Les présidents des neuf intercommunalités du département* ont adopté lundi une déclaration commune en faveur d’un projet de Pôle métropolitain, lors d’une réunion à l’invitation d’Eugène Caselli, président de Marseille Provence Métropole.
Les neuf présidents (socialistes, communistes ainsi que l’UMP Maryse Joissains-Masini) ont réaffirmé « leur attachement collectif aux principes de libre administration et d’autodétermination des communes et des intercommunalités ».
Une déclaration de principe prolongée par la confirmation de « leur volonté de créer un pôle métropolitain, outil de coopération au sein de l’espace métropolitain, sous la forme d’un syndicat mixte ».
Un Pôle métropolitain dont les présidents souhaitent qu’il soit « porteur de véritables projets au service d’une stratégie territoriale ambitieuse à élaborer collégialement, se déclinant en actions concrètes à forte dimension métropolitaine et utiles à l’avenir des territoires et des populations ».
Précisant qu’ils « raisonnent en termes de projets et non pas de transferts de compétences », ces présidents annoncent que « la définition de la notion d’intérêt métropolitain devra prendre en compte cet objectif ».
Leur volonté est de « positionner le Pôle métropolitain au niveau de la stratégie territoriale, de la coordination des politiques publiques des partenaires, de la définition du contenu d’actions à forte dimension métropolitaine et de l’organisation de tours de table financiers ».
Des projets, pas des transferts de compétences
A l’opposé d’une structure intercommunale lourde et centralisée, les neuf présidents ont le souci d’introduire dans leur démarche « le maximum de souplesse pour s’adapter aux différentes configurations territoriales et de projets ».
Bien que se pose la question des moyens humains, « le sentiment général est partagé que la structure permanente devra être ultra légère et orientée vers la coordination du travail commun des services des intercommunalités », est-il souligné.
Doté « d’un comité syndical restreint avec des critères de représentation prenant en compte la population », mais sans s’interdire pour autant « de réfléchir à d’autres tels que la clé de financement ou la nature des projets », ce Pôle pourrait faire l’objet d’une présidence tournante.
Les neuf présidents devraient se retrouver à Aubagne, dans le courant du mois de novembre.
MICHEL DEL PICCHIA
* Eugène Caselli (Marseille Provence Métropole), Gaby Charroux (Pays de Martigues), Hervé Chérubini (Vallée des Baux Alpilles), Max Gilles (Rhône Alpilles Durance), Magali Giovannangeli (Pays d’Aubagne et de l’Etoile), Bernard Granié (Ouest Provence), Maryse Joissains-Masini (Pays d’Aix), Claude Vulpian (Arles Crau Camargue Montagnette). Michel Tonon (Agglopole Provence) était représenté par Jean-Michel Rey directeur général des services.
Des partenariats intelligents
Les neuf présidents des intercommunalité des Bouches-du-Rhône estiment que « le mode opératoire de la mise en œuvre de la stratégie territoriale et des projets d’intérêt métropolitain fera l’objet de réflexions complémentaires mais il ressort, à ce stade, que le Pôle métropolitain n’a pas vocation, sauf justification particulière, à assurer des maîtrises d’ouvrages d’opérations qui devront davantage relever du niveau des intercommunalités et de leurs communes avec une coordination par l’outil métropolitain lorsque cela s’avèrera nécessaire ».
Depuis la première réunion en Préfecture, au printemps dernier, initiée par le Préfet Hugues Parant, les présidents d’intercommunalités mettent en avant ce Pôle métropolitain qui figure une « intercommunalité intelligente et partagée ».
« Notre déclaration commune est un engagement fort », soulignait hier Magali Giovannangeli, présidente de la communauté du pays d’Aubagne et de l’Etoile, « nous voulons plus de coopérations ensemble et nous prendrons le temps qu'il faut en respectant l’ensemble des intercommunalités dans un Pôle métropolitain où personne ne doit être hégémonique ».
Les présidents soulignent également « le travail particulièrement précieux accompli de manière collégiale par les conseils de développement des intercommunalités de Marseille, Aubagne et Aix ».
Pour eux, ce travail permanent de consultation et de contribution des citoyens « devra se positionner à la nouvelle échelle territoriale en y associant les autres parties du territoire ne disposant pas de telles structures de concertation ».
M.D.
Les neuf présidents des intercommunalité des Bouches-du-Rhône estiment que « le mode opératoire de la mise en œuvre de la stratégie territoriale et des projets d’intérêt métropolitain fera l’objet de réflexions complémentaires mais il ressort, à ce stade, que le Pôle métropolitain n’a pas vocation, sauf justification particulière, à assurer des maîtrises d’ouvrages d’opérations qui devront davantage relever du niveau des intercommunalités et de leurs communes avec une coordination par l’outil métropolitain lorsque cela s’avèrera nécessaire ».
Depuis la première réunion en Préfecture, au printemps dernier, initiée par le Préfet Hugues Parant, les présidents d’intercommunalités mettent en avant ce Pôle métropolitain qui figure une « intercommunalité intelligente et partagée ».
« Notre déclaration commune est un engagement fort », soulignait hier Magali Giovannangeli, présidente de la communauté du pays d’Aubagne et de l’Etoile, « nous voulons plus de coopérations ensemble et nous prendrons le temps qu'il faut en respectant l’ensemble des intercommunalités dans un Pôle métropolitain où personne ne doit être hégémonique ».
Les présidents soulignent également « le travail particulièrement précieux accompli de manière collégiale par les conseils de développement des intercommunalités de Marseille, Aubagne et Aix ».
Pour eux, ce travail permanent de consultation et de contribution des citoyens « devra se positionner à la nouvelle échelle territoriale en y associant les autres parties du territoire ne disposant pas de telles structures de concertation ».
M.D.
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