Si le resserrement des conditions de crédit avait déjà provoqué le doublement des marges bancaires depuis le début 2010 (sur le T1-10, les marges sur Euribor étaient en moyenne de 54 points de base contre 108 points de base sur le T2-11), à la sortie de l’été les marges étaient souvent supérieures à 200 points de base.
Dans le même temps, l’offre bancaire est devenue plus rigide (raréfaction de l’offre multi-index, quasi-disparition des produits revolving ou encore raccourcissement des phases de mobilisation) et les commissions et autres frais divers se sont généralisés (frais de dossier, commissions de montage, commissions de réservation, commissions de non utilisation mais aussi généralisation des indemnités de remboursement anticipé sur taux variable).
Mais le problème le plus prégnant allait venir de l’impossibilité des banques à répondre aux demandes de financement sur la fin d’année, amenant l’Etat à intervenir comme en 2008. La réponse apportée par les pouvoirs publics a été de proposer une enveloppe dégagée sur les fonds d’épargne de la Caisse des dépôts, d’abord de 3 milliards d’euros, qui a été portée à 5 milliards d’euros, notamment pour faire face aux besoins des centres hospitaliers.
Quid de la capacité des banques à prêter en 2012 ? - L’intervention de la Caisse des dépôts, permettant de financer les investissements 2011 mais aussi une partie des investissements 2012 pour les collectivités locales, aura évité des difficultés généralisées à l’ensemble du secteur public local.
Mais au-delà de cette action, se pose la question de la pérennité du financement par les banques du secteur. Il faut ici rappeler que le financement par les banques représente, pour les collectivités et les établissements de santé pris dans leur ensemble, près de 90 % de l’encours de dette (87,6 % au 31 décembre 2010). Les sources de financement alternatives comme le financement obligataire, les financements réalisés auprès de la Banque européenne d’investissement ou de la Caisse de dépôts ne représentaient respectivement que 4,6 %, 2,6 % et 5,1 % au 31 décembre 2010.
Cependant, si les banques européennes sont aujourd’hui touchées de plein fouet par la crise des dettes souveraines (via leurs portefeuilles d’obligations Etat), des facteurs structurels pourraient affecter plus structurellement la capacité des banques à assurer leur métier premier qu’est la transformation. Les évolutions prudentielles avancées par le Comité de Bâle (ou accords de Bâle 3) et qui vont s’imposer aux banques progressivement leur rendront plus difficile de financer des emplois de long terme (par exemple du crédit aux collectivités locales) avec des ressources de court terme. Conséquence directe, le crédit bancaire se fera plus rare et restera cher…
Explorer des sources alternatives de financement - Après des années de crédit « facile », l’année 2011 a remis au centre du jeu la liquidité ou la capacité à mobiliser des ressources financières pour financer l’investissement. Comme évoqué précédemment, les banques, confrontées à des difficultés aux sources conjoncturelles mais aussi structurelles ne pourront, à elles seules, répondre aux besoins d’emprunt du secteur public local. L’illustration venant de la nouvelle entité, issue du démantèlement de Dexia, qui verra la Caisse des dépôts et La Banque postale se rapprocher mais sans avoir pour ambition de prêter davantage que Dexia.
Il faudra donc aux emprunteurs publics locaux trouver d’autres sources de financement. Déjà outil de financement pour un certain nombre de collectivités et de centres hospitaliers, le financement direct sur les marchés financiers constituerait une solution. Via l’émission de billets de trésorerie, pour la gestion du court terme, ou via l’émission d’obligations pour les besoins de long terme, il faut alors à l’entité « vendre » sa qualité de signature ou sa santé financière directement à des investisseurs nationaux et internationaux.
Dans cet esprit, l’Agence de financement pour les collectivités locales permettrait aux collectivités de toutes tailles de profiter de l’intérêt des investisseurs pour du papier émis par les collectivités prises dans leur ensemble. Banque des collectivités locales, l’Agence aurait pour mission d’accorder des emprunts à ses membres sur la base d’une ressource captée sur les marchés financiers. Si ces solutions peuvent permettre de faire face à la raréfaction du crédit bancaire, ce sont aussi des financements qui restent très compétitif en termes de coût.
Les statistiques de la Banque de France font ainsi état d’émissions sur Eonia le plus souvent flat voire négatives (au 31 octobre 2011, le spread contre Eonia était de 0). Sur des maturités plus longues, le billet de trésorerie reste bien moins onéreux qu’une ligne de trésorerie : 25 points de base en moyenne à fin octobre sur une durée de 3 mois, 57 points de base sur une durée d’un an quand les marges sur ligne de trésorerie sont supérieures à 150 points de base. Du côté des émissions obligataires, les émissions des collectivités sur l’année 2011 ont montré des conditions très attractives : un département a ainsi émis en Euribor + 47 points de base à 7 ans quand une région émettait à 10 ans et demi à mid-swap + 32 points de base (in fine).
Explorer toutes les autres possibilités sera aussi nécessaire : des institutions européennes mais aussi françaises offrent des financements pour des projets ciblés. Le plus souvent, une fois l’éligibilité aux critères d’attribution tranchée, ces prêts s’avèrent eux-mêmes financièrement très compétitifs. La Caisse des dépôts pourra ainsi financer les projets d’infrastructures et de transport mais aussi les projets s’inscrivant dans le cadre du plan hôpital 2012.
La Banque européenne d’investissement pourra elle aussi financer des projets s’inscrivant dans ces deux cadres, auxquels s’ajoute le financement de projet HQEE. Une dernière piste pourrait être d’aller voir du côté de la Banque de développement du conseil de l’Europe (CEB). Banque multilatérale de développement à vocation sociale, celle-ci contribue à la réalisation de projets contribuent au « renforcement de l’intégration sociale », à la « gestion de l’environnement » et au « soutien aux infrastructures publiques à vocation sociale. »
La crise des dettes souveraines pousse les taux d’intérêt vers leurs plus bas historiques - La crise des dettes souveraines qui sévit depuis la fin 2009 en Europe se fait toujours rampante. Les européens ont certes proposé la révision des Traités pour aller vers une « règle d’or », synonyme d’inscription constitutionnelle de l’équilibre des budgets mais sans réussir à rassurer les marchés financiers. En cette fin d’année 2011, le scénario d’explosion de la zone euro n’a jamais été aussi crédible et les marchés d’être saisis par la peur.
Conséquence directe de la montée des craintes, les taux d’intérêt de long terme allemands – obligations possédant la meilleure qualité de signature – ont bénéficié du profond mouvement de refuge vers la qualité, voyant les taux plonger vers leurs plus bas historiques : le Bund à 10 ans continue d’évoluer sous la barre des 2 %. Dans le même temps, les écarts de taux d’intérêt entre pays se sont creusés, les marchés financiers opérant de plus en plus des distinctions selon la qualité de la gestion des finances publiques. C’est ainsi que l’écart entre l’OAT française et le Bund allemand évolue sur ses plus hauts à plus de 150 points de base.
Du côté des taux d’intérêt de long terme, un environnement macroéconomique récessif qui ramènerait l’inflation en zone de confort pour la Banque centrale européenne et les tensions sur les marchés interbancaires ont permis à la BCE d’effacer les deux hausses du printemps pour ramener ses taux directeurs sur leurs plus bas. A 1%, le principal taux de refinancement de la BCE est à son plancher historique. Mario Draghi, italien qui a succédé à Jean-Claude Trichet à la BCE, n’a pas fermé la porte à de nouvelles baisses et la BCE pourrait s’engager dans une politique à taux zéro dès le début de l’année 2012.
Sur tous les fronts, la BCE, qui doit juguler une crise bancaire ne cessant de s’amplifier, a étendu ses mesures de soutien : au rang des nouvelles mesures annoncées en décembre sont de nouveaux appels d’offres à très long terme (36 mois), un assouplissement très important des règles portant sur les collatéraux, un second programme de rachat de covered bonds et une baisse coordonnée avec les autres banques centrales du coût de la liquidité en dollars. La BCE continue par ailleurs à racheter des titres des Etats en difficulté avec un programme de rachat d’actif (SMP) qui est le seul aujourd’hui capable de calmer des marchés impatients de voir le fonds de sauvetage européen (FESF) à l’œuvre.
Emprunter à taux variable dans un contexte de taux bas - Dans cet environnement, la BCE, après avoir baissé à nouveau ses taux début 2012, adopterait un long statu quo, accompagnant une liquidité toujours très abondante. A l’image de toute l’année 2009, tout ceci exercerait des pressions à la baisse sur les taux d’intérêt de court terme pour les voir évoluer pendant une durée prolongée sur leurs plus bas historiques.
Si les taux d’intérêt de long terme (Bund et taux de swap) ne connaîtraient pas non plus de tensions importantes – résultante de la combinaison normalisation de l’inflation/ faible croissance économique – il conviendrait pour les emprunteurs récurrents d’emprunter à taux variable pour continuer de bénéficier d’une courbe des aux pentue. Pour les emprunteurs aux besoins ponctuels – un investissement important et structurant – profiter des taux longs à leurs plus bas constituera la bonne stratégie.
En conclusion, il convient de souligner que l’enjeu pour l’année 2012 voire pour les années à venir sera la liquidité ou capacité à trouver les ressources, les disponibilités financières pour assurer le financement des investissements. Face à la raréfaction du crédit bancaire, toutes les pistes devront être explorées (financement obligataire, BEI, CDC, etc.) pour d’ailleurs le plus souvent obtenir des financements plus compétitifs.
Reléguée au second plan, la stratégie de taux d’intérêt bénéficiera d’un environnement favorable au maintient des taux d’intérêt sur leurs plus bas historiques pendant une période prolongée. L’emprunt à taux variable, statistiquement toujours plus performant, sera alors à conseiller aux emprunteurs récurrents quand emprunter à taux fixe pourra constituer la solution au financement d’un investissement important et structurant.
Sources : BCE et Finance active
Sources : Reuters et Finance active
Dans le même temps, l’offre bancaire est devenue plus rigide (raréfaction de l’offre multi-index, quasi-disparition des produits revolving ou encore raccourcissement des phases de mobilisation) et les commissions et autres frais divers se sont généralisés (frais de dossier, commissions de montage, commissions de réservation, commissions de non utilisation mais aussi généralisation des indemnités de remboursement anticipé sur taux variable).
Mais le problème le plus prégnant allait venir de l’impossibilité des banques à répondre aux demandes de financement sur la fin d’année, amenant l’Etat à intervenir comme en 2008. La réponse apportée par les pouvoirs publics a été de proposer une enveloppe dégagée sur les fonds d’épargne de la Caisse des dépôts, d’abord de 3 milliards d’euros, qui a été portée à 5 milliards d’euros, notamment pour faire face aux besoins des centres hospitaliers.
Quid de la capacité des banques à prêter en 2012 ? - L’intervention de la Caisse des dépôts, permettant de financer les investissements 2011 mais aussi une partie des investissements 2012 pour les collectivités locales, aura évité des difficultés généralisées à l’ensemble du secteur public local.
Mais au-delà de cette action, se pose la question de la pérennité du financement par les banques du secteur. Il faut ici rappeler que le financement par les banques représente, pour les collectivités et les établissements de santé pris dans leur ensemble, près de 90 % de l’encours de dette (87,6 % au 31 décembre 2010). Les sources de financement alternatives comme le financement obligataire, les financements réalisés auprès de la Banque européenne d’investissement ou de la Caisse de dépôts ne représentaient respectivement que 4,6 %, 2,6 % et 5,1 % au 31 décembre 2010.
Cependant, si les banques européennes sont aujourd’hui touchées de plein fouet par la crise des dettes souveraines (via leurs portefeuilles d’obligations Etat), des facteurs structurels pourraient affecter plus structurellement la capacité des banques à assurer leur métier premier qu’est la transformation. Les évolutions prudentielles avancées par le Comité de Bâle (ou accords de Bâle 3) et qui vont s’imposer aux banques progressivement leur rendront plus difficile de financer des emplois de long terme (par exemple du crédit aux collectivités locales) avec des ressources de court terme. Conséquence directe, le crédit bancaire se fera plus rare et restera cher…
Explorer des sources alternatives de financement - Après des années de crédit « facile », l’année 2011 a remis au centre du jeu la liquidité ou la capacité à mobiliser des ressources financières pour financer l’investissement. Comme évoqué précédemment, les banques, confrontées à des difficultés aux sources conjoncturelles mais aussi structurelles ne pourront, à elles seules, répondre aux besoins d’emprunt du secteur public local. L’illustration venant de la nouvelle entité, issue du démantèlement de Dexia, qui verra la Caisse des dépôts et La Banque postale se rapprocher mais sans avoir pour ambition de prêter davantage que Dexia.
Il faudra donc aux emprunteurs publics locaux trouver d’autres sources de financement. Déjà outil de financement pour un certain nombre de collectivités et de centres hospitaliers, le financement direct sur les marchés financiers constituerait une solution. Via l’émission de billets de trésorerie, pour la gestion du court terme, ou via l’émission d’obligations pour les besoins de long terme, il faut alors à l’entité « vendre » sa qualité de signature ou sa santé financière directement à des investisseurs nationaux et internationaux.
Dans cet esprit, l’Agence de financement pour les collectivités locales permettrait aux collectivités de toutes tailles de profiter de l’intérêt des investisseurs pour du papier émis par les collectivités prises dans leur ensemble. Banque des collectivités locales, l’Agence aurait pour mission d’accorder des emprunts à ses membres sur la base d’une ressource captée sur les marchés financiers. Si ces solutions peuvent permettre de faire face à la raréfaction du crédit bancaire, ce sont aussi des financements qui restent très compétitif en termes de coût.
Les statistiques de la Banque de France font ainsi état d’émissions sur Eonia le plus souvent flat voire négatives (au 31 octobre 2011, le spread contre Eonia était de 0). Sur des maturités plus longues, le billet de trésorerie reste bien moins onéreux qu’une ligne de trésorerie : 25 points de base en moyenne à fin octobre sur une durée de 3 mois, 57 points de base sur une durée d’un an quand les marges sur ligne de trésorerie sont supérieures à 150 points de base. Du côté des émissions obligataires, les émissions des collectivités sur l’année 2011 ont montré des conditions très attractives : un département a ainsi émis en Euribor + 47 points de base à 7 ans quand une région émettait à 10 ans et demi à mid-swap + 32 points de base (in fine).
Explorer toutes les autres possibilités sera aussi nécessaire : des institutions européennes mais aussi françaises offrent des financements pour des projets ciblés. Le plus souvent, une fois l’éligibilité aux critères d’attribution tranchée, ces prêts s’avèrent eux-mêmes financièrement très compétitifs. La Caisse des dépôts pourra ainsi financer les projets d’infrastructures et de transport mais aussi les projets s’inscrivant dans le cadre du plan hôpital 2012.
La Banque européenne d’investissement pourra elle aussi financer des projets s’inscrivant dans ces deux cadres, auxquels s’ajoute le financement de projet HQEE. Une dernière piste pourrait être d’aller voir du côté de la Banque de développement du conseil de l’Europe (CEB). Banque multilatérale de développement à vocation sociale, celle-ci contribue à la réalisation de projets contribuent au « renforcement de l’intégration sociale », à la « gestion de l’environnement » et au « soutien aux infrastructures publiques à vocation sociale. »
La crise des dettes souveraines pousse les taux d’intérêt vers leurs plus bas historiques - La crise des dettes souveraines qui sévit depuis la fin 2009 en Europe se fait toujours rampante. Les européens ont certes proposé la révision des Traités pour aller vers une « règle d’or », synonyme d’inscription constitutionnelle de l’équilibre des budgets mais sans réussir à rassurer les marchés financiers. En cette fin d’année 2011, le scénario d’explosion de la zone euro n’a jamais été aussi crédible et les marchés d’être saisis par la peur.
Conséquence directe de la montée des craintes, les taux d’intérêt de long terme allemands – obligations possédant la meilleure qualité de signature – ont bénéficié du profond mouvement de refuge vers la qualité, voyant les taux plonger vers leurs plus bas historiques : le Bund à 10 ans continue d’évoluer sous la barre des 2 %. Dans le même temps, les écarts de taux d’intérêt entre pays se sont creusés, les marchés financiers opérant de plus en plus des distinctions selon la qualité de la gestion des finances publiques. C’est ainsi que l’écart entre l’OAT française et le Bund allemand évolue sur ses plus hauts à plus de 150 points de base.
Du côté des taux d’intérêt de long terme, un environnement macroéconomique récessif qui ramènerait l’inflation en zone de confort pour la Banque centrale européenne et les tensions sur les marchés interbancaires ont permis à la BCE d’effacer les deux hausses du printemps pour ramener ses taux directeurs sur leurs plus bas. A 1%, le principal taux de refinancement de la BCE est à son plancher historique. Mario Draghi, italien qui a succédé à Jean-Claude Trichet à la BCE, n’a pas fermé la porte à de nouvelles baisses et la BCE pourrait s’engager dans une politique à taux zéro dès le début de l’année 2012.
Sur tous les fronts, la BCE, qui doit juguler une crise bancaire ne cessant de s’amplifier, a étendu ses mesures de soutien : au rang des nouvelles mesures annoncées en décembre sont de nouveaux appels d’offres à très long terme (36 mois), un assouplissement très important des règles portant sur les collatéraux, un second programme de rachat de covered bonds et une baisse coordonnée avec les autres banques centrales du coût de la liquidité en dollars. La BCE continue par ailleurs à racheter des titres des Etats en difficulté avec un programme de rachat d’actif (SMP) qui est le seul aujourd’hui capable de calmer des marchés impatients de voir le fonds de sauvetage européen (FESF) à l’œuvre.
Emprunter à taux variable dans un contexte de taux bas - Dans cet environnement, la BCE, après avoir baissé à nouveau ses taux début 2012, adopterait un long statu quo, accompagnant une liquidité toujours très abondante. A l’image de toute l’année 2009, tout ceci exercerait des pressions à la baisse sur les taux d’intérêt de court terme pour les voir évoluer pendant une durée prolongée sur leurs plus bas historiques.
Si les taux d’intérêt de long terme (Bund et taux de swap) ne connaîtraient pas non plus de tensions importantes – résultante de la combinaison normalisation de l’inflation/ faible croissance économique – il conviendrait pour les emprunteurs récurrents d’emprunter à taux variable pour continuer de bénéficier d’une courbe des aux pentue. Pour les emprunteurs aux besoins ponctuels – un investissement important et structurant – profiter des taux longs à leurs plus bas constituera la bonne stratégie.
En conclusion, il convient de souligner que l’enjeu pour l’année 2012 voire pour les années à venir sera la liquidité ou capacité à trouver les ressources, les disponibilités financières pour assurer le financement des investissements. Face à la raréfaction du crédit bancaire, toutes les pistes devront être explorées (financement obligataire, BEI, CDC, etc.) pour d’ailleurs le plus souvent obtenir des financements plus compétitifs.
Reléguée au second plan, la stratégie de taux d’intérêt bénéficiera d’un environnement favorable au maintient des taux d’intérêt sur leurs plus bas historiques pendant une période prolongée. L’emprunt à taux variable, statistiquement toujours plus performant, sera alors à conseiller aux emprunteurs récurrents quand emprunter à taux fixe pourra constituer la solution au financement d’un investissement important et structurant.
Zone euro : taux d’intérêt de court terme (en %)
Sources : BCE et Finance active
Zone euro : taux d’intérêt de long terme (en %)
Sources : Reuters et Finance active
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