dimanche 17 octobre 2010

Informations Tirées de MEDIAPART

Karachi: l'UMP fait obstruction au juge TREVIC

14 Octobre 2010 Par Fabrice Arfi


Le juge Marc TREVIDIC, éminent spécialiste des affaires de terrorisme:

enquête sur l'affaire de Karachi. Il s'est vu refuser à deux reprises

par Guy Teissier, président UMP de la commission de la défense,

la communication de documents. Médiapart s'est procuré les courriers

échangés. Ils donnent la mesure de la volonté du pouvoir d'empêcher

cette enquête de progresser.

Pour mémoire:

Karachi (ourdou : کراچي, en sindhi : ڪراچي/कराची) est la plus

grande ville du Pakistan, et la capitale économique et financière du pays.

C'est la capitale de la province du Sind et est le plus grand centre de populationavec plus de 13 millions de personnes. Elle est considérée comme la 16e plus

grande ville du monde. Elle est située sur la côte est de la mer d'Oman et

au nord-ouest de l'Indus.

Karachi est le principal port du Pakistan, concentrant plus de la moitié

du commerce international du pays.

Karachi est considéré comme la ville la plus cosmopolite du Pakistan.

Elle a été en effet sujet à une forte immigration, et représente toutes les

ethnies et les langues du pays.

Pour quelle raison(s) l'UMP, via le Député Marseillais

Guy Teissier, président UMP de la commission de la défense,

fait-elle obstacle avec autant de volonté?

Karachi: une note secrète de Bercy renforce les soupçons

15 Octobre 2010 Par

Fabrice Arfi

Fabrice Lhomme

MM. Balladur et Sarkozy.

Une note “confidentiel défense” de mars 1993 adressée à Matignon montre que le

contrat des sous-marins Agosta au cœur de l'affaire de Karachi était considéré

comme «risqué» et «déraisonnable» pour l'Etat.

Le marché sera malgré tout signé en toute hâte en 1994 par le gouvernement Balladur,

avec l'assentiment de deux ministres: François Léotard, à la défense,

et Nicolas Sarkozy, au budget.



Tout semble beaucoup plus clair, vu sous cet angle:

Les affaires de Défense Nationale, de marchés internationaux, de commissions commerciales, de rétro-commissions, de financements de partis politiques, le tout lié sous un air patriotique et musique militaire, sont laissées dans le plus grand secret.

Seuls les initiés ont le droit d'y toucher.

Nous ne pouvons en être jaloux, mais c'est encore avec l'argent public ,

le nôtre, que ceux que nous avons élu s'ingénient à nous cacher

leurs "magouilles"!

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