dimanche 6 juin 2010
La CFDT va phosphorer sur les retraites
La CFDT ouvre ce lundi à Tours les portes de son 47e congrès, qui devrait voir la reconduction de François Chérèque, mais qui intervient surtout à deux semaines de la présentation d'une réforme des retraites contestée par l'ensemble des syndicats.Premier syndicat français par le nombre d'adhérents (833.000 revendiqués), la CFDT tient à Tours son congrès de lundi à vendredi, un rituel quadriennal pour débattre des orientations de la confédération et renouveler sa direction. Si la reconduction de François Chérèque comme secrétaire général ne fait pas mystère, les débats porteront largement sur les retraites.
La CFDT défend le maintien de l'âge légal de départ à 60 ans et la reconnaissance de la pénibilité. La centrale se dit prête à une concession : un nouvel allongement de la durée d'activité. Les délégués au congrès (plus de 1500) devront dire s'ils s'y résignent.Les responsables de la CFDT prédisent des débats nourris sur les retraites et les grands sujets économiques et sociaux mais soulignent que le climat interne est apaisé, en comparaison avec un dernier congrès marqué par de fortes dissensions, en 2006. "Ma priorité, c'est d'écouter et de tenir compte de ce que vont décider les militants de la CFDT", a déclaré vendredi à des journalistes le secrétaire général de la CFDT. "Je souhaite que notre congrès ne soit pas qu'un débat sur les retraites", a toutefois précisé François Chérèque.
La CFDT va phosphorer sur les retraites
La CFDT ouvre ce lundi à Tours les portes de son 47e congrès, qui devrait voir la reconduction de François Chérèque, mais qui intervient surtout à deux semaines de la présentation d'une réforme des retraites contestée par l'ensemble des syndicats.Premier syndicat français par le nombre d'adhérents (833.000 revendiqués), la CFDT tient à Tours son congrès de lundi à vendredi, un rituel quadriennal pour débattre des orientations de la confédération et renouveler sa direction. Si la reconduction de François Chérèque comme secrétaire général ne fait pas mystère, les débats porteront largement sur les retraites.
La CFDT défend le maintien de l'âge légal de départ à 60 ans et la reconnaissance de la pénibilité. La centrale se dit prête à une concession : un nouvel allongement de la durée d'activité. Les délégués au congrès (plus de 1500) devront dire s'ils s'y résignent.Les responsables de la CFDT prédisent des débats nourris sur les retraites et les grands sujets économiques et sociaux mais soulignent que le climat interne est apaisé, en comparaison avec un dernier congrès marqué par de fortes dissensions, en 2006. "Ma priorité, c'est d'écouter et de tenir compte de ce que vont décider les militants de la CFDT", a déclaré vendredi à des journalistes le secrétaire général de la CFDT. "Je souhaite que notre congrès ne soit pas qu'un débat sur les retraites", a toutefois précisé François Chérèque.
Réduire les inégalités
Seul syndicat à avoir soutenu la réforme des retraites de 2003, la CFDT s'oppose aujourd'hui au souhait du gouvernement de relever l'âge légal de la retraite, abaissé de 65 ans à 60 par François Mitterrand en 1983.
Pour la réforme de 2010, le syndicat a porté sans succès l'idée d'une modification complète des systèmes de retraite français, qui s'inspirerait des systèmes de comptes à points, en vigueur dans d'autres pays européens.Parmi les autres champs de débat au congrès, la consolidation et la refondation du système de protection sociale, notamment pour financer la dépendance, la réforme de la fiscalité pour la rendre plus redistributive et plus progressive, le développement durable et l'avenir du syndicalisme.
François Chérèque a énuméré les thèmes sur lesquelles le syndicat sera amené à s'engager : " réduction des inégalités vis-à-vis de l'impôt, réduction des inégalités dans les parcours professionnels entre les précaires et les moins précaires, entre les contractuels dans la fonction publique et les titulaires, réduction des inégalités dans la protection sociale sur les retraites".Pour Laurent Berger, secrétaire aux très petites entreprises et à l'emploi de la CFDT, chargé de préparer le congrès, la question de la place du syndicalisme sera centrale : "Dans un monde économique où les régulations sont trop faibles, quelle place accordons-nous au syndicalisme et de quels leviers devons-nous nous doter pour corriger le tir ?"Par TF1 News (D'après agence) le 06 juin 2010 à 11:12
Pour la réforme de 2010, le syndicat a porté sans succès l'idée d'une modification complète des systèmes de retraite français, qui s'inspirerait des systèmes de comptes à points, en vigueur dans d'autres pays européens.Parmi les autres champs de débat au congrès, la consolidation et la refondation du système de protection sociale, notamment pour financer la dépendance, la réforme de la fiscalité pour la rendre plus redistributive et plus progressive, le développement durable et l'avenir du syndicalisme.
François Chérèque a énuméré les thèmes sur lesquelles le syndicat sera amené à s'engager : " réduction des inégalités vis-à-vis de l'impôt, réduction des inégalités dans les parcours professionnels entre les précaires et les moins précaires, entre les contractuels dans la fonction publique et les titulaires, réduction des inégalités dans la protection sociale sur les retraites".Pour Laurent Berger, secrétaire aux très petites entreprises et à l'emploi de la CFDT, chargé de préparer le congrès, la question de la place du syndicalisme sera centrale : "Dans un monde économique où les régulations sont trop faibles, quelle place accordons-nous au syndicalisme et de quels leviers devons-nous nous doter pour corriger le tir ?"Par TF1 News (D'après agence) le 06 juin 2010 à 11:12
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