CFDT : « le climat politique est dangereux » pour Laurent Berger
POLITIQUE
Laurent Berger, patron de la CFDTLe général de la CFDT Laurent Berger dénonce aujourd'hui la dangerosité du climat politique actuel, notamment alimenté par des polémiques découlant des attentats estivaux ou ayant enlÀ quelques mois de la primaire de la droite et du centre et d’une élection semblable du côté de la gauche, Laurent Berger craint que l’atmosphère de la sphère politique ne devienne de plus en plus délétère. Le secrétaire général de la CFDT appelle ainsi certaines personnalités politique à surveiller leurs paroles et leurs actes à venir.
Dans un entretien accordé au Monde, M. Berger se réfère ainsi à de récents débats qu’il n’était pas forcément nécessaire d’alimenter à ses yeux : « Le climatpolitique est dangereux. Je dis aux politiques : attention, ne jouez pas avec les allumettes près du gaz. Quand on voit les polémiques nées après les terribles attentats de l’été ou au sujet du ‘burkini’, il faut sonner l’alerte. »
Laurent Berger veut « sonner l’alerte » auprès des politiques
Tout en déplorant l’attitude du plusieurs personnalités du milieu, le secrétaire les invite à se ressaisir en vue des prochains scrutins : « Certains politiques sont en train de fracturer la société autour de débats, de tensions qui n’ont pas lieu d’être, au détriment des vrais problèmes. Il n’est pas trop tard pour appeler la classe politique à un peu de maîtrise de sa parole. »
Chômage : « le problème de l’emploi demeure »
Pour Laurent Berger, il s’agirait ainsi d’assainir le milieu politique afin de permettre des discussions pertinentes sur des problématiques d’ordre social : « Avec un chômage extrêmement élevé et une situation préoccupante dans plusieurs secteurs, le climat social est toujours tendu. Avec une croissance molle et une faiblesse d’investissements, le problème de l’emploidemeure. Nombre de salariés ont connu un été de chômage et de précarité et il y a des situations de pauvreté préoccupantes. »
Et d’ajouter que « notre pays vit de profondes tensions, des fractures. Il est un peu perdu et on aura besoin de beaucoup de délibérations collectives, de pédagogie, de débats ».
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