publié le 20/03/2015 à 18H22
par
Jérôme Citron
Concrètement, la CFDT a proposé que les partenaires sociaux se mettent d’accord sur des efforts beaucoup plus raisonnables à court terme et définissent un calendrier précis qui permettrait de construire un nouveau régime à l’horizon 2020. En mutualisant les réserves financières de l’Arrco et de l’Agirc notamment, les partenaires sociaux peuvent se donner un peu de temps supplémentaire pour mettre sur pied ce nouveau système. « Cette solution parait inéluctable si l’on souhaite éviter des mesures trop abruptes », insiste Jean-Louis Malys.
Le patronat de son côté est resté inflexible dans ses propos. Il entend toujours économiser sept milliards d’ici 2020 grâce à diverses mesures dont le gel des pensions et l’instauration d’une décote « dégressive et provisoire » entre 62 et 67 ans. Il a également clairement rejeté l’idée d’une hausse des cotisations alors que l’ensemble des organisations syndicales souhaitent que les entreprises participent aux efforts demandés. « Ce point ne sera abordé qu’en dernière ligne droite, au moment où il faudra trouver le point d’équilibre », estime la CFDT qui n’envisage pas aujourd’hui l’échec des discussions vu l’importance de l’enjeu.
La troisième séance de négociation a été programmée le 10 avril prochain. L’objectif reste toujours d’arriver à un accord début juin.
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