[WTF] Rassemblement du 1er Mai,Working Time Festival : let’s go !
publié le 03/02/2015 à 17H52
par
Didier Blain
Le 1er mai,
5 000 jeunes fêteront le travail avec la CFDT. À trois mois de ce grand
rassemblement à Paris, la Confédération met tout en oeuvre pour en
faire une date marquante de l’organisation.
« Le
vecteur principal de la mobilisation autour du Working Time Festival
(WTF), c’est le militant d’entreprise qui va contacter les jeunes de sa
boîte et leur proposer de venir à Paris le 1er mai pour une
journée de débats et d’animations ponctuées de concerts. Ce sont eux,
les militants, qui proposeront les tickets de prévente et feront
remonter les formulaires d’inscription à leur union régionale qui,
elles, organiseront le transport. Nous comptons sur eux ! », insiste Sylvain Desoignies, l’un des deux délégués jeunes de la Confédération.
Au programme : ateliers, débats, animations…
Il
faut préciser que l’ambition est de taille : rassembler 5 000 jeunes de
moins de 36 ans, dont 2 000 adhérents et 3 000 non-adhérents, afin de
fêter le travail le 1er Mai à l’Insep
(Institut national du sport, de l’expertise et de la performance), aux
portes de Paris, constitue un vrai défi pour la CFDT. Selon Inès Minin, secrétaire nationale chargée du dossier, « WTF
sera une date marquante dans la poursuite et l’amplification du
rapprochement entre la CFDT et les jeunes. C’est dans la suite logique
du travail engagé depuis 2010, date à laquelle la CFDT a décidé de
donner toute leur place aux jeunes au sein de l’organisation. Les
rassemblements Effervescence(s), qui ont traduit cette volonté, ont
commencé à donner leurs premiers fruits : de plus en plus de jeunes
prennent des responsabilités dans l’organisation, certains sont devenus
secrétaire général de leur syndicat, d’autres sont entrés dans les
exécutifs de leur fédération ou de leur union régionale. C’est un
premier pas. »
L’enjeu
est également crucial pour les fédérations et unions régionales, dont
certaines travaillent depuis des années sur leur proximité aux jeunes, à
travers des universités d’été, journées jeunes adhérents,
rassemblements, formations Repères, etc. Certaines participeront aux
nombreux ateliers, animations et débats proposés. Le sport aura
évidemment sa place dans ce temple de la formation sportive qu’est
l’Insep avec des initiations y compris pour les personnes handicapées.
Les services CFDT tels que Réponses à la carte, L’Ouvre-boîte de la CFDT-Cadres, un speed dating
où des salariés viendront parler de leur métier sans langue de bois,
seront également proposés. L’Europe sera à l’honneur grâce à la présence
de grands débatteurs et à un atelier dédié. L’emploi des jeunes, la
gestion des temps de vie, le dialogue social, la transition énergétique,
le logement seront aussi de la partie dans cette journée qui sera
entrecoupée d’activités ludiques et interactives, de petits et grands
concerts parmi lesquels Skip The Use en tête d’affiche.
“Déringardiser” le syndicalisme
« Notre volonté de sortir du traditionnel défilé du 1er Mai en invitant 5 000 jeunes à participer à cette journée doit contribuer à donner une image “déringardisée” de la CFDT, explique Inès Minin. Nous nous devons de montrer au public du Working Time Festival une vitrine attrayante et pédagogique de l’organisation. » « Pour
les militants qui bénéficient déjà d’un capital de sympathie auprès des
jeunes de leur entreprise, cette journée peut être décisive, poursuit Sylvain Desoignies, et se concrétiser par des adhésions. À terme, c’est le renouvellement générationnel du tissu militant qui se joue. »
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