mardi 26 octobre 2010

LED : identification de risques sanitaires liés aux systèmes d'éclairage utilisant des diodes électroluminescentes

LED : identification de risques sanitaires liés aux systèmes d'éclairage utilisant des diodes électroluminescentes
E.L 26/10/2010 11:16
Matériaux
© SHIH-HAO / Flick'rLEDs
L'agence nationale de sécurité sanitaire a identifié une trop grande luminance et un spectre d'émission trop riche en lumière bleue pour les "LED blanches".
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L'agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), reprend depuis cet été les missions, les moyens et le personnel de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset). Elle vient de rendre publique une étude sur les effets sanitaires des systèmes d'éclairage utilisant des diodes électroluminescentes (LED).L'Anses précise qu'il existe actuellement trois méthodes pour réaliser une diode électroluminescente émettant de la lumière blanche mais le procédé le plus répandu et le plus rentable économiquement aujourd'hui est celui qui couple une LED bleue à un phosphore jaune. Ce sont donc ces LED dites blanches qui ont fait l'objet d'une expertise par groupe de travail multidisciplinaire composé d'experts en ophtalmologie, en dermatologie, en éclairage et en physique des rayonnements optiques."Les principaux risques sanitaires associés à l'éclairage par LED résultent de leur très grande luminance (c'est-à-dire la densité surfacique d'intensité lumineuse émise par ces sources de taille très faible) associée à un spectre d'émission particulier des "LED blanches", riche en lumière bleue (courtes longueurs d'onde)".Par rapport à la forte proportion de lumière bleue dans les "LED blanches", l'Anses a identifié des populations plus particulièrement sensibles au risque, comme les enfants, les personnes atteintes de certaines maladies oculaires ou encore certaines populations de professionnels soumis à des éclairages de forte intensité.L'établissement de santé remarque également que dans les systèmes d'éclairage à LED disponibles sur le marché, les diodes sont souvent directement apparentes afin de ne pas atténuer le niveau d'éclairement produit. Cette absence de dispositifs optiques, du fait de la grande luminance des LED, conduit, pour l'Anses, à un non respect des exigences normatives concernant l'ergonomie visuelle.
Imposer de bonnes optiques et préférer les Leds matricielles
Philippe Shakeshaft, gérant d'Epled, une des rares entreprises françaises à proposer des équipements fonctionnant avec des LEDs a lu les 200 pages de l'étude. « Globalement, c'est très positif ». Le chef d'entrprise trouve les recommandations de l'agence intéressantes. « Il faut comme le dit l'Anses imposer de bonnes optiques afin que la lumière soit correctement diffuser et, préférer les LEDs matricielles aux unitaires, ces dernières étant plus piquantes ». Néanmoins, il considère que les effets photochimiques relevés dans l'étude sont les mêmes que ceux des lampes à iodures métalliques. Pour voir le rapport,
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