Ensemble avec la CES, nous disons stop.
L’Europe doit changer de cap
Pour la CFDT et l’UNSA, comme pour la Confédération européenne
des syndicats (CES), la solidarité qui était au cœur de la construction
européenne est mise à mal. L’austérité et la compétition entre
les États ont relégué la solidarité au dernier rang. C’est le
chacun pour soi qui prime. Ces choix politiques qui font rages
entre les États, se répercutent sur les travailleurs dont les droits
dans beaucoup de pays sont attaqués. C’est la course au moins
disant social. Le résultat est catastrophique. Le chômage explose
notamment celui des jeunes, la précarité de l’emploi gagne
du terrain, la pauvreté et l’exclusion se répandent.
Avec la libre circulation des travailleurs, l’Europe constitue un seul
marché du travail qui est règlementé par 28 droits du travail.
Certes l’Europe s’est dotée d’une législation européenne mais qui,
en l’état, est insuffisante. C’est le cas de la directive sur
le détachement des travailleurs dont l’inspiration est bonne mais
dont les faiblesses sont criantes et ouvrent la brèche au dumping social.
Ensemble avec la CES, nous revendiquons
« Une nouvelle voie pour l’Europe »
La CFDT et l’UNSA, fortement attachées à la construction européenne,
revendiquent une Europe plus sociale. Une Europe du plein emploi
et du progrès social. Une Europe qui respecte les droits sociaux
fondamentaux des travailleurs. C’est pourquoi nous nous battons
avec la CES pour « Une nouvelle voie pour l’Europe ». Nous
voulons un plan d’investissement européen de l’ordre de 250 milliards
par an sur 10 ans. Ce plan pourrait créer jusqu’à 11 millions d’emplois en Europe.
Ensemble avec la CES, nous affirmons que l’emploi doit être la priorité
Pour nous, la lutte pour l’emploi commence en Europe. Seule l’Europe
a les marges de manœuvre pour lancer un véritable plan d’investissement
capable de dynamiser la croissance et de créer des emplois de qualité.
Pour nous, la lutte pour les droits des travailleurs passe par l’adoption
d’un socle social européen dont un salaire minimum dans chaque pays.
Les confédérations syndicales feront défilé séparé
le 1er mai à Marseille,
pour la plupart en tout cas.
La CFDT Chimie Energie sera la première à agiter
ses
drapeaux dans les Bouches du Rhône, avec une
manifestation organisée dès 10h
devant le site LFOUNDRY,
au 84 avenue Olivier Perroy à Rousset. La CFDT
entend
ainsi apporter son soutien aux employés d’une entreprise
à la dérive
"victime de la logique financière des multinationales".
Une demi-heure plus tard, dès
10h30, rendez-vous Porte d’Aix à
Marseille
même pour la grande manifestation organisée
par la CGT,
la FSU et Solidaires.
Les trois syndicats souhaitent faire de ce 1er mai
une journée d’opposition à "l’austérité et pour
une autre répartition des
richesses". "Le 1er Mai,
journée internationale du travail, doit
constituer
un nouveau temps fort de mobilisation de l’ensemble
des salariés,
des privés d’emplois, des retraités,
des jeunes contre les politiques
d’austérité dont
les dernières mesures annoncées par Manuel Valls
en sont un
exemple criant".
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