CSFPT : des vœux en forme de plaidoyer pour les territoriaux et le statut
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• Par Agathe Vovard • dans : France, Toute l'actu RH
Le président du Conseil
supérieur de la FPT, Philippe Laurent, présentait ses vœux pour 2015 ce
jeudi 22 janvier. A cette occasion, il a défendu le travail des agents
territoriaux et les avantages du statut de la territoriale. Il a
également indiqué qu’il serait candidat à sa succession, élection qui
aura lieu lors de la prochaine séance du Conseil sup’, le 11 mars
prochain.
Références
Le discours complet
Faisant référence aux tueries de
début janvier, le président du CSFPT a d’abord indiqué que les
collectivités et le service public constituaient « le seul frein
possible au développement du communautarisme », et que « les agents
publics concourent à la solidité du lien social et sont les premiers à
affronter ces difficultés ».
La FPT « facilite la mutabilité des services publics, a-t-il également souligné. Les collectivités n’ont cessé de devoir faire face à de nouvelles compétences (…). Ce sont des entreprises de main d’œuvre, on ne peut donc imaginer réduire le nombre d’agents comme le font certaines entreprises qui remplacent l’homme par la technologie. »
Pour Philippe Laurent, la FPT constitue « un élément de réponse à la contrainte financière et un garde-fou contre les possibles dérives de la masse salariale qu’encadrerait un cadre moins contraint ». Il faut mesurer la hausse des dépenses des collectivités « à l’aune de la démographie, des transformations économiques, des contraintes environnementales et des attentes sociales ».
« Il offre un certain nombre de garanties aux agents, mais aussi aux employeurs », a-t-il rappelé, insistant sur le fait que l’incertitude professionnelle est un facteur démotivant et que le turn-over pratiqué par certaines entreprises nuit à leur productivité et à leur attractivité.
Enfin, Philippe Laurent a conclu son plaidoyer en abordant la question du dialogue social : « La FPT est la garantie d’un dialogue social structuré, organisé et adapté à chaque niveau », a-t-il notamment souligné.
Le président du CSFPT est candidat à sa réélection, scrutin qui aura lieu le mercredi 11 mars, lors de la prochaine séance de l’instance.
Carences de l’Etat
Les vœux de Philippe Laurent ont également été l’occasion d’un plaidoyer pour les fonctionnaires territoriaux et les services publics. En réponse aux diverses attaques contre le secteur public local, et son coût, le président du CSFPT a insisté sur le fait que la décentralisation s’est aussi développée « du fait de certaines carences de l’Etat », et que « le millefeuille territorial n’est pas le fruit de la volonté des élus locaux mais du législateur ».La FPT « facilite la mutabilité des services publics, a-t-il également souligné. Les collectivités n’ont cessé de devoir faire face à de nouvelles compétences (…). Ce sont des entreprises de main d’œuvre, on ne peut donc imaginer réduire le nombre d’agents comme le font certaines entreprises qui remplacent l’homme par la technologie. »
Pour Philippe Laurent, la FPT constitue « un élément de réponse à la contrainte financière et un garde-fou contre les possibles dérives de la masse salariale qu’encadrerait un cadre moins contraint ». Il faut mesurer la hausse des dépenses des collectivités « à l’aune de la démographie, des transformations économiques, des contraintes environnementales et des attentes sociales ».
Garanties pour les employeurs aussi
Le statut de la FPT est en outre « une garantie de structuration des métiers », et « la logique de carrière favorise la promotion sociale et l’insertion professionnelle ».« Il offre un certain nombre de garanties aux agents, mais aussi aux employeurs », a-t-il rappelé, insistant sur le fait que l’incertitude professionnelle est un facteur démotivant et que le turn-over pratiqué par certaines entreprises nuit à leur productivité et à leur attractivité.
Enfin, Philippe Laurent a conclu son plaidoyer en abordant la question du dialogue social : « La FPT est la garantie d’un dialogue social structuré, organisé et adapté à chaque niveau », a-t-il notamment souligné.
Le président du CSFPT est candidat à sa réélection, scrutin qui aura lieu le mercredi 11 mars, lors de la prochaine séance de l’instance.
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