Publié le jeudi 11 août 2011 à 00H00
Entamées début juillet, les élections des délégués de bord à la SNCM ont rendu un verdict qui a été officialisé hier. Et le résultat des urnes à des allures de petite révolution au sein de la compagnie puisque la CGT, omnipotente depuis 35 ans (elle a compté jusqu'à 92 % d'élus au milieu des années quatre-vingt) a été devancée par la coalition STC-CFTC-CFDT, créée en septembre 2009 à l'initiative du premier nommé, et baptisée « Alternance démocratique ».
La fin d'une hégémonie en laquelle le STC veut voir une évolution porteuse de grands espoirs, comme l'a expliqué Alain Mosconi, évidemment très satisfait de cette victoire mais aussi de l'avancée très significative de son syndicat, à l'intérieur même de cette alliance.
« Cette nouvelle structure a, en moins de deux ans, bouleversé les équilibres de représentativité syndicale à la SNCM. Une réponse cinglante à ceux qui rêvaient de l'affaiblissement voire de la disparition du STC au sein de l'entreprise. Et plus encore à ceux qui ont œuvré en ce sens. Quand, en 1986, nous avons créé ce syndicat, d'aucuns se sont en effet employés à nous mettre d'emblée à l'index. Notamment en nous diabolisant. Mais la force de notre engagement à construire un édifice public qui serve l'intérêt des usagers, a été reconnue à sa juste valeur par les marins qui l'ont ainsi cautionnée en grand nombre. S'il nous reste à améliorer notre assise au niveau des sédentaires, ce changement de rapport de forces est une récompense et un encouragement à poursuivre notre combat… »
Une route qu'elle a tracée sur la carte et que la coalition « Alternance démocratique » va s'efforcer de suivre, avec le sentiment d'être désormais plus forte pour résister aux courants contraires.
La fin d'une hégémonie en laquelle le STC veut voir une évolution porteuse de grands espoirs, comme l'a expliqué Alain Mosconi, évidemment très satisfait de cette victoire mais aussi de l'avancée très significative de son syndicat, à l'intérieur même de cette alliance.
« Cette nouvelle structure a, en moins de deux ans, bouleversé les équilibres de représentativité syndicale à la SNCM. Une réponse cinglante à ceux qui rêvaient de l'affaiblissement voire de la disparition du STC au sein de l'entreprise. Et plus encore à ceux qui ont œuvré en ce sens. Quand, en 1986, nous avons créé ce syndicat, d'aucuns se sont en effet employés à nous mettre d'emblée à l'index. Notamment en nous diabolisant. Mais la force de notre engagement à construire un édifice public qui serve l'intérêt des usagers, a été reconnue à sa juste valeur par les marins qui l'ont ainsi cautionnée en grand nombre. S'il nous reste à améliorer notre assise au niveau des sédentaires, ce changement de rapport de forces est une récompense et un encouragement à poursuivre notre combat… »
« Rompre avec Veolia symbole du capitalisme »
Une nouvelle donne dont le secrétaire national du STC délégué aux transports considère qu'elle peut « favorablement influer sur les prochains débats qui, à l'assemblée de Corse, viseront à organiser la future desserte maritime de la Corse. Il n'est un secret pour personne que nous inscrivons notre démarche dans un processus de rupture totale avec Veolia, symbole d'un capitalisme que nous récusons… et que, bizarrement, soutient la CGT ! Nous appelons ainsi de tous nos vœux un retour à la gestion publique à travers une compagnie régionale qui n'ait pas pour principale préoccupation d'accroître les dividendes de ses actionnaires, mais de servir les intérêts de la Corse… »Une route qu'elle a tracée sur la carte et que la coalition « Alternance démocratique » va s'efforcer de suivre, avec le sentiment d'être désormais plus forte pour résister aux courants contraires.
Savoir +
L'alliance STC-CFTC-CFDT a obtenu 31 sièges de délégués de bord (titulaires) contre 28 à la CGT. Au sein de cette coalition, le STC en a conquis 26 à lui seul. Le nombre des marins adhérents de ce syndicat est par ailleurs passé de 180, début 2009, à 317 aujourd'hui.
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