mardi 8 mars 2016

La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.Pour la Fonction Publique , l'accès à la commande publique (Marchés Publics et DSP) impose désormais (loi 2014-873 du 4 août 2014) aux entreprises d'engager des négociations ses les objectifs d'égalités hommes femmes ou d'exclure de la commande publique es personnes qui ont fait l’objet, depuis moins de cinq ans, d’une condamnation pénale définitive pour différentes discriminations, que ce soit en raison du sexe, des opinions politiques ou syndicales, de l’orientation sexuelle, ou de l’origine raciale


Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.
La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.


L’égalité entre les femmes et les hommes, un combat de toujours de la CFDT !


Progressiste et féministe, voilà comment se définit la CFDT !
Etre féministe ? C’est tout simplement vouloir l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, à tous les niveaux de la société. Un combat qui fait écho aux valeurs de la CFDT, à notre histoire jalonnée d’engagements contre toutes les formes d’injustices et de discriminations. Car comment construire du progrès social si on laisse perdurer les différences de traitement entre les sexes ?
L’égalité professionnelle est une dimension indispensable de l’égalité tout court. Aujourd’hui, la rémunération des femmes reste en moyenne 20% inférieure à celle des hommes. Si on doit s’indigner de ces inégalités salariales, nous ne devons pas oublier que leurs causes prennent racines bien en amont ; dans des stéréotypes encore ancrés et des immobilismes confortables. Il y a encore trop d’obstacles sur le parcours des femmes, trop de limites à leurs aspirations et à leurs possibilités de se réaliser : dès l’orientation scolaire, dans l’accès aux formations qualifiantes, aux promotions…. Nous ne pouvons pas nous satisfaire qu’il y ait si peu de femmes dans les métiers techniques et aux postes à responsabilité ; ni que maternité et carrière demeurent trop souvent des choix distincts.
Pour changer les choses, l’action syndicale doit s’emparer de la question de l’égalité femme-homme, et en faire un axe transversal à toutes ses revendications. Agir pour une meilleure conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée ; pour un partage plus égalitaire de l’exercice de la parentalité ; pour la revalorisation des métiers majoritairement occupés par les femmes ; c’est faire progresser l’égalité !
Au moment où la société s’interroge  sur le « vivre ensemble », nous ne devons pas traiter la question de l’égalité entre les femmes et les hommes comme une question annexe. Parce que ce qui alimente le sexisme et les stéréotypes est souvent diffus et enraciné dans nos habitudes, nous devons tous nous remettre en question,  écouter les expériences de chacun et de chacune…et progresser ensemble vers une société plus égalitaire, tout simplement.

L’accès à la commande publique comme carotte

Dans son discours, François Hollande rappelle aussi que « les entreprises ne respectant pas la loi sur l’égalité professionnelle ne pourront plus accéder aux marchés publics et aux délégations de service public ». Enfin, elles ne le peuvent déjà plus. Là aussi, c’est la loi du 14 août 2014 qui a mis cette mesure en place.
L’article 16 de la loi définit que les employeurs qui, au 31 décembre qui précède la consultation, n’ont pas engagé une négociation sur les objectifs d’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes dans l’entreprise, ainsi que sur les mesures permettant de les atteindre, n’ont plus accès aux différents marchés publics et délégations de service public. De même, les personnes qui ont fait l’objet, depuis moins de cinq ans, d’une condamnation pénale définitive pour différentes discriminations, que ce soit en raison du sexe, des opinions politiques ou syndicales, de l’orientation sexuelle, ou de l’origine raciale, sont exclues de la commande publique.
Au final, les différents discours rappellent le rôle central des collectivités dans les politiques pour l’égalité hommes-femmes. Par contre, rien de neuf concernant de nouveaux moyens ou de nouvelles solutions pour lutter contre ces inégalités.

Comment dit-on ?

L’ONU francophone parle de « journée internationale de la femme », le gouvernement de « journée des droits des femmes » et les militant·e·s de « journée de lutte pour les droits des femmes »…
Dites simplement «  journée des femmes  ».
Mais surtout pas « journée de la femme » : c’est réducteur !

Les hashtags du jour :

Le hashtag officiel est « #IWD2016 » pour International Women’s Day. En français : « #JournéeDesFemmes » ou, plus court : « #8mars » ou « #JDF ». Et on peut continuer toute l’année avec « #8marstoutelannee » !






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