mercredi 2 mars 2016

Cela nous intéresse pour l'emploi et l'Europe :Plan Juncker : la France en pole position avec 18 projets retenus dans le cadre du plan européen de relance de l'investissement.(9 milliards d'Euros )

Financements européens

Plan Juncker : la France en pole position avec 18 projets retenus

© La Gazette
La France est le pays qui a décroché le plus de financements dans le cadre du plan européen de relance de l'investissement. 18 projets ont été retenus pour un total estimé de 9,4 milliards d'euros d'investissements. Les régions ont notamment porté avec succès des plateformes en faveur de la transition énergétique et du logement.
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Mobiliser 315 milliards d’euros d’investissements publics et privés dans toute l’Union européenne sur la période 2015-2017 : c’est l’objectif du plan de relance de l’investissement déclenché l’été dernier. « Il est trop tôt pour dresser un premier bilan à ce stade puisque 2015 a été principalement une année de travail et qu’on débute tout juste la phase de mise en oeuvre », souligne Stéphane Viallon, responsable des relations avec les collectivités locales au bureau français de la Banque européenne de d’investissement (BEI).
Des premiers chiffres sont néanmoins disponibles et ont été présentés, lundi 29 février, par le bureau d’information en France du Parlement européen. Plus d’une centaine de projets d’investissements dans 22 Etats-membres ont déjà été sélectionnés et bénéficieront, sous une forme ou sous une autre, de financements de la BEI ou du Fonds européen d’investissement stratégique (FEIS) pour 61 milliards d’euros d’investissements estimé, soit 19 % du total.
La moitié relève du secteur de l’énergie et de l’efficacité énergétique mais les domaines concernés sont très variés : transports, santé et économie sociale, recherche et développement, agriculture, financement des PME, etc…
En France, les porteurs de projets se sont fortement mobilisés depuis la mise en oeuvre du plan enclenchée l’été dernier. 18 projets tricolores ont été retenus pour un montant attendu de plus de 9,4 milliards d’euros d’investissements qui devraient permettre de créer 17 000 emplois et d’aider 23 000 PME et start-ups. Parmi ces projets :
  • la moitié bénéficiera de financements de la BEI qui peuvent prendre différentes formes (prêt, programme de prêt, apport de fonds propres et garantie) ;
  • pour l’autre moitié, il s’agit de financements du FEIS via des prises de participation dans des fonds de capital-risque et des garanties octroyées à des institutions financières.
« C’est très satisfaisant de voir que les projets français illustrent une très grande diversité à la fois dans les secteurs concernés et dans les instruments de financement mobilisés », relève Laurent Ménard, directeur de la stratégie d’investissement et  financement européen au CGI. « Le dispositif est très ouvert donc les porteurs de projets y sont allés sans a priori et le plan Juncker a élargi leurs chances de succès. Il y a maintenant un enjeu de communication pour convaincre d’autres acteurs, privés comme publics, de tenter leurs chances auprès de la BEI », poursuit-il. La Commission européenne a d’ailleurs mis en ligne un portail dédié aux conseils en matière d’investissement, gratuit pour les organismes public et payant pour le secteur privé.
Parmi les lauréats français figurent notamment plusieurs projets portés ou soutenus par des collectivités territoriales, en particulier les départements et régions :
  • une SEM dédiée à la rénovation thermique des logements portée par la région Ile-de-France (financement de 400 millions d’euros) ;
  • une SEM dédiée à l’investissement dans l’économie à faible intensité carbone portée notamment par la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie (15 millions d’euros) ;
  • des plans de déploiement du haut-débit dans le Pas-de-Calais et en Alsace (147 et 123 millions d’euros) ;
  • le contournement routier de Strasbourg (280 millions d’euros).
« Il s’agit pour l’instant d’une poignée de plate-formes pilotes mais le défi pour 2016 et 2017, c’est de mettre en place 10, 20 ou 30 opérations de ce type en France », témoigne Stéphane Viallon, de la BEI, qui assure avoir constaté une augmentation des demandes de collectivités locales depuis l’été dernier « même si tous les projets proposés ne répondent pas aux critères, pourtant très larges, du plan Juncker ». Les principales collectivités concernées sont les régions, les départements et les grandes villes et agglomérations.
Une évaluation plus globale de la mise en œuvre du plan Juncker sera menée fin 2016 (bilan d’étape) puis en 2018 (rapport final). Mais d’ores et déjà, le député européen José Manuel Fernandes (PPE, Portugal) veut faire en sorte que « le FEIS continue après 2019 et s’appuie sur l’expérience créée d’ici là. »
Focus

Le plan Juncker : un mécanisme bancaire en trois étapes

Il s’agit d’un vaste mécanisme de garantie qui doit permettre de mobiliser 315 milliards d’euros d’investissements sur trois ans dans les Etats-membres de l’Union européenne. Cette somme sera levée à partir de 16 milliards d’engagements de l’Union européenne et de 5 milliards de fonds propres provenant de la BEI.
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

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