mercredi 18 mars 2015

Top départ pour la suite de la négociation « Avenir de la fonction publique : parcours professionnels, carrières et rémunérations » qui doit permettre une refonte des grilles de rémunération et revaloriser celles des agents des catégories A, B et C .


Fonction publique : la négociation sur les carrières est ouverte

publié le 12/03/2015 à 17H15 par Marie-Nadine Eltchaninoff
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Top départ pour la suite de la négociation « Avenir de la fonction publique : parcours professionnels, carrières et rémunérations » qui doit permettre une refonte des grilles de rémunération et revaloriser celles des agents des catégories A, B et C .
La ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, a reçu toutes les organisations syndicales le 10 mars et indiqué les grandes orientations retenues. Elle a aussi rappelé la faible marge de manœuvre dont elle dispose dans un contexte de forte contrainte budgétaire et de maintien du gel du point d’indice, bloqué depuis 2010. Marylise Lebranchu a annoncé une refonte des grilles de rémunération et s’engage à revaloriser celles des agents des catégories A, B et C (des plus hautes aux plus basses qualifications), répondant ainsi à une forte revendication de la CFDT. Aucune annonce chiffrée n’a été faite au sujet du financement de cette réforme, mais Marylise Lebranchu a indiqué « avoir obtenu que ce soit inscrit dans la trajectoire des finances publiques ». L’application de la réforme, pour en lisser le coût, devrait être échelonnée sur plusieurs années, deux ou trois ans au-delà de 2017. L’amélioration de la grille se fera par l’ajout de points d’indice à tous les niveaux, afin de redonner attrait et perspectives aux carrières.
Une partie des primes et indemnités pourrait être réintégrée dans le salaire brut, base de calcul pour la retraite, « sans perte de pouvoir d’achat des agents », a précisé la ministre. Cette mesure joue en faveur de la mobilité car les agents hésitent à demander une mutation, qui peut signifier la perte de la partie indemnitaire de leur rémunération.
Allongement du déroulé de carrière
« En contrepartie de la revalorisation », le gouvernement souhaite que les carrières évoluent sur un temps plus long (trente-cinq ans), afin d’éviter une stagnation au-delà de vingt-cinq ans de carrière. Sur ce point, la CFDT sera attentive à ce que les effets de la réforme sur la rémunération cumulée tout au long de la carrière jouent en faveur des agents. « Sur le principe et la méthode, nous retrouvons un certain nombre de nos positions. Nous attendons maintenant du concret, commente Mylène Jacquot, secrétaire générale adjointe de la CFDT-Fonctions publiques. Nous veillerons à ce que les agents soient gagnants dans les trois versants de la fonction publique. » Une dizaine de rendez-vous avec les organisations syndicales ont été fixés d’ici à la séance conclusive, prévue le 2 juin.

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