Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, le 29 juin 2016 à Paris
afp.com - DOMINIQUE FAGET
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a estimé dimanche que l'Etat, actionnaire d'Alstom à hauteur de 20%, avait "le devoir de sauver" le groupe ferroviaire et son site historique de Belfort, menacé de quasi-fermeture.
"C'est du devoir de l'Etat de sauver cette entreprise et de sauver le site de Belfort", berceau historique du constructeur ferroviaire où 400 emplois sur 480 sont menacés, a-t-il déclaré dans "Questions politiques" sur France Inter-France Info-Le Monde.
La direction a annoncé son intention d'arrêter d'ici deux ans la production de trains à Belfort pour la transférer à Reichshoffen, en Alsace. Seule l'activité de maintenance y serait maintenue.
"Il y a une responsabilité de l'Etat pour sauver le site d'Alstom et il faut qu'il s'y engage", a insisté M. Berger, disant craindre "un effet cascade" sur l'ensemble de la filière ferroviaire, pourtant "filière d'avenir" dans le cadre de la "transition écologique", selon lui.
Pour le site de Belfort, "après 2022 il y aura de la production avec le TGV du futur. Entre temps il faut des commandes, notamment via la RATP, la SNCF", a-t-il dit.
Faute de poursuivre l'activité à Belfort, "on se retrouvera dans 5 ans et on dira : +mince on ne peut plus construire parce qu'on a mis en l'air l'outil industriel+", redoute le numéro un de la CFDT.
"Je crains qu'un certain nombre de compétences (...) soient mises de côté et qu'un jour on se dise : +on peut plus construire de locomotives ici, on va le faire ailleurs+", poursuit-il.
Pour M. Berger, "ce serait une profonde erreur" et "c'est de la responsabilité de l'Etat de regarder ça en face".
Le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, participe lundi à un comité central d'entreprise consacré à Belfort, à la veille d'une journée de grève et d'un rassemblement de salariés. Le gouvernement a promis "des réponses" sur l'avenir du site d'ici "la fin du mois".
"C'est du devoir de l'Etat de sauver cette entreprise et de sauver le site de Belfort", berceau historique du constructeur ferroviaire où 400 emplois sur 480 sont menacés, a-t-il déclaré dans "Questions politiques" sur France Inter-France Info-Le Monde.
La direction a annoncé son intention d'arrêter d'ici deux ans la production de trains à Belfort pour la transférer à Reichshoffen, en Alsace. Seule l'activité de maintenance y serait maintenue.
"Il y a une responsabilité de l'Etat pour sauver le site d'Alstom et il faut qu'il s'y engage", a insisté M. Berger, disant craindre "un effet cascade" sur l'ensemble de la filière ferroviaire, pourtant "filière d'avenir" dans le cadre de la "transition écologique", selon lui.
Pour le site de Belfort, "après 2022 il y aura de la production avec le TGV du futur. Entre temps il faut des commandes, notamment via la RATP, la SNCF", a-t-il dit.
Faute de poursuivre l'activité à Belfort, "on se retrouvera dans 5 ans et on dira : +mince on ne peut plus construire parce qu'on a mis en l'air l'outil industriel+", redoute le numéro un de la CFDT.
"Je crains qu'un certain nombre de compétences (...) soient mises de côté et qu'un jour on se dise : +on peut plus construire de locomotives ici, on va le faire ailleurs+", poursuit-il.
Pour M. Berger, "ce serait une profonde erreur" et "c'est de la responsabilité de l'Etat de regarder ça en face".
Le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, participe lundi à un comité central d'entreprise consacré à Belfort, à la veille d'une journée de grève et d'un rassemblement de salariés. Le gouvernement a promis "des réponses" sur l'avenir du site d'ici "la fin du mois".
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