Réforme des retraites:
la ronde des frères Sarkozy
Site Mediapart Voir position section syndicale malakoff mederic d'octobre 2010 (ci_ après *)
26 Juin 2009 Par Laurent Mauduit
Cela ressemble étrangement à La Ronde, la pièce du dramaturge viennois Arthur Schnitzler au cours de laquelle, à chaque scène, un nouvel acteur ou une nouvelle actrice font leur entrée, tandis qu'un autre sort, donnant ainsi lieu à une succession de dix dialogues entre des couples sans cesse recomposés. Dix dialogues qui donnent à réfléchir sur la sexualité, mais aussi sur le mœurs et les codes de la société autrichienne du début du XXe siècle.
Oui, cela y ressemble, sauf que ce n'est pas du théâtre. Ici, l'étrange ronde rassemble des personnalités très diverses s'intéressant de près à l'austère mais grave sujet de l'avenir du système français des retraites. Ils entrent en scène et en ressortent, ont des liens les uns avec les autres, ce qui donne cette fois à réfléchir sur d'autres mœurs et d'autres codes, ceux du capitalisme parisien.
Premier acte. Il se joue au château de Versailles, lors du Congrès, le 22 juin. Ce jour-là, un seul acteur occupe toute la scène et a tout organisé pour que les projecteurs ne soient fixés que sur sa personne: Nicolas Sarkozy. Au nombre des rares annonces qu'il fait, il y en a une importante – mais elliptique – qui concerne l'avenir du système français des retraites: le chef de l'Etat prévient qu'une nouvelle réforme interviendra d'ici environ un an, à la mi-2010. «Nous serons au rendez-vous de la réforme des retraites, assure-t-il. Il faudra que tout soit mis sur la table: l'âge de la retraite, la durée de cotisation, la pénibilité. Toutes les options seront examinées. Les partenaires sociaux feront des propositions (...) Je n'ai nullement l'intention de fermer le débat avant même d'avoir commencé à l'ouvrir, mais quand viendra le temps de la décision, à la mi-2010, que nul ne doute que le gouvernement prendra ses responsabilités.» Et il conclut: «C'est une question d'honneur, de morale à l'endroit des générations qui vont nous suivre: nous ne laisserons pas un euro d'argent public gaspillé.»
Que dit ce propos très général? Les spécialistes du dossier des retraites ont cru pouvoir décrypter le propos présidentiel en suggérant que le chef de l'Etat était partisan d'un accroissement de la durée au travail afin de retarder l'âge effectif de la retraite, sans que cette piste n'en exclut d'autres. En particulier, d'autres pistes moins favorables au vieux système collectif de retraite par répartition, et encourageant les systèmes de retraite privée par capitalisation, chers aux libéraux, seront-elles avantagées?
L'entregent de Guillaume Sarkozy
Le deuxième acte apporte quelques éléments de réponse. Il met en scène un autre acteur: Guillaume Sarkozy, le frère du président, le patron de Médéric, l'un de ces organismes de retraites complémentaires qui s'est transformé au fil des ans en un gigantesque ovni financier, qui a gardé quelques racines avec le monde mutualiste et coopératif, mais qui a muté à vive allure vers les marchés financiers et qui gère donc de gros intérêts privés. Médéric est un groupe qui a beaucoup d'entregent et d'influence.
Il était en particulier un allié de longue date du groupe Le Monde, à l'époque où Alain Minc en était le président du conseil de surveillance et Jean-Marie Colombani président du directoire. Ce qui avait d'ailleurs conduit Guillaume Sarkozy, après sa sortie peu glorieuse des instances dirigeantes du Medef et son parachutage à la tête de Médéric, en qualité de délégué général, à taper du poing sur la table, pour obtenir sa cooptation au conseil de surveillance du Monde, en adressant au groupe de presse début 2008 une correspondance qui avait rapidement cessé d'être confidentielle: «En ma qualité de délégué général de Médéric Prévoyance, je vous confirme par la présente la demande de Médéric Prévoyance, actionnaire majoritaire de la SAS Le Monde Prévoyance (...), de procéder dans les plus brefs délais à ma nomination (....) en remplacement de M. Régis de Laroullière [le précédent patron de Médéric] qui n'a plus aucune qualité pour exercer cette fonction. Je vous rappelle avoir déjà exprimé cette demande à M. Minc par courrier du 13 décembre 2007.»
Si Guillaume Sarkozy fait irruption dans cette histoire, c'est qu'il a en effet réalisé un «coup» formidable. En tout cas pour son entreprise. Il a scellé une alliance avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et sa filiale la CNP, en vue de créer une «joint-venture», une co-entreprise si l'on préfère, dont l'ambition est de jouer un rôle majeur dans les années à venir sur le marché de la retraite complémentaire.
En fait, cette alliance est, à plus d'un titre, inattendue. Parmi d'innombrables autres activités, la Caisse des dépôts est en effet le pilier central auquel est adossé le système des retraites par répartition – le vieux système collectif français basé sur la solidarité entre les générations. C'est elle qui gère plusieurs caisses très importantes ainsi que le Fonds de réserve des retraites (FRR), que Lionel Jospin a créé et dont la droite n'a pas poursuivi la montée en puissance. La CDC joue donc là l'une de ses missions d'intérêt général majeures: assurer la solidité et la pérennité des régimes de retraite par répartition.
Alors pourquoi la CDC, qui est donc l'un des pivots du système par répartition, se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation? Et pourquoi, de surcroît, le faire, comme par hasard, avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l'Etat. A la direction de la CDC, on balaie ses critiques, en faisant valoir que l'alliance avec Médéric a été esquissée dès 2005-2006, donc bien avant l'élection présidentielle de 2007. Deuxième argument: les missions traditionnelles de la CDC ne l'ont jamais empêchée d'être l'actionnaire de référence de la CNP (à hauteur de 40% du capital), qui est le champion français de l'assurance-vie. Laquelle CNP (dont les autres actionnaires sont l'Etat pour 1,09% du capital, les personnels et le public pour 23,43% et Sopassure, filiale à parité de La Poste et des Caisses d'épargne, pour 35,48%) est la troisième partie prenante de cette alliance, avec la CDC et Médéric. Troisième argument: si l'objectif prioritaire est de prendre solidement position sur le marché des plans de retraite complémentaires des PME-PMI, le groupe Malakoff-Médéric était sans doute le partenaire le mieux placé, face à Pro-BTP, trop centré sur le seul bâtiment, et AG2R.
Un magot qui pourrait atteindre 110 milliards d'euros
Il n'empêche. Dans la comédie du capitalisme parisien, l'entrée en scène de cet acteur inattendu, Guillaume Sarkozy, a fait jaser. Et cela risque de le faire de plus en plus au cours des prochains mois, car l'accord est en train de prendre forme et va donner lieu à une co-entreprise dont l'acte de naissance est prévue pour le 1er janvier 2010.
Selon un document de 91 pages, frappé de la mention «confidentiel» à chaque page et intitulé «Projet de regroupement des activités d'épargne retraite et d'épargne salariale de CNP Assurances, de Malakoff Medéric et de Quatrem» – document daté de «mars 2009» dont quelques extraits ont fait l'objet de fuites dans la presse mais qui circule au Sénat et que Mediapart met ici en ligne dans sa version intégrale –, c'est un formidable marché qui s'ouvre aux opérateurs privés compte tenu de la dégradation prévisible de ce que les experts appellent le taux de remplacement, c'est-à-dire le rapport entre le niveau de la pension versée au moment de la liquidation des droits à la retraite et le niveau du dernier revenu d'activité brut.
A l'horizon 2020, selon le rapport du Comité d'orientation des retraites (COR), se réjouit ce document, une baisse du taux de remplacement de l'ordre de 8% est attendue pour une carrière complète. Cette baisse est toutefois variable selon le niveau du salaire et le profil de carrière et dépend fortement des hypothèses prises dans les travaux du COR.» Les conjurés de la CDC, de CNP et de Médéric s'en frottent les mains: «Un complément d'épargne annuel de 40 milliards à 110 milliards d'euros en 2020 serait nécessaire pour maintenir le niveau de vie des futurs retraités.» Sous-entendu: les régimes de retraite par répartition vont à ce point être étranglés par les évolutions démographiques et par l'absence de nouvelles recettes que cela fera forcément les affaires d'autres opérateurs.
Le document confidentiel prolonge ces réflexions en faisant ces constats: «Les simulations ont été réalisées en répartissant la population active entre 4 profils. Pour le profil médian, les simulations montrent que: - les évolutions législatives passées conduisent à une baisse du taux de remplacement net à 60 ans de l'ordre de 6% pour un départ en 2008 (baisse de 4,1% à 68,2%); - pour un départ en 2028, cette baisse serait de l'ordre 16% à 60 ans en raison de la décote liée à une carrière incomplète mais le recul de l'âge de départ à 65 ans pour pouvoir liquider la retraite du régime de base à taux plein permet de limiter la baisse à 8% en 2033 (74,1%-66,1%.»
Et le rapport se met à rêver du gâteau financier sur lequel il sera peut-être possible de mettre la main: «Le potentiel de collecte de 40 milliards d'euros supplémentaire par rapport au marché actuel suppose que le complément d'épargne vise à combler la baisse du taux de remplacement après utilisation à 100% par tous les retraités des autres solutions permettant de limiter la baisse du taux de remplacement (cumul emploi retraite à hauteur de 20% pendant 5 ans, transformation en rente viagère de l'intégralité du patrimoine financier actuel accumulé à la retraite, mise en viager du logement pour les propriétaires). Le potentiel de collecte de 110 milliards d'euros supplémentaire par rapport au marché actuel suppose que le complément d'épargne vise à combler la baisse du taux de remplacement après utilisation à 50% des autres solutions permettant de limiter la baisse du taux de remplacement.»
Conclusion : les trois alliés doivent nourrir «l'ambition de créer un leader dans le domaine de la retraite supplémentaire, collective et individuelle». Sur les décombres des régimes par répartition qui vont faire de plus en plus mal leur office.
Ce calcul, les trois groupes associés ne sont évidemment d'ailleurs pas les seuls à le faire. Tous les grands établissements financiers spéculent sur l'immense marché. Témoin ces évaluations, en forme de tableau, que l'on peut trouver sur le site internet de BNP Paribas:
Antoine Bernheim en embuscade
Les trois groupes se fixent donc cet objectif: «La structure née d'un partenariat équilibré entre la CDC, CNP Assurances et le Groupe MM aura une action décisive dans la prise de conscience du marché et une contribution majeure au financement des besoins de retraite des salariés, cadres et non cadres. En dix ans, elle s'imposera comme le leader des solutions d'épargne retraite collective et individuelle avec une part de marché de plus de 17% en retraite collective et 4% en retraite individuelle.» Concrètement, la prévision est que la co-entreprise réalise un chiffre d'affaires d'environ 7 milliards d'euros à l'horizon de 2019 et qu'elle regroupe environ 1.450 salariés, détachés des trois groupes fondateurs. «Il est envisagé d'achever la consultation des représentants du personnel à mi-septembre 2009», précise le document, selon lequel seront arrêtées la «définition et les modalités de fonctionnement de la joint-venture au 1er janvier 2010».
C'est ensuite que pourrait commencer le troisième acte. Certains spectateurs avertis sont même persuadés que le scénario est déjà méticuleusement écrit. Avec l'entrée en scène d'un vieil acteur, Antoine Bernheim, ancien homme fort de la banque Lazard et actuel patron du géant de l'assurance, Generali. Souvent présenté comme l'un des plus influents «parrains» du système économique français et très proche de Vincent Bolloré, c'est un ami intime de Nicolas Sarkozy, qu'il a introduit dans les milieux d'affaires français à la fin des années 1980, quand le jeune et ambitieux dirigeant de l'ex-RPR souhaitait faire la connaissance des grandes figures des milieux d'argent. Peu après l'élection présidentielle, le 22 octobre 2007, le chef de l'Etat lui a spectaculairement rendu hommage en l'élevant, distinction rare, au grade de grand-croix de l'Ordre de la Légion d'honneur. Au cours de la fête qui a été organisée à cette occasion à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a chanté les louanges de son si proche ami: «Antoine Bernheim a développé ses entreprises, fait des profits et ainsi servi la France», a dit le nouveau président avant d'ajouter que cette décoration devrait «régler ses comptes vis-à-vis de l'argent pour régler enfin son problème vis-à-vis de la réussite».
Et, dans notre histoire, quel sera le rôle de ce nouvel acteur? On comprend évidemment que l'accord qui se dessine entre les trois groupes pourra avoir sur chacun d'entre eux des effets collatéraux. Dans le cas de la CDC, les syndicats de la maison redoutent ainsi que cela n'accélère la «banalisation» de l'institution, que Bercy ne se prive d'ailleurs pas de réclamer publiquement.
Et dans le cas de la CNP, cela ne pourrait-il pas préfigurer une partition de la société? A la direction de la CDC, qui est le principal actionnaire, on exclut catégoriquement cette hypothèse. Elle est pourtant prise très au sérieux par certains parlementaires qui siègent au conseil de surveillance de la Caisse. D'autant qu'on ne sait pas encore si les Caisses d'épargne choisiront de rester durablement au capital de la CNP. Pour faire face à leurs graves difficultés financières, il est en effet acquis que le chèque de 7 milliards d'euros de l'Etat ne suffira pas et qu'elles devront céder des actifs. S'agira-t-il donc de l'une de leur filiale connue, le Crédit foncier? Ou bien s'agira-t-il de leur participation dans CNP? Dans cette hypothèse, cela accélérerait évidemment un scénario de partition.
La ronde du capitalisme parisien
Au lendemain de l'élection présidentielle, le patron d'Axa, Henri de Castries, qui s'était beaucoup investi dans la campagne en soutien à Nicolas Sarkozy a clairement fait savoir qu'il rêvait de mettre la main sur la CNP. Mais la crise financière est passée par là, ébranlant cet empire, fondé par Claude Bébéar. Depuis, c'est donc Antoine Bernheim qui, de sources parlementaires sûres, s'est placé en embuscade et guette ce que va devenir la CNP.
Il faut dire qu'Antoine Bernheim ne néglige rien. Habile homme, il est entouré d'influents conseillers. Comme l'a déjà raconté Mediapart, il a par exemple enrôlé depuis le 20 décembre 2007 au sein de son conseil d'administration Jean-Marie Colombani, le patron déchu du Monde qui vient par ailleurs de créer avec quelques amis, dont Jacques Attali, le site Internet Slate.fr. Jean-Marie Colombani est lui aussi un proche de Nicolas Sarkozy, pour lequel il a récemment présidé une mission sur l'adoption.
Et quel sera le dénouement du spectacle, sur la petite scène du capitalisme parisien? Pour l'heure, on n'en approche pas encore. Tout juste devine-t-on que les différents acteurs, qui se connaissent tous pas cœur, vivant dans le même petit monde, virevoltent et mènent chacun leur propre jeu. Homme d'influence, Guillaume Sarkozy continue ainsi de cultiver ses réseaux: aux côtés de quelques autres établissements financiers, son groupe Médéric a annoncé le 22 juin qu'il allait entrer au capital de l'une des filiales de PlaNet Finance, la société de micro-assurance créée par Jacques Attali, un autre proche du président, pour lequel il a présidé la Commission pour la libération de la croissance.
De leurs côtés, les Caisses d'épargne, via une filiale marseillaise dénommée Viveris Management (qu'elles contrôlent à 60%), spécialisée dans les investissements dans les PME grâce à la défiscalisation de l'impôt sur la fortune, viennent de participer à hauteur de 1,5 million d'euros à une augmentation du capital de Slate.fr, le site de Jean-Marie Colombani et de Jacques Attali.
Formidable ronde, donc, que celle du capitalisme parisien, où se mêlent et s'entremêlent appétits privés et intérêt général. Et au beau milieu de cet étrange théâtre, que va devenir le système français de retraite par répartition? Le premier acteur qui est entré en scène, Nicolas Sarkozy, l'a d'entrée annoncé: le dénouement interviendra quoi qu'il arrive dans un an.
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Voici les dernières informations de la direction concernant la polémique médiatique sur le groupe de protection sociale Malakoff Médéric.
Hier, j’ai rencontré à Paris le représentant de la CFDT de l’établissement de Lille qui ne comprend pas que des militants CFDT aient pût murer leur bâtiment.
Nous espérons tous que tout ceci va s’arrêter car 2011 sera une année difficile pour la branche maladie avec une fois de plus un risque d’amalgame entre la sécurité sociale et les complémentaires dans les groupes de protection sociale.
Amitiés
Dominique Plumion
06 82 88 90 74
plumion@numericable.fr
Mesdames, Messieurs,
Voici des nouvelles complémentaires sur la situation du groupe suite aux derniers évènements.
La campagne médiatique menée contre Malakoff Médéric a nettement diminué depuis la fin de la semaine dernière.
Les médias traditionnels ne l'ont que très peu relayée ou ont pris leur distance vis à vis de cette polémique.
La vigilance sur les établissements reste naturellement de mise.
La boutique de Bordeaux a été recouverte d'affiches et d'autocollants. Même chose à Lille, qui en plus a été murée avec des parpaings selon la dépêche de l'AFP reprise dans la flash actu du Figaro.fr.
La polémique s'estompant, notre stratégie de communication va laisser place à une prise de position dans la durée rappelant les valeurs et l'identité de notre Groupe, le contenu de nos métiers, notre fonctionnement paritaire et non lucratif.
C'est dans cet esprit que nous mettons en ligne aujourd'hui un site web intitulé : "Malakoff Médéric vous en dit plus".
A ce jour, il comporte :
- une interview de Yann Charron
- des questions-réponses abordant les thèmes relatifs à la polémique.
Dans un second temps (dès la semaine prochaine) ce site sera enrichi par des témoignages.
Vous pouvez accéder à ce site depuis la page Groupe de notre site internet : www.malakoffmederic.com ou tout simplement en cliquant sur le lien suivant :
http://www.malakoff-mederic-vous-en dit-plus.com
Si la polémique devait être relayée davantage dans le futur par les médias, nous améliorerions alors la visibilité de ce site en activant certains liens de partage, notamment le lien dès les pages d'accueil particuliers et entreprises de notre site internet, et même dès la pré-home de notre site internet.
Enfin, Aujourd'hui en France du 8 novembre a publié, dans un cahier spécial retraite, un comparatif entre Malakoff Médéric et l'AG2R-La Mondiale. Vous le trouverez en pièce jointe.
Nous ferons le point lors des réunions prévues la semaine prochaine.
Bien à vous.
1 commentaire:
Très intéressant, cette charge contre le groupe Mederic ! Alors, que vient faire la page de pub du même groupe en 4ème de couverture de votre revue confédérale ??? Etes-vous d'accord avec votre direction ? Sinon, que comptez-vous faire après un tel camouflet ?
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