Réalisée par Sculpteo pour Roubert Ravaux Clément Architectes, Svenn Architectures et Benoît Vanneste, cette maquette présente le projet lauréat du concours « habitat durable et solidaire » organisé en 2010 par l’ALJT (Association logement jeunes travailleurs) et Osica.
La démocratisation des machines de prototypage 3D permet désormais de réaliser des maquettes qu’il serait impossible de fabriquer dans des délais et à un coût raisonnables avec les procédés traditionnels.
Coût, précision, délais… la réalisation des maquettes de projets architecturaux obéit à des contraintes qui la rendent trop souvent délicate. Un état des lieux que la start-up Sculpteo se propose de changer radicalement grâce à la technique dite « d’impression 3D ». « Appliqué à l’origine au prototypage de produits industriels, le procédé utilisé, de type additif, construit les objets de bas en haut, couche après couche », précise Clément Moreau, directeur général de l’entreprise. Des couches de 0,1 mm qui se superposent très rapidement, jusqu’à atteindre 1 cm d’épaisseur en une heure quand il est fait usage de poudre de polyamide (blanc ou teinté) frittée par laser. Selon le rendu souhaité, il est possible aussi de faire appel à de la poudre minérale (plâtre) solidifiée au moyen de colle colorée ou, solution plus coûteuse mais plus esthétique, à de la résine liquide déposée par jet d’encre et polymérisée par lampe UV. Au-delà du mode de fabrication, qui n’a plus rien de manuel, c’est aussi tout le processus de passation de commande qui est remis à plat. « Tout se passe par Internet, de l’envoi des fichiers numériques à la commande, en passant par le devis », indique Clément Moreau.
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