négociation consécutive aux accords signés en février 2008 avait permis de faire avancer le projet initial du gouvernement mais que nos revendications restaient insatisfaites sur les trois points

suivants : • indice sommital à 701 (IB),

• aménagement de l’allongement de la durée des carrières (32 ans à terme),

• meilleure différenciation entre les indices d’entrée pour des recrutemebnts à Bac

ou à Bac +2.

Nous avons précisé que nous continuerions à agir pour améliorer l’attractivité des carrières.

Nous avions déposé deux amendements :

• le premier relatif à la fi xation d’une date d’application « au plus tard le 1er janvier 2011 » (amendement à l’article 1),

• le second visant à réduire l’allongement de la durée des carrières. (amendement à l’article 21).

Ces deux amendements ont été soumis au vote :

• 1er amendement : 6 voix pour (CFDT,CGC,CFTC,UNSA) - 11 voix contre (administration) - 5 voix NPPV (FO-FSUCGT) - 1 abstention (solidaires) - l’amendement a été rejeté,

• 2e amendement : 7 voix pour (CFDTCGC-UNSA-CFTC-Solidaires) - 11 voix contre (administration) - 5 voix NPPV (FO-CGT-FSU) - l’amendement a été rejeté.

Un amendement à l’article 11 déposé par l’administration (suite aux rencontres du 3 juillet avec l’ensemble des OS) a été adopté : amendement visant à aménager les modalités de classement (dans la classe normale du nouvel espace) des agents de catégorie C titulaires d’un grade doté de l’échelle 6. 18 voix pour (administration - CFDT-CGCUNSA-CFTC-solidaires) et 5 voix NPPV (FOFSUet CGCT).

L’ensemble du texte a été adopté : 13 voix pour (administration et UNSA) - 6 voix contre (CGT-FSU-FO et solidaires) - 3 abstentions (CFDT et CGC), la CFTC n’a pas pris part au vote.

Le décret indiciaire sera présenté ultérieurement au CSFPE. ®

L’UFFA-CFDT

dimanche 26 juillet 2009

HADOPI à qui celà sert-il?

Un Artiste, un Créateur, un Homme public, pour être connu, aujourd’hui, possède le meilleur moyen, le plus rapide, le moins onéreux, le plus simple, la solution: «mettre sur la toile sa propre production intellectuelle».

C’est un fait établi; la communication par Internet est une « fenêtre» ouverte sur le Monde. Vouloir à tout prix encadrer « La Propriété Intellectuelle », peut paraître déraisonnable. Notre gouvernement s’y attelle, pourtant, avec une obstination palpable.

Que va-t-il en résulter ? Une nouvelle chasse aux contrevenants, d’une Loi qu’ils auront financée! (n.d.l.r: C’est l’histoire de l’arroseur arrosé?)

Notre nouvelle Ministre de la Justice et des Libertés, sous couvert de mettre en avant plus de justice, va faire adopter une Loi, qui va priver de Liberté, et ne pourra être appliquée, que si l’Europe a décidé de faire adopter cette nouvelle directive.

Qu’en pensent nos concitoyens européens? Ce sujet est bien en cours d’examen, pour l’instant pas de position tranchée des EURODÉPUTÉS, et si demain ceux-ci, venaient à décider dans un sens ou un autre, il resterait le monde à convaincre qu’il est nécessaire de traquer les « fraudeurs ».

Il existe déjà des ripostes possibles aux chercheurs d’adresses IP fautives.

Notre gouvernement, nos Députés, ont sans doute mieux à faire qu’à se lancer, et y dépenser une énergie considérable, dans une chasse harassante et onéreuse de pseudo fraudeurs souvent innocents.

L’idée que ce boulot serait « commandé » par des groupes de pression particulièrement puissants, ne serait pas à exclure.

jeudi 23 juillet 2009

Travail dominical : le parlement valide un recul social

23/07/2009
Travail dominical : le parlement valide un recul social
Les sénateurs ont adopté, le 22 juillet, la proposition de loi élargissant les ouvertures des magasins le dimanche.
Le texte a été voté dans les mêmes termes qu’à l’Assemblée nationale, rendant définitive son adoption par le Parlement. Le Conseil constitutionnel, saisi par l’opposition, devra se prononcer, notamment sur les inégalités entre salariés que cette loi entraîne.
Largement remaniée depuis sa première mouture, il y a un an, la loi légalise de fait des ouvertures dominicales illicites, contre lesquelles la CFDT se bat depuis longtemps. Dernier exemple en date : la plainte déposé par les équipes CFDT de seize magasins Match, à Lille, qui ouvraient sept jours sur sept en toute illégalité. « Nous avons essayé de rencontrer trois fois le DRH, afin de régler le problème à l’amiable, sa porte est restée fermée », déplore Patrick Houdot, délégué syndical. La CFDT a donc eu recours aux huissiers pour constater l’infraction. Le jugement sera rendu le 1er septembre.
F.D.

© CFDT (mis en ligne le 23 juillet 2009)






Après le vote des députés, c’est au tour des sénateurs d’examiner le projet de loi sur les dérogations au repos dominical dans les commerces pour une adoption définitive. Alors que le calendrier parlementaire est déjà encombré au point que la loi sur la formation professionnelle a été repoussée et ne devrait finalement pas être adoptée avant… octobre, la précipitation et le forcing dont a fait preuve le gouvernement concernant ce texte sont d’autant moins justifiés que la crise appelle une autre gestion des priorités.
Contrairement aux allégations du gouvernement, ce texte flou et mal ficelé laisse la porte ouverte à des interprétations et des abus qui seront difficilement contrôlables par les pouvoirs publics. D’où un risque bien réel de généralisation des ouvertures dominicales des commerces. De nombreux autres secteurs et services publics seront alors impactés : propreté, sécurité, transports, services aux personnes… Au nom du “ bon sens ” et d’une prétendue “ modernité ” défendue par le ministre du Travail, Xavier Darcos, c’est un nouveau choix de société qui risque à terme de s’imposer. Ce n’est certainement pas celui que défend la CFDT. Le dimanche ne doit pas devenir un jour ordinaire !
De plus, économiquement, cette loi s’annonce inefficace, voire contre-productive. De nombreuses études le démontrent, l’ouverture des magasins le dimanche n’entraînera pas de consommation supplémentaire. L’argent dépensé le samedi ne le sera pas le dimanche. Le pouvoir de consommation des ménages n’est pas expansif, surtout en cas de récession. Elle n’entraînera pas non plus de créations d’emplois. Pire, le solde pourrait se révéler négatif, de nombreux petits commerces risquant d’être menacés.
Quant aux garanties promises aux salariés, elles relèvent d’une grande hypocrisie. La partie de la loi appelant des contreparties ne concerne pas les commerces dans les zones touristiques. Ce qui veut dire que le travail du dimanche pourra être généralisé à tous les salariés de ces zones sans qu’il soit nécessaire de négocier quoi que ce soit. Pour ces salariés, ni augmentation de salaire, ni repos compensateur, ni volontariat. Ce volontariat, fondé sur le gré-à-gré avec l’employeur, relève d’ailleurs du jeu de dupes.
Pour toutes ces raisons, la CFDT déplore que le dialogue social ait été absent d’un sujet qui concerne les salariés et leur temps de travail.
Laurence Laigo,


Les dangers de la proposition de loi sur le travail du dimanche
La loi actuellement discutée par les députés comporte de vrais risques de généralisation des ouvertures dominicales des commerces sans garanties pour les salariés.
Débattue depuis le 7 juillet à l’Assemblée nationale, la proposition de loi Mallié sur l’extension de l’ouverture des commerces le dimanche comporte de nombreuses contradictions, qui font peser de lourdes incertitudes sur les droits des salariés concernés. Le texte a été délesté des articles concernant les grandes surfaces. Seuls les commerces de détail sont dorénavant visés. La proposition de loi rappelle dans un premier temps que « dans l’intérêt des salariés, le repos hebdomadaire est donné le dimanche ». Mais la loi distingue ensuite deux nouvelles zones dans lesquelles ces commerces seraient autorisés à ouvrir tous les dimanches : les zones et communes touristiques d’un côté, et les périmètres d’usage de consommation exceptionnelle (Puce), dans les agglomérations de plus d’un million d’habitants ou des zones frontalières, de l’autre. Ces dernières zones doivent être caractérisées par « des habitudes de consommation de fin de semaine ». En pratique, seules les agglomérations parisiennes, marseillaises et lilloises sont visées.

mercredi 22 juillet 2009

EDF:Le bal des hypocrites

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Le bal des hypocrites



Les uns derrière les autres, les premiers responsables politiques du pays, s’offusquent de la demande d’augmentation du prix de l’électricité faite par le président du groupe EDF. Les voilà affublés en défenseurs des familles déjà confrontées à des situations financières difficiles, accusant EDF d’avoir commis « des erreurs d’investissement » que les français n’auraient pas à payer.
Vouloir faire croire qu’EDF a décidé, sans que l’état ne donne son accord, de l’achat de British Energy et Constellation,


c’est prendre les gens pour des « niais »

« Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage »
"qui bon chien veut tuer, la raige li met seure". (expression du XIIIe siècle)



Les grandes décisions prises, sont contrôlées, et autorisées par l’état (principal actionnaire à plus de 80%) qui est présent en force au conseil d’administration.
En posant EDF comme coupable, l’état veut tenter, face à des mesures impopulaires mais incontournables pour que la manne financière du nucléaire puisse ruisseler vers le privé, d’apparaître blanc comme neige tout en discréditant la gestion d’une entreprise publique dont il conviendrait alors d’achever la privatisation.
En affaiblissant ainsi l’entreprise, l’état ouvre la porte à « l’inéluctable libéralisation des prix de l’électricité », à l’accélération du processus de privatisation, et à la suppression des derniers droits des agents, qui seront mis en pâtures à la « vox populi »

Ce processus de destruction d’EDF par les forces du marché, soutenu par « les mains invisibles des intégristes libéraux », fut mis en œuvre d’une manière active, à partir de l’arrivée de Monsieur Roussely. Ses campagnes à l’étranger, et le changement de statut de l’entreprise, en furent les éléments phares. Des sommes considérables furent englouties en Amérique du sud, en Italie, en Allemagne etc…ce qui prépara EDF à la deuxième étape de sa transformation conduite par Monsieur GADONNEIX.
A son arrivée, celui ci réorienta la stratégie internationale, et développa une politique de réduction de la dette, d’augmentation du capital, thésaurisant, non pas pour améliorer la qualité du service, ni préparer l’avenir, mais pour attendre son heure, tout en continuant la dislocation interne de l’entreprise : filialisation du RTE, de la DEGS, séparation avec GDF etc.. Dans cette stratégie les réseaux pouvaient bien s’effondrer au moindre coup de vent ou flocon de neige l’important était ailleurs.
Son heure sonna enfin l’année dernière. Au plus mauvais moment, en pleine crise financière, il achetait British Energie, en surenchérissant sur lui-même pour être sur de payer le plus cher possible une entreprise vieillissante, à l’appareil de production obsolète. Quelques mois plus tard il achetait le double de sa valeur boursière Constellation …….
En quelques mois plus de vingt milliards d’Euros furent engloutis dont une grande partie empruntée, à un moment ou les taux, par l’effet de la crise financière, étaient les plus élevés.


Tout cela sans l’accord de l’état veut on nous faire croire !!!!!


Non la direction d’EDF ne se compose pas d’incompétents, faisant des achats inconsidérés parce qu’ils seraient nuls. D’ailleurs les salaires exorbitants que ces hommes s’attribuent sont justifiés, dans les sphères patronales et gouvernementales, comme étant la juste rémunération de talents rarissimes. Les importantes augmentations du président d’EDF et de sa garde rapprochée ces dernières années, sous l’œil attendri du conseil d’administration (dont l’état), ne montrent-elles pas le talent de ces hommes ? La seule véritable interrogation se situe sur la finalité du talent. Si celle ci consiste à la destruction d’une entreprise comme EDF, oui ces hommes là ont du talent.
EDF est maintenant financièrement fragilisée, l’estocade va ainsi pouvoir être donnée…. il va falloir payer la note.
Cette dette va maintenant tout justifier, aussi bien l’augmentation des factures pour l’usager et la suppression du tarif régulé, que de nouvelles augmentations de capital, ainsi qu’une pression encore plus grande sur le corps social, déjà bien mis à mal, et qui va t être une nouvelle fois jeté en pâture au public.

Cette destruction d’un patrimoine collectif relève d’une politique.
L’intégrisme libéral qui impose sa dictature, ne peut concevoir l’existence d’une entreprise publique qui fonctionne bien et dont la finalité est celle d’un service public Pour cet intégrisme, seul le privé peut être efficace et la finalité ne peut être que la rentabilité financière à court terme.
Au-delà d’EDF, c’est un processus de transformation de la société qui est engagé depuis plusieurs années au nom du libéralisme et qui passe par la destruction de la sphère publique, par la privatisation, et par la remise en cause des solidarités, en particulier celles qui relèvent du droit à travers la protection sociale (retraite, Sécu, etc.). Pour ce système toute l’activité humaine n’est que marchandise dont la finalité est la rentabilité financière

La dette est un élément central pour la mise en oeuvre de la transformation .Nous allons le vivre à EDF comme nous allons le vivre, avec la dette de la crise dans les autres secteurs de nos vies.

Nous voilà maintenant dans la tourmente. Deux aveuglements se sont conjugués dans notre entreprise pour nous y plonger :
d’un côté l’aveuglement idéologique libéral,
de l’autre l’aveuglement d’une grande partie du corps social d’EDF, qui à tous les niveaux, et jusqu’à une date récente, avait confiance en la direction, et ne pouvait intellectuellement appréhender la mise en œuvre d’un tel processus de destruction.
De l’état qui prend les décisions, à la direction d’EDF qui applique, les responsabilités sont partagées et ceux qui dirigent devraient rendre des comptes pour dilapidation d’un patrimoine public.
Quant aux représentants du personnel,
au conseil d’administration d’EDF qui ont limité leur action à une abstention sur un dossier d’achat comme British Energy
et au CCE (comité central d’établissement), ils furent inexistants sur des dossiers aussi importants,
ils offrirent ainsi, par leur coupable silence, un boulevard à cette politique destructrice.
Aujourd’hui, le débat autour du départ ou non de Monsieur Gadonneix, son désamour par la présidence de la république, relève d’une approche du type « star academy » d’une « nullité majeure », un simple « amusement de cour ».
Monsieur Gadonneix partira bien un jour avec de nouvelles médailles et une grosse pension car ce système est immoral. Il aura réussi son passage en achevant une des plus grandes entreprises d’électricité EDF qui avait un grand défaut, être une entreprise publique. Il aura fallu cinquante ans à des générations de salariés pour la construire et cinq ans à une poignée d’intégristes pour la détruire.
Certains directeurs, aujourd’hui à EDF, seront directeurs demain dans un autre groupe, sans passage par la case « chômeur » car c’est un système de « copinage mafieux ».
Dans quelques temps un nouveau patron sera nommé (vraisemblablement copain du fouquet’s)pour venir faire le nettoyage final : libérer enfin les prix de l’électricité, achever ce qu’il reste du statut des agents, et un jour même, supprimer l’acronyme EDF en rayant de la mémoire l’histoire d’une telle entreprise.
A nous de faire en sorte que le dernier chapitre ne se conjugue pas, par la destruction finale d’EDF. Nous sommes acteurs de ce devenir ne le laissons pas entre les mains des intégristes libéraux.
GALLOIS

Guaino : les Français ne doivent pas payer des erreurs d'investissement d'EDF Le conseiller spécial de l'Elysée Henri Guaino a estimé lundi qu'il serait "anormal" que les Français payent "des erreurs d'investissement" d'EDF à l'étranger, alors que le groupe d'électricité souhaite une hausse de 20% des tarifs d'électricité sur trois ans.
"Ce n'est pas EDF toute seule qui décide des hausses de tarifs, et s'il est nécessaire que les tarifs reflètent les coûts de production, il serait anormal de faire payer au consommateur français des erreurs d'investissement à l'étranger", affirme M. Guaino dans un entretien au Parisien.
EDF a racheté en septembre l'opérateur nucléaire British Energy (BE), pour 13,5 milliards d'euros, la plus grosse acquisition de son histoire.
Il a aussi déboursé 4,5 milliards de dollars (environ 3,2 milliards d'euros) pour acquérir la moitié des activités nucléaires de l'américain Constellation.
En 2008, l'endettement du groupe a explosé de 50% à 24,5 milliards d'euros.
"Pour cesser de nous endetter, il faudrait une hausse de 20% des tarifs. Mais elle peut s'étaler sur trois ans, par exemple, ou même un peu plus", avait déclare Pierre Gadonneix, PDG d'EDF, la semaine dernière, dans un entretien à Paris Match.

Reuters le 18/07/2009 à 10:19
Le P-DG d'EDF en position délicate après ses propos sur les prix :
PARIS (Reuters) - En évoquant une hausse des tarifs de l'électricité en France de 20% sur trois ans ou plus, le P-DG d'EDF, Pierre Gadonneix, a déclenché une tempête politico-médiatique qui l'a mis dans une position délicate vis-à-vis des pouvoirs publics.
Ses déclarations interviennent dans un contexte de crise qui les rendent politiquement très délicates et alimentent les spéculations sur son avenir à la tête du groupe, son mandat arrivant à échéance à l'automne.
Sur la forme, le gouvernement n'a guère apprécié que Pierre Gadonneix évoque une hausse tarifaire sans le consulter auparavant. D'autant que, si EDF a été introduit en Bourse en 2005, l'Etat détient encore près de 85% de son capital et garde le pouvoir de fixer le prix de l'électricité.
"Quand on veut les étoiles, on demande la lune", a commenté la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, peu après la publication des propos de Pierre Gadonneix.
Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on estime que les déclarations du P-DG d'EDF pourraient s'avérer contre-productives : "En interpellant les pouvoirs publics comme il le fait, il dessert sa cause. En faisant de l'augmentation de 20% qu'il demande une affaire d'opinion, ça n'incite pas les pouvoirs publics à aller dans son sens."
Le P-DG d'EDF a ensuite voulu atténuer ses propos en estimant qu'ils avaient été sortis de leur contexte, mais le gouvernement ne semble pas pour autant disposé à satisfaire sa demande de hausse, qui atteindrait 7% environ par an en moyenne si elle était étalée sur trois ans.
"L'augmentation qu'il aura sera très très loin de ça en rythme annuel. Ça sera très très loin de ce qu'il souhaite", selon un conseiller du chef de l'Etat.
"ERREURS D'INVESTISSEMENT"
Sur le fond, l'argumentaire du P-DG de l'électricien public semble pourtant solide : il fait valoir que le prix de l'électricité en France est resté stable depuis 20 ans pour les ménages alors que le budget consacré à l'eau et au téléphone a bondi et souligne que les tarifs français restent inférieurs d'environ 30% à la moyenne européenne.
Surtout, Pierre Gadonneix rappelle qu'EDF doit investir massivement en France, notamment pour prolonger la durée de vie de ses 58 réacteurs nucléaires.
Si les projets du groupe dans l'Hexagone ne sont pas contestés, sa stratégie à l'international est loin de faire l'unanimité, notamment le coût de l'acquisition de British Energy et le projet de rachat de la moitié des actifs nucléaires de l'américain Constellation, pour un montant total d'environ 17 milliards d'euros.
"Les seuls points qui font l'objet d'une contestation ce sont les investissements à l'étranger. Est-ce qu'il fallait investir à ce niveau de prix au Royaume-Uni ? Est-ce qu'il fallait aller aux Etats-Unis ?", déclare-t-on à l'Elysée, tout en soulignant que l'Etat, représenté au conseil d'EDF, ne s'est pas opposé à ces investissements.
Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, évoquait pour sa part des "erreurs d'investissement à l'étranger" lors d'un entretien au Parisien publié le 13 juillet, sans préciser si ces erreurs avaient été commises par Pierre Gadonneix ou son prédécesseur, François Roussely.
UNE DETTE À 43 MILLIARDS À FIN 2009
Pierre Gadonneix a pour sa part souligné lors d'un entretien à Reuters que les investissements très lourds d'EDF à l'étranger ne posaient pas les mêmes problème qu'en France dans la mesure où ils étaient couverts par ses revenus internationaux.
"A l'international, la dette est entièrement couverte par des recettes. Le problème, c'est l'augmentation de l'investissement en France, qui est essentiellement de l'investissement de maintenance", a-t-il dit.
L'avenir de Pierre Gadonneix à la tête d'EDF est-il menacé ? Les observateurs soulignent en tout cas le côté incongru et inhabituel de ses propos sur les tarifs, qui tranchent singulièrement avec la prudence dont il a fait preuve depuis sa nomination à la tête de la société, en 2004.
Selon un bon connaisseur de la société, Pierre Gadonneix pourrait avoir été informé que sa place était menacée et préparerait ainsi sa sortie de scène. Une source proche du gouvernement a cependant déclaré il y a peu à Reuters que des informations selon lesquelles l'Elysée aurait décidé de le remplacer n'étaient pas fondées.
EDF, qui prévoit d'investir 7,5 milliards d'euros en France en 2009, soit 2,5 milliards de plus qu'en 2008, vient par ailleurs de récolter environ 3,2 milliards à travers un emprunt réservé aux particuliers.
L'endettement du groupe, qu'il cherche à réduire à travers un programme de cessions, s'élevait à 24,5 milliards d'euros à fin 2008 contre 16,3 milliards fin 2007. Selon le consensus Reuters Estimates, il atteindra près de 43 milliards à fin 2009.
Edité par Jean-Michel Bélot
Médiapart, 9 Juillet 2009 Par Martine Orange
Après France Telecom en 2002, va-t-on assister à un scandale EDF dans les mois qui viennent ? C'est le scénario noir qui semble agiter le gouvernement depuis quelque temps. De plus en plus alarmé sur la situation qui prévaut dans l'entreprise publique, Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, a pris le dossier en main. Il a demandé une analyse approfondie sur l'état de l'entreprise. Les premiers résultats vont ressortir un constat accablant : en l'état actuel, même si EDF parvient à réaliser, comme il l'a prévu, un programme de cession d'actifs de 5 milliards d'euros, l'endettement du groupe public doublera d'ici à la fin de l'année, passant de 24,5 à 50 milliards d'euros. Un chiffre inavouable et insupportable, même pour un groupe aussi puissant qu'EDF.
Une première décision semble avoir déjà été arrêtée à l'Elysée : contrairement à ce que le gouvernement prévoyait il y a encore trois mois, Pierre Gadonneix ne sera pas renouvelé à la tête d'EDF en octobre. Son successeur n'est pas encore choisi. Une très courte liste de candidats possibles a été dressée. « Quel que soit le nom, ce sera un industriel. EDF est un sujet trop important pour le laisser dans des mains inexpertes », assure un proche du dossier.
Pierre Gadonneix est-il déjà au courant de cette décision ? Certaines confidences faites à ses proches ces derniers jours pourraient le laisser croire. Cela expliquerait alors son étrange comportement. Le jour même où le groupe public vient de lever 3,2 milliards d'euros –trois fois plus que ce qu'il avait prévu à l'origine– auprès des particuliers, il annonce qu'il a un besoin urgent d'argent !
Passant délibérément sous silence le contrat de service public qui lie EDF à l'Etat, et qui stipule que « l'évolution des tarifs aux particuliers ne sera pas supérieure au taux de l'inflation » jusqu'à la fin de 2010, Pierre Gadonneix demande une augmentation de 20% sur trois ans afin de financer ces besoins d'investissements. Argument qui avait déjà été avancé au moment du lancement de l'émission obligataire du groupe. « Ce rattrapage est pour pouvoir assurer –à nos enfants et à nous-mêmes– que la réussite du projet industriel d'EDF soit pérennisée. Sinon, dans dix ans, tout le succès du nucléaire sera derrière nous », précisait ce jeudi le pdg d'EDF sur RTL.
En demandant l'alignement des pratiques françaises sur le reste de l'Europe, Pierre Gadonneix s'inscrit dans un débat politique, semblant forcer l'Etat à tirer toutes les leçons sur l'ouverture du marché électrique à la concurrence. Ainsi s'il tombe, il tombera par le haut, au nom de ses idées, des principes de réalisme. Il évite de la sorte d'attirer l'attention sur sa gestion.
Une conduite calamiteuse
Pourtant c'est bien de sa conduite de l'entreprise dont il faut parler. A la lumière de l'état d'EDF, celle-ci se révèle calamiteuse. Pierre Gadonneix explique ainsi que les augmentations tarifaires s'imposent pour relancer les investissements en France. Les dépenses d'investissement sont en effet tombées à un seuil critique dans le groupe. Au cours des dix dernières années, EDF a vécu sur sa rente, engageant moins de quatre milliards d'euros par an pour l'entretien et le renouvellement de ses équipements. Résultat ? Des manques criants partout. Un réseau de distribution au bord de l'apoplexie, un parc nucléaire souffrant de pannes à répétition et allant jusqu'à manquer de pièces de rechange indispensables.
La situation n'est pas nouvelle. Et pendant les quatre premières années à la tête d'EDF, Pierre Gadonneix n'a rien fait pour la changer, continuant à maintenir au plus bas niveau les investissements français. L'affichage de résultats en constante augmentation, la conquête des marchés internationaux, la tenue du cours de Bourse étaient prioritaires. La prise de conscience de la nette dégradation de son système électrique est venue il y a à peine un an. Brusquement, la direction d'EDF a réalisé la vulnérabilité de sa position : le groupe public est devenu acheteur net d'électricité, et dépense désormais des milliards pour assurer l'approvisionnement de la France. Déstabilisées par le manque d'investissement et une organisation inadaptée (lire EDF : les salariés du nucléaire en fusion), ses centrales affichent un taux de disponibilité –calcul économique qui mesure l'efficacité industrielle et économique– en baisse constante. D'un peu plus de 80%, ce taux est tombé officiellement à 79%, dans les couloirs du groupe, on évoque même le chiffre de 75%. Un point de moins signifie des milliers de KWh en moins, des dizaines de millions d'euros envolés.
D'où la nécessité de dégager d'importants moyens financiers pour réorganiser une entreprise totalement déréglée. Mais EDF n'a plus la flexibilité financière nécessaire pour le faire. « Tous les bénéfices de la rente nucléaire ont été reversés aux Français », explique Pierre Gadonneix pour expliquer l'impasse dans laquelle se trouve le groupe public aujourd'hui. Dans les faits, il n'en est rien. Les consommateurs français ont certes profité d'une électricité bon marché, alignée sur l'inflation mais désindexée de coûts pétroliers et gaziers. Mais c'était l'objectif même du programme nucléaire lancé à partir de 1975.
La rente nucléaire a surtout servi à payer la conquête internationale du groupe. Entre le rachat de l'allemand EnbW, du britannique London Electricity et de l'italien Edison, EDF a dépensé plus de 20 milliards d'euros entre la fin des années 1990 et 2005. Sans parler des 10 milliards investis dans les années 1990 dans des sociétés en Amérique du Sud (Brésil et Argentine) qui se sont révélés des opérations calamiteuses et ont été liquidées dans des conditions tout aussi désastreuses. Contrairement à ce qu'assure Pierre Gadonneix, aucune des filiales internationales du groupe ne s'auto-finance, et l'endettement lié à ces acquisitions n'a toujours pas été remboursé.
Fuite en avant financière
Si Pierre Gadonneix s'en était tenu à cette diversification internationale, EDF pourrait sans doute financer la relance des investissements en France. Mais 2008 a été la folle année d'expansion. En dépit de toutes les mises en garde, le président d'EDF a décidé de racheter le groupe nucléaire britannique British Energy pour 13,9 milliards d'euros. Selon certains experts, EDF a payé environ trois fois le prix normal pour cette entreprise en perte, exploitant huit centrales nucléaires en fin de vie. Pierre Gadonneix a justifié cette opération, au nom de la promotion du savoir-faire nucléaire français : British Energy devant servir de base pour l'implantation de 4 EPR en Grande-Bretagne.
Il n'est même pas sûr que cette opération puisse voir le jour. Comme l'a révélé le Times le 1er juillet, l'autorité de sûreté nucléaire britannique a émis les plus grandes réserves sur certaines parties du réacteur, les jugeant pas assez sûres. Elle a demandé des modifications très importantes des technologies. Elle subordonne son autorisation d'implantation à ces changements. Ce qui signifie des mois voire des années de travail. En attendant, EDF se retrouve avec une entreprise déficitaire et une dette supplémentaire de plus de 10 milliards d'euros.
Il en va de même aux Etats-Unis. Pariant sur un renouveau du nucléaire –qui est très loin d'être acquis–, EDF s'est d'abord porté acquéreur de 9% du groupe américain Constellation, qui aimerait construire des EPR sur le territoire américain. Fin 2008, asphyxié par la crise, Constellation a frôlé la faillite. Pour EDF, cela se serait traduit par une perte de 750 millions d'euros. Plutôt que d'avouer cette perte, la direction du groupe a décidé, au contraire, de doubler la mise. Il s'est porté acquéreur de la moitié de Constellation pour 5 milliards d'euros. La transaction n'est encore pas conclue. Au gouvernement, on souhaite qu'elle ne le soit jamais.
Les charges financières de cette folle expansion ne cessent de s'envoler. Et Pierre Gadonneix n'a rien fait pour les endiguer. Pour continuer de faire croire à la bonne santé du groupe, il a choisi de s'endetter pour payer le milliard d'euros de dividendes à ses actionnaires, alors qu'EDF n'était pas en situation de l'honorer, affichant un autofinancement négatif. De même, par pur opportunisme et de politique de communciation, il a lancé son emprunt obligataire auprès des particuliers au lieu de lever de l'argent dans des conditions plus intéressantes sur le marché. Pour EDF, ce sera 150 millions d'euros de frais financiers supplémentaires pendant cinq ans.
Mais le voile commence à se déchirer. Les agences de notation s'inquiétent de cette situation et réfléchissent à abaisser la note d'EDF, ce qui renchérirait encore le coût de sa dette. Et dans le plus grand secret, la division financière du groupe travaille sur des scénarios noirs de stress financier.


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Maëlle Molmeret
Laboratoire de Bactériologie-INSERM U851
Faculté de Médecine Laennec
Université Claude Bernard Lyon 1
7 rue G. Paradin
69372 Lyon Cedex 08, FRANCE
tel: +33 4 78 77 8657

mardi 21 juillet 2009

Le syndicalisme à un tournant... oser le changement !

Le syndicalisme à un tournant... oser le changement !Le rapport “


Le syndicalisme à un tournant... oser le changement !” a été adopté à l’unanimité par le Bureau national lors de sa session des 19 et 20 mai 2009. Il a ensuite été débattu lors du Conseil national confédéral (CNC) des 16, 17 et 18 juin 2009.


La CFDT, ce sont avant tout des hommes et des femmes qui font le choix de se regrouper, de s’organiser collectivement au service des salariés, pour améliorer les garanties dont ils bénéficient, construire avec eux les solutions aux problèmes qu’ils rencontrent dans les entreprises, les professions, les administrations.



Des hommes et des femmes qui, dans l’action, sont porteurs de valeurs communes.
Tout au long de son histoire, la CFDT a fait en sorte de remplir cette mission en analysant les évolutions du travail et, plus globalement, de la société, afin d’anticiper les changements, d’en comprendre le sens et ainsi peser sur eux plutôt que les subir.
Dans un monde aujourd’hui en plein bouleversement et alors que la réforme de la représentativité – que la CFDT a voulue – doit conduire à resserrer les liens entre les salariés et leurs délégués, et à développer très largement le nombre de salariés pouvant bénéficier de la négociation et de ses résultats, il est impératif que la CFDT recherche les pratiques les plus adaptées en n’hésitant pas à se remettre en question.
Le rapport “Le syndicalisme à un tournant... oser le changement !” poursuit cet objectif. Il ne s’agit pas aujourd’hui de décider mais de mettre toute la CFDT en mouvement à partir d’un regard lucide sur la réalité. Le rapport, adopté par le Bureau national, puis débattu en Conseil national, doit maintenant devenir celui de tous les militants CFDT et être au cœur des débats préparatoires à notre prochain congrès.
Marcel Grignard, secrétaire général adjoint

Editorial du supplément à Syndicalisme hebdo (n°3226 du 17 juillet 2009).
Le rapport ainsi que la déclaration adoptée par le Conseil national sont publiés en pièces jointes.


© CFDT (mis en ligne le 19 juin 2009)

Gestion sociale des conséquences économiques de la crise sur l'emploi, la CFDT signe l’accord.

Gestion sociale des conséquences économiques de la crise sur l'emploi, la CFDT signe l’accord

La CFDT a décidé de signer l’accord national interprofessionnel sur la gestion sociale des conséquences économiques de la crise sur l'emploi.
Cet accord est une première étape, qui permet d’apporter des réponses d’urgence, modestes mais concrètes, dès cet été pour les salariés les plus exposés à la crise :

* accès facilité au dispositif de chômage partiel et relèvement du contingent d'heures pour l'ensemble des entreprises,
* encadrement du prêt de salariés,
* mobilisation pour la formation et l'insertion professionnelle des jeunes,
* mesures pour le maintien en activité des seniors,
* amélioration de l'accompagnement des salariés en fin de CDD et en intérim.


Cet accord se situe dans le prolongement des accords négociés en 2008 sur le chômage partiel, l'assurance-chômage, la formation professionnelle et continue. Il s'inscrit dans une démarche de sécurisation des parcours professionnels en articulant maintien du lien contractuel avec l’entreprises et accroissement des compétences.

Alors que la crise a des conséquences négatives pour un nombre croissant de salariés, la CFDT poursuivra son action en direction du patronat et du gouvernement. pour que soient apportées des réponses à la hauteur, notamment dans le cadre des 4 groupes de travail qui doivent être constitués sur l'assiette des revenus du chômage partiel, sur le logement des jeunes, sur l'articulation de l'assurance-chômage et de la solidarité nationale pour les demandeurs d'emploi en fin de droits et sur les groupements d'employeurs.
© CFDT (mis en ligne le 17 juillet 2009)

ADHEREZ EN LIGNE A LA CFDT (Adresse *)

Pourquoi adhérer à la CFDT ?

La première fonction de la CFDT est de défendre et d'étendre les droits de tous les salariés : emploi, salaire, conditions de travail, protection sociale, égalité professionnelle, respect de la dignité de chacun. En adhérant à la CFDT, vous choisissez :
- un syndicat fort, efficace, démocratique, ambitieux ;
- un syndicat où vous avez toute votre place.

Un syndicat fort, efficace, démocratique, ambitieux

La CFDT est une force. C'est la première organisation syndicale française par le nombre d'adhérents : 806 829 fin 2005. Elle est composée de plus de 1300 syndicats actifs et représentatifs dans tous les secteurs professionnels. Au niveau national, la CFDT est en progression constante dans les élections professionnelles : comités d'entreprise, délégués du personnel, conseils de prud'hommes, organismes paritaires…

La CFDT développe la solidarité. Elle agit pour briser les frontières entre ceux qui ont un emploi et ceux qui en sont privés, entre les différentes catégories de salariés, entre les générations.

La CFDT est démocratique. Elle écoute, informe, interroge, associe chaque adhérent -et à travers eux tous les salariés- à l'élaboration de ses propositions et aux actions qui les font aboutir.

La CFDT agit pour l'émancipation. Elle offre aux salariés, à travers leur acte d'adhésion, la possibilité de participer à leur devenir individuel et collectif. Elle se bat pour le droit à la dignité, le respect des droits de l'homme et la défense des libertés.

Un syndicat où vous avez toute votre placeOù que vous soyez, seul ou en groupe, partout vous trouverez des militants de la CFDT pour vous accueillir : dans votre entreprise ou établissement, au syndicat local ou au lieu d’accueil le plus proche de chez vous.

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vous informer
La CFDT vous informe sur vos droits, sur la vie de votre profession, sur les initiatives et prises de position de votre syndicat.
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Plus d’infos.

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Vous êtes consulté, au sein de l’entreprise, sur les revendications, l’action syndicale, la signature d’un accord.
Vous êtes associé au choix des candidats aux élections des instances représentatives du personnel.
Vous avez la parole sur les orientations de la CFDT, en particulier celles de votre syndicat.

vous défendre
Si vous êtes confronté à un litige avec votre employeur, si vous avez un problème relevant du droit du travail ou de la convention collective, si vous êtes victime d’un licenciement, la CFDT assure votre défense. Si nécessaire, elle vous aide à monter un dossier de recours au conseil des Prud’hommes. Hors de l'entreprise, vous avez accès à nos permanences juridiques. Celles-ci peuvent vous adresser aux militants qui siègent dans les organismes paritaires (sécurité sociale, assédic, formation professionnelle…).

vous conseiller
La CFDT vous conseille sur vos relations avec la hiérarchie , vos difficultés dans l’entreprise, vos opportunités de carrière. Elle apporte aux adhérents ses compétences en matière de droits sociaux, logement, sécurité sociale, retraite, etc.

vous former
Vous avez la possibilité de participer à des sessions de formation pour mieux connaître l'entreprise, la CFDT et son fonctionnement. Les délégués peuvent participer à des stages spécifiques aux fonctions qu'ils exercent (délégué du personnel, comité d'entreprise, CHS-CT, conseiller prud'homal…).
Plus d’infos sur la formation.

vous soutenir en cas de grève
La CFDT est la seule organisation syndicale à verser une indemnité journalière en cas de grève à tous ses adhérents dès le troisième jour de grève. La Caisse nationale d’action syndicale est un outil que s’est donné la CFDT pour venir en aide à ses adhérents dans le cadre d’une grève, d’un problème juridique ou bien encore en cas d’accident dans l’exercice des fonctions syndicales.


(*)copier cette adresse: http://www.cfdt.net/iadhesionSubmitAction.do

REVALORISATION TRAITEMENT INDICIAIRE FPT AU 1 juillet 2009

Publication au JO du 4 juillet 2009, du Décret n° 2009-824 du 3 juillet 2009 portant majoration à compter du 1er juillet 2009 de la rémunération des personnels civils et militaires de l'Etat, des personnels des collectivités territoriales et des établissements publics d'hospitalisation et portant attribution de points d'indice majoré. NOR: BCFX0914694D

Revalorisation des traitements de la fonction publique au 01/07/09

Le décret n° 2009-824 du 3 juillet 2009 “revalorise” , sans surprise de 0,50 %, à compter du 1er juillet 2009, les rémunérations des personnels civils et militaires de l'État, des collectivités territoriales et des établissements publics d'hospitalisation et porte attribution de points d'indice majoré (modification des indices du bas des échelles 3, 4 et 5).

La valeur annuelle du traitement à l'indice 100 majoré et soumis aux retenues pour pension est fixée à 5 512,17 € à compter du 1er juillet 2009 (contre 5 484,75 euros depuis le 1er octobre 2008).

Décret n° 2009-824 du 3 juillet 2009 portant majoration à compter du 1er juillet 2009 de la rémunération des personnels civils et militaires de l'Etat, des personnels des collectivités territoriales et des établissements publics d'hospitalisation et portant attribution de points d'indice majoré :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020815910

GIPA

L'indemnité de garantie individuelle du pouvoir d'achat (Gipa) est reconduite dans la Fonction publique en 2009 et 2010 par un décret n° 2009-567 du 20 mai 2009 publié au JO du samedi 23 mai 2009.



Décret n° 2009-567 du 20 mai 2009 modifiant le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 relatif à l'instauration d'une indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d'achat :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020647380


Arrêté du 20 mai 2009 fixant les éléments à prendre en compte pour le calcul de l'indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d'achat au titre de 2009 :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020647411



Calculateur GIPA :allez à l'adresse :
http://www.cfdt.net/rewrite/article/20590/documentation/tracts-et-outils/calculatrice-gipa-2009.htm?idRubrique=5103

Ou bien

http://cfdtmairiedugrauduroi.unblog.fr/tag/actualites-nationales/

Maladie sans effet sur les jours RTT

La Cour Administrative d’Appel de Bordeaux a confirmé l’illégalité d’une décision tendant à réduire les jours de repos RTT encas d’absence pour maladie.

Certaines collectivités territoriales ou établissements publics tendent à vouloir «sanctionner» les agents malades. C’est ainsi qu’apparaissent des délibérations qui réduisent le droit de jours de repos RTT aux agents qui ont été

Ce n’est que récemment que le juge administratif, saisi de cette

question, a pu se prononcer. En effet, l’office public d’habitations à loyer

modéré (OPHLM) de Bayonne avait, en 2006, par délibération, prévu

que les congés de maladie pouvaient «donner lieu à compensation».

Ce qui signifiait que les agents pouvaient se voir retirer des jours de

repos RTT s’ils étaient malades afin de «compenser» leurs absences !

Le juge administratif, saisi par le syndicat Interco CFDT 64, considère

Le juge administratif, saisi par le syndicat Interco CFDT 64, considère

qu’un agent en congé de maladie doit être regardé comme ayant accompli les obligations de service correspondant au cycle de travail afférent à sa période de congé. En d’autres termes, un agent en congé de maladie, durant toute une semaine, dans une collectivité où

le cycle normal de travail pour les agents est un cycle hebdomadaire

d’une durée de 39 heures, qui permet l’attribution de 22 jours de

repos RTT par an, doit être regardé comme ayant accompli 39 heures

de travail ouvrant droit aux jours RTT.

La délibération a donc été annulée par le juge administratif pour ce

motif (CAA Bordeaux, 11 février 2008, Syndicat Interco CFDT des

Pyrénées - Atlantiques C/ OPH de Bayonne, n°05BX00130). •

Myriam BOUSSOUM

Juriste Fédérale

jeudi 16 juillet 2009

les médias marseillais

Mauvais temps pour les nouveaux médias marseillais
Les médias ont bien du mal à s’imposer dans la cité phocéenne. C’est ce que déplore l’édito de la dernière édition du mardi 30 juin du journal Tribune Sud : « Le Sud est une terre aride où ceux qui ont soif de vérité ne trouvent guère d'oasis. La culture du silence qu'en d'autres contrées on appelle l'omerta n'est pas un vain mot. C'est une évidence : Tribune du Sud dérangeait. »
© Club de la Presse
À la une de ce dernier numéro « au revoir ». C’est donc la fin de l’aventure pour le quotidien. A peine un mois et demie après sa lancée. Même constat pour la chaîne LCM dont l’avenir semble menacé.

En référence à l’article « La Tribune Sud est née » signé par Jean Kéhayan, président d’honneur du club de la presse, dans la « Parole libre » de notre site : « Le mardi 30 juin 2009 ne sera pas une date à marquer d’un caillou en couleur dans les annales de la presse marseillaise ».

Car c’est la dernière édition du journal Tribune Sud. Lancé le 15 mai dernier il ne passera pas l’été. Après une arrivée surprenante sur un marché en pleine crise, la fin est toute aussi troublante.

Le quotidien avait pourtant l’ambition de concurrencer les journaux locaux comme la Provence et d’apporter une information « inédite » à la ville de Marseille. Il défendait également, corps et âmes, son indépendance financière, face à une presse française gérée par de puissants groupes industriels. L’unique actionnaire Mr Laporte a annoncé à la presse que le journal approchait un déficit mensuel de 200 000 euros.

Avenir incertain pour « LCM »
Une journée noire qui continue pour les medias Marseillais, avec l’annonce de la première grève en quatre ans des salariés de la chaîne LCM, présidée par Jean-pierre Foucault. Pourtant bien implanté depuis octobre 2005, celle-ci connaît de graves difficultés financières. La direction n’a pas présenté de budget pour l’année 2009, aucun projet précis n’est prévu pour septembre. L’avenir est donc incertain pour les 40 journalistes.

Mauvaises nouvelles pour le paysage médiatique marseillais et mauvais exemple pour la 2ème ville de France, future capitale européenne de la culture 2013.

mercredi 15 juillet 2009

-MARSEILLE- c'est biennng!

REHABILITATION DE LA CANEBIERE
LE TRAMWAY EN CENTRE VILLE




La mise en place de matériaux de grande qualité, tant qualitativement que dimensionnellement, est une marque de modernité et de respect, que la puissance publique exprime vis-à-vis des citoyens payeurs, de leurs enfants payeurs eux aussi et ainsi de suite……
Imaginer que ces nouveaux matériaux, une fois installés, garderaient aussi fière allure que le pont du Gard, lequel fût érigé au premier siècle de notre ère, relèverait d’une belle naïveté.
C’est pourquoi, avec une grande prudence, notre administration a confié la gestion de ces travaux de voirie et maintenance à des entreprises privées.
Comme le dit l’encore Directeur de la Voirie de MPM, faire appel aux entreprises extérieures c’est l’assurance de payer trois fois moins cher que si ces travaux étaient confiés à nos équipes !

Pourtant, quand on voit l’état de la chaussée à l’intersection de la Canebière et de la rue de Rome, ou plus exactement du cours Saint Louis, on devrait, me semble-t-il, poser ces questions :
A-t-on payé une seule fois ces travaux là,
Combien coûtera la remise en état de ces 100m² de chaussée ?
Combien de personnes sont tombées en marchant ?
Combien de procès sont ou seront intentés, par des malheureux, à l’autorité responsable de ces travaux, avant la remise en état de cet endroit?
Et tous ces mobiliers Urbains qui manquent quelques mois après leur installation :
• Potelets amovibles, de belle facture, manquants
• Barrières embouties,
• Candélabres percutés par des automobiles,
• Plaques épaisses de grandes dimensions, ressemblant à une reconstitution de pierre magmatique, manquantes (revêtement de trottoirs),

Et cette Circulation automobile sans complexe, celle qui emprunte sans autorisation les chaussées nouvelles dédicacées aux Tramways ? C’est vraiment surprenant que les automobilistes se sentent habilités à circuler sur ces voies, alors qu’existe, en parallèle une nouvelle route construite à cet effet (cf. : cours Belsunce).

En conclusion : quel sera le coût de cette réhabilitation ?


Le 15 Juillet 2009

LE TRAMWAY ET LA DIVOI*

« Tandem SARKO/GUAINO »

Quand l’un se calme, l’autre revient faire parler du Premier.
Et le pire, c’est que lorsque l’horizon est apaisé, ce sont les journalistes, lesquels ont peur du vide, qui se chargent de leurs « non communications »


Et, si cela se trouve, c’est le jour de la Saint Henri que la plume du Président, Henri Guaino, de la République française,celui-ci est à la fois:coprince d’Andorre, mais également chanoine de Latran se fait « caillasser » dans cette zone de « non droit », que d’aucun appelle la banlieue, mais pas celle du triangle d’or Auteuil, Neuilly, Passy.

La plume au vent, notre conseiller est donc parti, avec quelques policiers, dans une voiture banalisée, regarder la France au fond des yeux. Il n’y a pas de doute :

- soit il y a une balance dans la Police ! (Si l’on ne peut plus faire confiance à ce corps d’élite, qui vit s’épanouir notre « cher » Président, il y a quelque chose de pourri dans ce fruit.)
- soit c’est une mise en scène de nos Président et communicant. Ce qui reste bien possible !




From: syndicalmarseille@orange.fr
To: gillesmolmeret@hotmail.com; f.panfili@epfpaca.com; s.guerrini@hotmail.fr; olivier4nes@hotmail.fr
Subject: horreur dans Le Monde!
Date: Wed, 15 Jul 2009 11:49:56 +0200

Finalement, c'est un moyen de rapprocher les Hommes: Dire des choses infâmes sur ceux que nous n'apprécions pas, nous les rends, enfin, fréquentables, voire sympathiques!






PROPOS DE GUAINO AU SUJET DE BHL:

"Ce petit con prétentieux ne m'intéresse pas. Qui est-il donc? Qu'a-t-il fait dans sa vie de si extraordinaire pour se permettre de juger comme ça? Je n'ai jamais rencontré BHL. Il ne m'aime pas, moi non plus. Il n'aime pas la France, moi si. Il a la bave aux lèvres, avec la haine qui suinte de partout." Henri Guaino

Le style est surchargé, la haine coule à flots, c'est insupportable!



Oui BHL l'avait attaqué (Ce TRISTE NO?) quand il (le Triste) avait écrit le discours de DAKKAR en 2007 de SARKO (après l'election présidentielle) pour lequel SEGO a demandé pardon au nom de la France .A lire cette réponse haineuse de l'époque Il n'aime pas la France........la bave aux lèvres, avec la haine qui suinte de partout" (c'est du lepen voir du fürher ....!) , on se dit qu'elle avait raison !!!!! hein ?Non?


Gilles MOLMERET

mercredi 8 juillet 2009

En marge du CTP de MPM du 090709 qui "va faire une vraie révolution" dans les services, va t-on vers la fin de la fonction publique ?*

En marge du CTP de MPM du 090709 qui "va faire une vraie révolution" dans les services, va t-on vers la fin de la fonction publique ?

La CFDT vous informe que la loi sur la mobilité et les parcours professionnels a été adoptée par l’Assemblée Nationale le 7 juillet 2009.



Cette nouvelle loi complète la volonté du gouvernement

de casser la fonction publique.



Enveloppée dans des arguments de modernisation et de dialogue social, ce texte va permettre au gouvernement de se comporter

en patron – voyou.



Par exemple l’article 7 permet de licencier un fonctionnaire si son poste est supprimé suite à une restructuration et s’il refuse successivement trois emplois publics correspondant à son grade.



de plus ce texte légalise le recours à l'INTERIM pour des taches non durable , dénommées missions: article 10(*)



(Pendant la période estivale, les devoirs de vacances du gouvernement continuent et lui permettent de poursuivre ses attaques contre le statut de la fonction publique.



(l'article L1251 -60 du code de travail cité ci-après concerne l'interim )

(*)Article 10 section 6:

Dispositions applicables aux employeurs publics*/

« /Art. L. 1251-60/. – Les personnes morales de droit public peuvent faire appel aux salariés de ces entreprises pour des tâches non durables, dénommées missions, dans les seuls cas suivants :

« 1° Remplacement momentané d’un agent en raison d’un congé de maladie, d’un congé de maternité, d’un congé parental ou d’un congé de présence parentale, d’un passage provisoire en temps partiel, de sa participation à des activités dans le cadre d’une réserve opérationnelle, sanitaire, civile ou autre, ou de l’accomplissement du service civil ou national, du rappel ou du maintien sous les drapeaux ;

« 2° Vacance temporaire d’un emploi qui ne peut être immédiatement pourvu dans les conditions prévues par la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’État, la loi n°/ /84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et la loi n°/ /86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière ;

« 3° Accroissement temporaire d’activité ;

« 4° Besoin occasionnel ou saisonnier.

« Lorsque le contrat est conclu au titre des 1°, 3° et 4°, la durée totale du contrat de mission ne peut excéder dix-huit mois. Elle est réduite à neuf mois lorsque l’objet du contrat consiste en la réalisation de travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité. Elle est portée à vingt-quatre mois lorsque la mission est exécutée à l’étranger.

« Lorsque le contrat est conclu au titre du 2°, la durée totale du contrat de mission ne peut excéder douze mois. Elle est réduite à neuf mois si le contrat est conclu dans l’attente de la prise de fonctions d’un agent.

« Le contrat de mission peut être renouvelé une fois pour une durée déterminée qui, ajoutée à la durée du contrat initial, ne peut excéder les durées prévues à l’alinéa précédent.

VERS LA FIN DE LA FONCTION PUBLIQUE ? C.A.

La CFDT vous informe que la loi sur la mobilité et les parcours professionnels a été adoptée par l’Assemblée Nationale
le 7 juillet 2009.

Cette nouvelle loi complète la volonté du gouvernement
de casser la fonction publique.

Enveloppée dans des arguments de modernisation et de dialogue social, ce texte va permettre au gouvernement de se comporter
en patron – voyou.

Par exemple l’article 7 permet de licencier un fonctionnaire si son poste est supprimé suite à une restructuration et s’il refuse successivement trois emplois publics correspondant à son grade.

Pendant la période estivale, les devoirs de vacances du gouvernement continuent et lui permettent de poursuivre ses attaques contre le statut de la fonction publique

notre combat N° 9 MIS EN LIGNE LE 08 07 09 PAR Christine ABBINANTI

Bulletin de l’Union Départementale CFDT des Bouches-du-Rhône 1,60 €uro
Numéro : 9 Édition destinée aux militants, élus, mandatés et désignés CFDT JUIN 2009
Union Départementale
18 rue Sainte -13001 Marseille
CPPAP n° 1109 S 05571
Abonnement 16 €uros
Directeur de publication :
Y. DURAND
Imprimé par nos soins
Téléphone : 04 91 33 40 73
Télécopie : 04 91 55 05 54
Mail : ud13@cfdt.9services.com
Dans ce Numéro
•Edito
(page 1)
•Composition du Bureau
(page 2)
• Actions :
* Election RTM
* Hôpital d’Aubagne
(page 3)
•Emploi Saisonniers
(page 4)
• RSA : Ca sert à ça !
(page 5)
•Agent de Sécurité (Gare St C
harles / Aix)
(page 6)
Le 23 juin c’était pour défendre
l’hôpital d’Aubagne que nous
participions à une chaine humaine
autour de cet établissement
et vous lirez dans ce numéro
l’intervention à cette occasion
de notre camarade Christian
Lecas (santé sociaux public
).
Le 29 juin, à nouveau face au
Palais de Justice, nous affirmions
notre soutien au travers
de Cha r l es HOAREAU
(Dirigeant de l’UD CGT 13), à
tous les militants subissant la
judiciarisation de leur action
syndicale.
Comment ne pas parler de ce mois de juin sans
aborder le conflit exemplaire des agents de sécurité
des Gares St Charles et Aix TGV. Seize jours de
grève du 11 au 27 avec pour seul revendication,
une évidence, recevoir son salaire. Le syndicat
Service et Commerce, par l’intermédiaire d’André
Merrakchi aura largement soutenu les salariés de la
société peu délicate I2S. Pour notre part, l’UD a a
immédiatement répondu aux sollicitation d’André.
Ce premier mois de la nouvelle mandature fait déjà
parti du passé à l’heure où vous lirez ce numéro,
c’est la journée du 16 juillet à St Martin de Crau
qui occupera l’actualité récente. Pour notre département
cette étape du Bus des saisonniers souligne
la situation des saisonniers agricoles. Tous les
saisonniers agricoles, y compris les saisonniers
étrangers et sous contrat de l’office Français de
l’immigration et de l‘intégration (ANAEM). Bravo
à tous ceux qui auront pu être là.
Et voilà ! C’est parti et bien parti pour trois ans.
Nos résolutions sont claires, nous en avons déjà
abordé certaines lors de notre premiers bureau. Dés
la rentré notre plan de travail sera établi, c’est avec
la participation de toutes et tous que nous souhaitons
le mettre en oeuvre. J’ai pu ressentir et partager
une espèce de frustration autant du coté des
dirigeants de l’UD quand ils ne se sentaient pas
suivi, autant du côté d’équipes de syndicats quand
l’organisation n’apportait pas de réponse à la hauteur
de leurs attentes. C’est cette équation que la
nouvelle équipe devra à mon sens tenter de résoudre
en tout premier lieu.
Mais pour l’instant, l’esprit est aux vacances et
c’est avec joie que je vous souhaite de bons
congés. Reposez vous bien, pendant que notre
gouvernement continu ses mauvais coups comme
sur le travail du dimanche, nous aurons besoin de
toute notre énergie à la rentrée pour y répondre.
Patrick PARRA
Secrétaire Général UD 13
COMBAT CFDT
Editorial
Voici le 1er numéro de notre
combat depuis notre congrès
départemental des 3 et 4 juin
dernier.
Je tiens à remercier toutes
celles et tous ceux qui m’ont
accordé leur confiance en
m’attribuant la tâche de secrétaire
général. Je mesure et ne
sous estime pas cette mission.
Après plus d’une décennie de
responsabilité CFDT dans mon
activité professionnelle, c’est
une véritable remise en question
pour moi. Une remise en
question aussi pur l’équipe CFDT de la
RTM, une remise en question pour mon
syndicat le SNTU. Mon précédent mandat
au sein du bureau de l’UD 13, m’aura permis
d’entrevoir tout ce que j’ai à apprendre,
tout ce que j’ai à découvrir. Mais pas seulement
pour moi, c’est toute une équipe qui, je
l’espère, va se retrousser les manches.
Je dis très souvent aux salariés, aux militants,
aux dirigeants syndicaux, « on a la
CFDT que l’on mérite, on a la CFDT que
l’on fait ». Notre organisation sait mettre à
la disposition de ceux qui le désirent et savent
positiver les conditions de la réussite.
J’ai pu apprécier la qualité des militants
dans le 13, j’ai pu apprécier leurs fortes
attentes, leur envie d’y aller…
L’actualité ne laisse aucun répit, dés le 13
juin l’heure était au rassemblement. La nouvelle
équipe n’aura pas eu le temps de vraiment
prendre sa place pour afficher une
CFDT au mieux de sa mobilisation, au
mieux de son image. Tout de même nous
n’avons pas à rougir dans le 13 de notre
visibilité sur les marches du palais de justice
de Marseille.
Manifestation du 13 juin 2009
NUMÉRO 9 NOTRE COMBAT PAGE 2
Congrès 3 et 4 juin 2009
Notre 36ème Congrès a eu lieu à Marseille les 3 et 4 juin 2009, 150 délégués ont participé aux travaux représentants 26 syndicats
des Bouches du Rhône. Le rapport d’activité, le quitus financier et la résolution générale, traçant la route pour les années à
venir ont été adopté à une large majorité.
La Confédération était représenté par Anoushe KARVAR. Charles PELLOTIERI de l’URI et les représentants des autres UD
CFDT de Paca ont assisté à nos travaux pendant ces deux journées.
Le nouveau Bureau de l’UD, ainsi que la nouvelle Commission Exécutive, dont vous trouverez ci-joint la liste (cf page 4), sont
chargés de mettre en application la nouvelle résolution.
Bon courage et Bonne chance à cette nouvelle équipe
AGENDA UD 13
BUD 18/09/09 Matin
BUD 23/10/09 Matin
BUD 23/11/09 Matin (Martigues)
Conseil UD 23/11/09 AM (Martigues)
BUD 15/12/09 AM (Berre)
TITULAIRES SUPPLEANTS
AILLAUD Marc JULIEN Raymond Interco
ALEXANDRIDES Catherine HOAREAU Francis Santé Sociaux Privé
BIGOT DE MOROGUES HERVE Banques/Bureau Sortant
BUJOLI Claude PERISSOL André Banques
COHUAU Quentin CONNAULTE Christian Sgen
DELEUIL BOURRELY Jean Pierre UL Berre
DEYNES Albert FLANDIN Claude UL Martigues
DURAND Yves Transports /Bureau Sortant
FERRERO Jean Pierre GIUPPONI Hélène Retraités
GUERRINI Jean yves GUILLEM André Métaux Aix
HERNANDEZ Georges Santés Public/Bureau Sortant
LAPARDULA Michel FERRANDINO Denis Transports
LARIBI Mohand DELPIAS Jean François Construction Bois
LIEUTAUD Patrick LAFFONT Bernard Agro Alimentaire
MALVENTI Gérard CARDINALE Joseph Santé Sociaux Public
MORIN Danièle MOURGUES André Enseignement Privé/CE
PARRA Patrick
Transports Urbain/Bureau Sortant
PICQUET Albert Pôle Emploi/Bureau Sortant
PIERONI Patrick Conseil Comm. / Bureau Sortant
PLUMION Dominique GASQUEZ Richard Métaux Fos
REMOUS Said PONS Olivier Conseil Culture Communication
VERDIER Francis GATTO Eric Transports Urbain
VLIEGEN Michel QUINTO Marie Claude Protection Sociale
ZOBEL Marcel DESANLIS Albert UL Fos sur Mer
Membres CE
CE
Trésorier
Trésorier Adjoint
CE
Secrétaire Général
CE
Secrétaire Général Adjoint
NUMÉRO 9 NOTRE COMBAT
PAGE 3
ELECTIONS à la RTM
(Régie des Transports de Marseille)
La CFDT met un terme à un siècle d’hégémonie de la
CGT.
Après les élections du 4 juin dernier au résultat historique
pour le SNTU CFDT et pour la RTM, c’est logiquement
que la CFDT obtient la gestion du comité d’entreprise aujourd’hui
17 juin.
Pour la première fois dans cette entreprise de 3200 salariés,
les organisations syndicales se présentaient aux élections
professionnelles dans le cadre de la nouvelle loi sur
la représentativité.
Avec plus 28% des voix la CFDT devient la première organisation
devant la CGT avec 3 points de mieux.
Des résultats CFDT particulièrement satisfaisants dans
toutes les catégories de salariés.
Au sein du premier collège (personnel d’exécution : chauffeur,
vérificateurs, conducteurs de rame, etc…), avec notamment
près de 49% des voix sur le secteur métro, mais
aussi au sein du deuxième collège (agents de maîtrise) ou
la CFDT obtient plus de 39% des voix, confirmant ainsi
largement sa place de première organisation.
Avec une représentativité catégorielle de 18%, une grande
satisfaction également parmi les cadres qui ont ainsi
confirmé la pertinence de notre organisation qui affirme
représenter tous les salariés de l’entreprise.
Revendication, négociation, recherche de consensus, action
si nécessaire, une méthode de travail mise en oeuvre
au quotidien, collectivement, par une équipe stable de militants
soudés et motivés, c’est ce que les traminots Marseillais
encouragent par leurs votes.
Après quatorze ans de travail dans cette grande entreprise,
c’est la victoire de toute la CFDT qui a su donner l’assistance
et les outils à cette équipe.
Une CFDT qui vient de confier à Patrick PARRA ex secrétaire
maîtrise de la RTM le poste interprofessionnel de
secrétaire général de l’UD13.
Georges ALBANO
Secrétaire du comité d’entreprise
Chaine de solidarité
pour le droit à la Santé pour tous...
Un second Plan de redressement pèse sur l’hôpital d’Aubagne
et remet en cause les projets structurants pour l’établissement.
Il se traduit par des suppressions de dizaines
de postes, la fermeture de lits et de services. Cela
n’est pas acceptable !
Nous nous sommes rassembler autour de l’hôpital d’Aubagne
le 23 juin 2009 avec l’UD CFDT 13, les maires,
les élus, les professionnels de la santé, les agents hospitaliers
et les habitants du bassin sanitaire, pour former une
grande chaine humaine, symbole d’un cordon sanitaire
protégeant le droit à la santé pour tous.
Merci a tous d'avoir été là, si nombreux , aujourd'hui
pour manifester votre soutien à l'occasion de cette chaine
de solidarité, vous , habitants d'Aubagne et habitants des
communes environnantes, soutien dont nous avons véritablement
besoin car nous subissons la politique gouvernementale
nationale de plein fouet , on veut restreindre
nos moyens on nous attaque de toutes parts ,on veut nous
faire fonctionner sur des bases mercantiles , jouer un jeu
faussé dès le départ , comme dans le privé alors que
notre mission est une mission de service public et à ce
titre nous sommes à même de vous recevoir à toutes heures
du jour , à toutes heures de la nuit , quelle que soit
votre condition sociale , quelles que soient vos pathologies
, quelles que soient vos origines , à chaque minute
qui passe nous sommes présents .et nous avons la volonté
de continuer à l'être pour remplir notre mission du
mieux possible , merci encore pour votre présence.
Christian Lecas
secrétaire adjoint de la section Cfdt
de l'hôpital d'Aubagne.
NUMÉRO 9 NOTRE COMBAT
PAGE 4
Le bus CFDT prend la
route tout l’été aux
côtés des saisonniers
Pour sa 9e campagne
Saisonniers, la CFDT
innove cet été avec un bus qui ira à la rencontre des
saisonniers et des touristes sur les lieux de vacances.
Cet été, la caravane du Tour de France ne
sera pas la seule à sillonner les routes de
l’Hexagone : jusqu’au 13 août, le bus
CFDT va à la rencontre des saisonniers
directement sur leur lieu de travail. Chacune
de ces 33 étapes sera l’occasion
d’animations ouvertes ou plus grand
nombre mais également de débats autour
ders droits des salariés.François Chérèque
sera notamment présent le 13 août
pour l’étape niçoise du bus.
Si la forme est nouvelle cette année, avec
un bus aux couleurs de la campagne équipé
en matériel informatique et multimédia pour
aider les saisonniers à remettre à jour leur
CV ou à consulter des offres d’emplois, la
CFDT s’implique depuis longtemps déjà
aux côtés des saisonniers pour les informer
sur leurs droits et les accompagner
pour les faire respecter si nécessaire.
Comme l’explique Hervé Garnier, secrétaire
national en charge des saisonniers à la CFDT,
« comme chaque année, cette campagne a pour
but de répondre aux attentes individuelles de chaque
saisonnier. Mais, dans le même temps, elle
doit permettre d’inscrire la saisonnalité dans un
cadre de garanties collectives, notamment en matière
de respect des droits élémentaires comme le logement,
l’information et bien entendu la législation du
travail ».
C’est pourquoi, pour la neuvième année, les militants
CFDT distribueront aux saisonniers le désormais
célèbre Guide des saisonniers1 illustré par Vuillemin
pour leur permettre de faire respecter leurs droits qui
« ne sont pas en vacances ».
Cette campagne d’été s’adresse également aux touristes
qui sont invités à porter le bracelet “Je suis solidaire
avec les saisonniers” qui leur sera offert à chaque
étape de bus. « Il est indispensable de les sensibiliser,
explique Céline Gillier-Amrouche, qui s’occupe
des jeunes à la CFDT, pour les inciter à avoir un
comportement respectueux envers les saisonniers sans
qui ils ne pourraient profiter de leurs vacances. »
Saint-martin-de-Crau
Etape FGA
Responsable: Patrick Prost
06 81 47 60 49
pprost@cfdt-paca.fr
distribution de tracts sur les marchés avant.
Le 16 juillet 2009 :
St MARTIN de CRAU à partir de 11H30.
Le bus sera stationné sur la place François MITERRAND,
à coté de la Mairie.
Jean-Yves CONSTANTIN 06.61.52.84.57 et
Louis ROUVE.
Thème central : saisonniers de l’agriculture et les
contrats travailleurs migrants « OMI ».
NUMÉRO 9 NOTRE COMBAT
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RSA
(Revenu de Solidarité Active)
GENERALISATION DEPUIS LE 1ER JUIN
En bref, l’essentiel pour passer à l’action dans notre département
Il est très important de bien distinguer parmi les bénéficiaires
actuels et éventuels du RSA qui est mis en oeuvre par la CAF
pour le Conseil Général :
-D’une part les sans emplois, anciens bénéficiaires du RMI et de
l’API, qui ont été basculés automatiquement dans le nouveau dispositif
par la CAF qui les gérait déjà précédemment ; ils sont aujourd’hui
63 000 pour le 13.
-D’autre part et c’est la nouveauté du RSA, tous les salariés des
entreprises et des administrations, de plus de 25 ans, dont le
revenu familial est inférieur à un certain seuil (actuellement de
880 € par mois pour une personne seule).
Parmi ceux-ci, il y a évidemment tous les salariés en situation
précaire (temps partiel, saisonniers, intermittents, contrats aidés…
), mais aussi des CDI et CDD au Smic dont le conjoint est au
chômage et qui ont plusieurs enfants à charge.
La CAF 13 estime que ces bénéficiaires éventuels pourraient être
aussi nombreux que les précédents : 70 000 ? Soit 13 % des emplois
salariés du 13 !
Mais à la différence des premiers, il n’y a rien d’automatique et
pour bénéficier du RSA, il faut en faire la demande.
Et d’après des enquêtes au niveau national, moins de 20% des
salariés bénéficiaires potentiels du RSA feraient valoir leur droit,
ce qui est inacceptable.
C’est dire l’importance des initiatives que doivent prendre aujourd’hui
nos sections syndicales
Depuis la mise en place du RMI, il y a 20 ans, la CFDT au niveau
de ses structures interprofessionnelles, s’est toujours engagée dans
les différentes mesures de lutte contre l’exclusion.
C’est sur la base de cet engagement que depuis 2005, la CFDT
s’est fortement impliquée dans la construction du RSA.
Pour nous, c’est un levier important pour faire reculer les inégalités
entre les travailleurs. En effet le RSA garantit l’augmentation
effective du revenu du ménage en cas de reprise d’une activité.
Ce qui est un moyen évident de faciliter la reprise d’activité
pour les exclus qui perdaient certains avantages,
quand ils sortaient du RMI pour un emploi précaire à
temps partiel.
Face à la timidité voire l’hostilité d’autres organisations
syndicales sur le RSA, la CFDT sera souvent seule
dans cet engagement et c’est au niveau de chaque
entreprise et chaque administration que nos sections
sont appelées à se mobiliser.
Les sections qui ont utilisé le 4 pages confédéral (annexé à
l’Hebdo du 7 mai et sur table au congrès UD) peuvent déjà
en faire un premier bilan et le faire remonter à l’UD, avec
leurs initiatives.
La question sera à l’ordre du jour des prochains Bureau
UD, avec l’actualisation des statistiques et les analyses
qualitatives de la mise en oeuvre du RSA (par zones géographiques,
secteurs professionnels, voire types de
contrats et de métiers) que devraient nous fournir la CAF
et le CG13.
En attendant quelques pistes pratiques :
1) En priorité il est nécessaire de neutraliser les arguments
des adversaires du RSA, qui risquent de paralyser
les initiatives dans nos propres rangs. Le plus gros est
qu’en soutenant le RSA, on favorise « l’effet d’aubaine »,
permettant aux employeurs de sous-payer certains emplois
et de faire une pression sur les salaires. Toute mesure
à ses effets pervers mais l’essentiel pour nous n’est pas
de se réfugier derrière une posture d’opposition radicale,
mais d’utiliser tous les moyens permettant de réduire
partout où c’est possible les inégalités et la précarité.
2) Il faut rassurer les salariés éventuellement concernés
, en leur indiquant que ce complément de revenu est
confidentiel et qu’il ne figurera donc pas sur leur fiche
de paye et qu’ils ne seront donc pas fichés « travailleurs
pauvres » !
3) Et leur fournir les divers tuyaux leur permettant de
connaître leur droit, le montant de l’aide calculé à partir
des différents éléments de leur revenu familial et les procédures
pour en bénéficier ; le plus simple est
www.bouchesdurhone.caf.fr avec tous les lieux d’accueil
de la CAF pour le RSA …
4) Et les accompagner si nécessaire notamment si des
difficultés apparaissent dans les lieux d’accueil de la CAF.
Albert PICQUET
PAGE NOTRE COMBAT 6
NUMÉRO 9
FIN DE CONFLIT DES AGENTS DE SECURITE DE L’ENTREPRISE
Inter Sécurité Service (i2s)
Gare St Charles Marseille / Aix TGV
Après seize jours d’arrêt de travail pour non paiement du salaire du mois de Mai, les 86 Agents de Sécurité
de la Société i2s Marseille, ont repris le travail le 27 juin au matin, après avoir constatés que la totalité de
leur salaire ait été payé. Suite à ce conflit, la SNCF qui est le client d’i2s et le principal donneur d’ordre, a
dénoncé le marché et lancer un nouvel appel d’offre.
Le 30 juin, la Sté Main Sécurité a été retenue parmi une vingtaine d’entreprises ayant répondues à la sollicitation
de la SNCF, pour la gare St Charles et la Sté BSL Sécurité pour la gare d’Aix TGV. Cette reprise par
Main Sécurité est encourageante pour la pérennité sociale et les salariés sont pour la pluparts satisfait, d’appartenir
enfin à une entreprise qui ne soit pas dirigée par des patrons voyous. Pour BSL Sécurité, il apparaît
que cette Sté, soit pour le moment sans reproche majeur.
Malheureusement, les nouveaux cahiers des charges établies par la SNCF, ne permettront pas de reprendre
la totalité des salariés, et notre CCN ne prévoyant qu’une obligation de reprise de 85% des salariés. Cinquante
d’entre eux seront repris sur le site de la Gare St Charles sur un effectif de 70 et 9 sur 16 pour Aix
TGV. Etant salarié chez Main Sécurité et ayant un mandat de DSC, j’ai obtenu verbalement par mon directeur
d’agence, que des emplois en CDD soient proposés aux salariés non repris pour la période des congés et
que dés que possible, si la prise future de nouveaux marchés le permets, des emplois soient proposés à ces
salariés.
Je tiens à remercier en mon nom et celui des salariés, toute les personnes qui nous ont soutenu et aidé, ainsi
que le Syndicat, l’UD13 et l’URI PACA, pour leur participation et soutient financier qui a permit aux copains
de tenir pendant 16 jours.
Cordialement à tous.
Pour me contacter pour toutes informations, André MERRAKCHI tél : 06.11.98.70.01

mardi 7 juillet 2009

AUJOURD’HUI AU PARLEMENT, C’EST :

TRAVAIL LE DIMANCHE AU PROGRAMME




Le « travail le Dimanche » à priori pourquoi être contre ? Qui n’est jamais allé acheter du pain, boire un café, acheter un journal, le dimanche?

Qui s’offusquerait, de la même façon de constater que la baguette de pain, au lieu de coûter 0.75€, le dimanche soit vendue .080€.

Mais légiférer semble être, dans l’optique de nos gouvernants, une autre façon de faire comprendre aux syndicats, quels qu’ils soient (mais surtout ceux qui se sont opposés à cette dérive « droitière », que le « bon Droit », n’est que gouvernemental.

La défense des travailleurs n’est pas un sujet de discussion.

Il existera une Loi, et celle-ci s’appliquera, sans demander l’avis aux représentants des travailleurs.

Ce déni du rôle syndical est un formidable chamboulement dans les habitudes de notre démocratie.

Les personnes qui seront appelées à tenir un rôle dans l’entreprise, laquelle ouvrira ses portes le dimanche, seront certaines au moins d’une chose : la soumission et la subordination seront de règle dans l’entreprise.

Nous qui avons toujours considéré que les Hommes devaient vivre debout, fiers de leur statut et de leur Liberté, devront admettre, une bonne foi, que la Loi du plus fort est, hélas, toujours la meilleure.



IL SERAIT BON, QUE LE DEBAT DURÂT JUSQU'A LUNDI!

AUJOURD'HUI, IL EXISTE UN MOYEN, respectueux de la nature, POUR SE DEPLCER EN VILLE

Bonjour mes amis,
Le vélo en ville souffre de beaucoup de critiques, lorsque les rues ont une pente qui dépasse les six %, le cycliste Lambda, tel que moi, est sujet à fatigue, aussi sa trajectoire n'est plus parfaitement rectiligne. Le cycliste constitue, de ce fait un risque pour lui même: en cas d'embardée pas du tout contrôlée. Les automobilistes sont un autre sujet de risques, ce n'est pas,aujourd'hui, l'objet de ma réflexion. J'ai apprécié, aujourd'hui, le vélo à assistance électrique.
Ce matin je vous saluais: Bonjour les Amis,

Il est 8heures 47 minutes et en étant parti du Centre Ville à 8h15 minutes, je suis arrivé tout en haut de Marseille, près de l’hôpital Nord, précisément place CANOVAS, dans le quinzième arrondissement de la ville. La montée de la Viste, je n’en ai pas souvenir, tant la montée fut aisée. Rendez-vous compte, j’ai roulé à vélo, avec assistance électrique, sur plus de 15 km, avec des montées à plus de 10%, sans effort. Le tout en moins de trente minutes, soit une moyenne de, environ, trente km/h. Sans assistance, je n’y arrivais pas sans un ou plusieurs arrêts. L’assistance électrique, est véritablement une solution sans autre équivalent.



Dès que les batteries auront une qualité environnementale, quasi parfaite, il n’y aura plus aucune raison de dénigrer ce mode de déplacement en ville et alentour. Je suis, vous l’aurez compris enthousiaste. Tellement enthousiaste que je vais promouvoir cette idée autour de moi !

Le HIC c’est que je risque fort de n’être entendu que de moi-même. Dame, j’ai peu de crédit! Aussi, si vous le pouvez, transmettez ce message.
Si vous avez quelque personne influente de vos amis, soyez prosélytes, faites savoir qu'il existe une alternative aux salles de sports!

Tchernobyle c'est pas fini...



23 ans après la catastrophe
L'accident de Tchernobyle - 26 avril 1986 -

Notre Ministre du développement durable n’a vraisemblablement pas envie de s’en souvenir, et plus il éloigne de son quotidien cette monstruosité, plus il nous prend pour des moins que rien.
Les choix de société sont l’affaire des citoyens. Ils doivent être éduqués, informés, guidés et interrogés. Dans cet ordre, pas dans un autre.
Nos enfants sont frappés par des maladies particulières, on ne peut oublier les ouvriers irradiés, les vies sacrifiées, les cultures perdues, les sols pollués,…à jamais.
Nos gouvernants savent que notre sécurité est préoccupante, mais ils font semblant de ne pas en paraître affectés. Nos centrales nucléaires sont anciennes, nous avons besoin d’énergie, nos dirigeants ont donc décidé,…… de les maintenir encore en fonctionnement !

Le Grenelle de l’environnement n’a même pas abordé ce sujet : Secret Défense

Qui donc nous débarrassera de ces fardeaux mortels ?
Il est vraiment temps de reprendre les commandes de cet équipage qui nous conduit à la mort !
Souvenons-nous de ce conte mythologique…
Phaeton, présomptueux, aimait se vanter de ses origines divines. Il rejoignit donc la Porte du Soleil pour y retrouver son père.
Celui-ci lui promit d'exaucer n'importe lequel de ses vœux. Il lui demanda alors de le laisser conduire son char pour une journée. Lié par la promesse faite au nom du Styx, Phébus ne put que l'honorer.

Phaeton prit les rênes mais, effrayé par les animaux représentant les signes du zodiaque, il perdit la maîtrise de l'attelage qui sema un désordre indescriptible, menaçant de détruire la planète. Zeus le foudroya et il mourut sur le coup.