jeudi 28 mai 2009

DECLARATION COMMUNE DES 8 SYNDICATS DU 25 MAI:venez nombreux aux manifestations du 13 juin 2009




Mobilisation du 13 juin : maintenir la pression pour obtenir des résultats


Les huit organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires et UNSA, ont tenu une conférence de presse commune au siège de la CFDT, le 26 mai, pour présenter leur nouvelle plateforme commune de revendications en vue de la journée nationale de mobilisation du samedi 13 juin.
Ce nouveau document, court et synthétique (CI-DESSOUS*) est issu de la déclaration commune du 5 janvier, dont il reprend les mesures les plus urgentes pour les salariés touchés par la crise. Les organisations syndicales appellent le gouvernement à « mettre le social centre de la politique économique ». Pour cela l’intersyndicale lui demande de revaloriser les salaires, les minima sociaux, les pensions et les retraites, de mettre en œuvre un plan réellement ambitieux pour l’emploi des jeunes et de prolonger l’indemnisation des demandeurs d’emploi en fin de droit. Parallèlement il est demandé la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires et la mise à contribution des stock-options « au financement des mesures sociales ». L’Etat employeur est pour sa part sommé de renoncer dans les fonctions publiques aux suppressions d’emplois prévues pour 2009 et 2010.
Les huit organisations syndicales interpellent également le patronat qui, comme le précise Marcel Grignard, « par son immobilisme depuis le début de la crise, porte un grande responsabilité dans le retard mis à s’attaquer à la situation sociale actuelle ». Il est ainsi demandé aux employeurs d’ouvrir au plus vite des négociations sur les salaires, la répartition et la redistribution des richesses produites dans les entreprises, ou encore sur l’amélioration de l’accès au chômage partiel, tant sur la durée qu’au niveau de l’indemnisation, associé à des formations qualifiantes.
Maintenir la pression pour obtenir des résultats
Pour la CFDT, « il s’agit de revendications articulées autour d’une meilleure redistribution des richesses de façon à obtenir des avancées concrètes pour les salariés » En effet selon Marcel Grignard, « il est indispensable de maintenir la pression à la fois sur le patronat et sur le gouvernement de façon à obtenir rapidement des résultats significatifs ». Confirmant la volonté de prolonger l’intersyndicale, le secrétaire national ajoute que ce texte « doit permettre une large diffusion des revendications auprès des salariés et d’assurer une forte mobilisation d’ici l’été », notamment lors de la journée nationale d’action du 13 juin.




Paris, le 25 mai 2009
(*)Déclaration des organisations syndicales
CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA
L’ampleur des mobilisations du 29 janvier, 19 mars, 1er mai ont permis d’obtenir des débuts de résultats.
Ceux-ci sont très insuffisants, au regard des revendications exprimées le 5 janvier 2009, et alors que la crise continue de s’aggraver. Patronat et gouvernement doivent engager négociations et concertation sur les sujets prioritaires les plus urgents.
Le gouvernement doit mettre le « social » au centre de sa politique économique et :
· Revaloriser le SMIC, les minima sociaux, les pensions et les retraites, conditionner toute aide
publique, tout allègement de cotisations sociales à des contreparties mesurables en matière d’emploi, de qualification et de rémunération,
· Mettre en oeuvre un plan ambitieux en faveur de l’emploi et de la qualification des jeunes,
· Prolonger l’indemnisation des demandeurs d’emploi en fin de droit. Donner à Pôle-Emploi les moyens nécessaire à l’accompagnement personnalisé des demandeurs d’emplois
· Supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires et le bouclier fiscal, mettre à contribution les stock-options au titre de la solidarité, consacrer ces ressources nouvelles au financement des mesures sociales,
· Renoncer dans les fonctions publiques aux suppressions d’emplois prévues pour 2009 et 2010, s’engager à résorber la précarité et tenir ses engagements en matière de négociations
salariales.
Ce sont des conditions pour des services publics de qualité qui répondent aux
besoins de la population,
Le patronat doit, enfin, assumer ses responsabilités et engager des négociations sur :
· Les politiques de salaires, les politiques industrielles, l’évolution de l’emploi au niveau des branches professionnelles, les rapports donneurs d’ordre – sous-traitants, pour maintenir et développer l’emploi et résorber la précarité,
· Un accès facilité pour tous au chômage partiel, l’amélioration de la durée et du niveau de son indemnisation, associés à des formations qualifiantes,
· La répartition et la redistribution des richesses produites dans les entreprises, l’amélioration des salaires et la réduction des inégalités, notamment entre les femmes et les hommes, la reconnaissance des qualifications, l’utilisation des aides publiques au bénéfice de l’emploi, · Les mesures favorables à l’emploi des jeunes permettant leur insertion sociale et professionnelle durable,
· Le respect et l’amélioration des droits syndicaux et des institutions représentatives du personnel.
Le gouvernement doit renoncer à l’extension du travail du dimanche, garantir à l’hôpital public les moyens de ses missions, développer le logement social, encadrer le prix des loyers.
L’amélioration du pouvoir d’achat des salariés en faveur de la relance par la consommation, des politiques industrielles et économiques en faveur d’un développement durable et coordonné au niveau européen sont autant de moyens pour répondre immédiatement et structurellement à la crise.

1 commentaire:

CFDT Métropole d'Aix-Marseille-Provence a dit…

Défilons sans nous défiler. Allons y, chacun avec une personne que nous connaissons.Nous serons deux fois plus nombreux!