Marine Le Pen reçoit les compliments de l'ex-patron des RG Yves Bertrand
Les "Journées d'été" de Marine Le Pen ont démarré plutôt mollement samedi à Nice, mais la présidente du Front national a reçu les compliments de l'ancien patron des Renseignements généraux, Yves Bertrand, un pas de plus dans la stratégie de "dédiabolisation" du parti d'extrême droite.
(*)2009 : entretiens avec Frédéric Ploquin et livre de Patrick Rougelet[modifier]
Dans un livre d'entretiens avec le journaliste Frédéric Ploquin, paru fin septembre 2009, et dont les bonnes feuilles ont été publiées par l'hebdomadaire Marianne[1], Yves Bertrand livre de nouvelles révélations sur le travail qu'il a mené à la tête des Renseignements Généraux, ainsi que sur la vie privée et le financement occulte de personnalités politiques.Il justifie son intérêt pour les « poubelles de la République » par le fait que sa mission lui imposait d'être informé des travers privés des personnalités politiques afin d'anticiper les conséquences d'un éventuel déballage sur la place publique. Il observe toutefois que les intéressés craignaient davantage les informations qu'il détenait sur les circuits de financement occulte des partis politiques et autres campagnes électorales.
Enfin, il dément avoir alimenté les médias dans le but de discréditer certains hommes politiques. Il rejette ainsi les accusations portés à son encontre dans l'Affaire Clearstream 2 (voir plus haut), les manipulations de Charles Pasqua, la révélation du passé trotskyste de Lionel Jospin, ou encore de participation à un prétendu « cabinet noir » au service de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin.
En octobre 2009, dans son livre Les carnets noirs de la République, un ancien commissaire des Renseignements généraux, Patrick Rougelet, dément partiellement ces assertions d'Yves Bertrand, en déclarant que ce dernier a bel et bien œuvré contre Lionel Jospin, notamment en instrumentalisant et en amplifiant des calomnies relatives au train de vie et à la maison sur l'île de Ré de l'ancien Premier ministre socialiste, et en essayant en vain de manipuler des journalistes, tels que Nicolas Beau du Canard enchaîné, pour les convaincre que l'accident AZF de Toulouse en 2001 est un attentat islamiste illustrant l'incapacité de Lionel Jospin à lutter contre le terrorisme et l'insécurité[4]. Enfin, toujours selon Patrick Rougelet, Yves Bertrand aurait, à dessein, collecté en 2003 des ragots sur Cécilia Sarkozy[4].
(**) plus exactement "Maren Lapine" (contrepètrie de Marine Lepen )
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