Les CRS "débloquent "le dépôt pétrolier de Fos
Par Europe1.fr avec Nathalie Chevance et François Coulon
Publié le 14 octobre 2010 à 19h37 Mis à jour le 15 octobre 2010 à 07h26
Le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer avant d'être débloqué vendredi 15 octobre. © MAX PPP
L’évacuation s’est déroulée dans le calme. 10 des 12 raffineries en France restent en grève.
Le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, un site qui alimente la plupart des stations-service du sud de la France, a été débloqué vendredi matin par les CRS. Le site était occupé depuis jeudi matin par une cinquantaine de manifestants des agents du port de Marseille, mais aussi des raffineurs.
L’évacuation s’est déroulée dans le calme, d'après la préfecture comme les syndicats, selon les informations recueillies par Europe 1.
La trentaine de poids lourds qui attendaient devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer devraient donc pouvoir entrer à nouveau pour reprendre la distribution de carburants. Les manifestants doivent cependant se retrouver dans la matinée pour décider de la suite de leur mouvement, laissant planer la menace d’un nouveau blocage.
Un déblocage, un nouveau blocage
Dans l'Ouest, le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche, en Ille-et-Vilaine, est lui au contraire bloqué depuis vendredi matin, selon les informations recueillies par Europe 1. A l'origine de ce mouvement, des étudiants de l'université de Rennes 2 et des chômeurs.
Toujours dans le secteur pétrolier, dix des douze raffineries sont toujours affectées par des grèves très suivies. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a écarté tout risque de "pénurie d'essence à la pompe". Mais le gouvernement a autorisé le déblocage d'une partie des réserves de carburant pour pallier tout risque.
Et du côté des stations-service, selon un décompte effectué par le site Carbeo.com, plus de cinquante sites sont touchés, partiellement ou totalement, par un manque d'approvisionnement en carburant.
Le transport routier mobilisé
Autre secteur mobilisé : celui du transport routier. Selon les informations d’Europe 1, la fédération CFDT des Transports a appelé jeudi à une amplification des actions. Cela devrait se traduire au cours de la journée par des blocages temporaires de ronds-points, des dépôts de carburant et des plateformes d’approvisionnement des supermarchés.
Dans les transports en commun, la grève a été reconduite à la SNCF mais la mobilisation semble s’essouffler. Jeudi, la direction de la SNCF a compté 20,3% de grévistes dans l'entreprise, la CGT 31,25%, des taux en baisse d'environ 4 points au 3e jour de la grève reconductible. A la RATP, CGT, FO et Sud ont déposé des préavis illimités. La CFDT a, elle, levé le sien mercredi.
Prochain rendez-vous interprofessionnel : la nouvelle journée d’action du 19 octobre prochain.
Par Europe1.fr avec Nathalie Chevance et François Coulon
Publié le 14 octobre 2010 à 19h37 Mis à jour le 15 octobre 2010 à 07h26
Le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer avant d'être débloqué vendredi 15 octobre. © MAX PPP
L’évacuation s’est déroulée dans le calme. 10 des 12 raffineries en France restent en grève.
Le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, un site qui alimente la plupart des stations-service du sud de la France, a été débloqué vendredi matin par les CRS. Le site était occupé depuis jeudi matin par une cinquantaine de manifestants des agents du port de Marseille, mais aussi des raffineurs.
L’évacuation s’est déroulée dans le calme, d'après la préfecture comme les syndicats, selon les informations recueillies par Europe 1.
La trentaine de poids lourds qui attendaient devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer devraient donc pouvoir entrer à nouveau pour reprendre la distribution de carburants. Les manifestants doivent cependant se retrouver dans la matinée pour décider de la suite de leur mouvement, laissant planer la menace d’un nouveau blocage.
Un déblocage, un nouveau blocage
Dans l'Ouest, le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche, en Ille-et-Vilaine, est lui au contraire bloqué depuis vendredi matin, selon les informations recueillies par Europe 1. A l'origine de ce mouvement, des étudiants de l'université de Rennes 2 et des chômeurs.
Toujours dans le secteur pétrolier, dix des douze raffineries sont toujours affectées par des grèves très suivies. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a écarté tout risque de "pénurie d'essence à la pompe". Mais le gouvernement a autorisé le déblocage d'une partie des réserves de carburant pour pallier tout risque.
Et du côté des stations-service, selon un décompte effectué par le site Carbeo.com, plus de cinquante sites sont touchés, partiellement ou totalement, par un manque d'approvisionnement en carburant.
Le transport routier mobilisé
Autre secteur mobilisé : celui du transport routier. Selon les informations d’Europe 1, la fédération CFDT des Transports a appelé jeudi à une amplification des actions. Cela devrait se traduire au cours de la journée par des blocages temporaires de ronds-points, des dépôts de carburant et des plateformes d’approvisionnement des supermarchés.
Dans les transports en commun, la grève a été reconduite à la SNCF mais la mobilisation semble s’essouffler. Jeudi, la direction de la SNCF a compté 20,3% de grévistes dans l'entreprise, la CGT 31,25%, des taux en baisse d'environ 4 points au 3e jour de la grève reconductible. A la RATP, CGT, FO et Sud ont déposé des préavis illimités. La CFDT a, elle, levé le sien mercredi.
Prochain rendez-vous interprofessionnel : la nouvelle journée d’action du 19 octobre prochain.
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