dimanche 15 septembre 2013

Egalité de traitement entre organisations syndicales à MPM: la construction, au profit du syndicat Force ouvrière,( majoritaire certes...), de 620 m2 de bureaux pour reloger le syndicat (Bd d'Athènes) , une opération « qui n’entre pourtant pas dans les missions » de Marseille Aménagement, note la Chambre Régionale des Comptes .La CFDT vous invite à visiter les 20 m2 qui lui sont affectés à Saint Antoine

La Chambre régionale des comptes épingle

 la société d’aménagement de Marseille



La Chambre régionale des comptes dresse, dans un rapport,
 un bilan très critique sur la gestion de la société d'économie
 mixte Marseille Aménagement (Sema), bras armé de la municipalité
 pour l'aménagement et la réhabilitation de la ville.
Dans ce rapport révélé par La Provence mercredi  11 septembre, qui doit être présenté au conseil municipal le 7 octobre, la Chambre note de nombreux dysfonctionnements concernant tant les activités de la structure que son personnel.
La Sema « se caractérise par un mode de gouvernance déséquilibré qui donne la prééminence au directeur général face à un conseil d’administration faible » qui « ne décide que très rarement et sur la base d’informations insuffisantes », écrit-elle.
Gestion du personnel  coûteuse - Elle critique une gestion du personnel « coûteuse » par la Sema qui a « en outre organisé le retour, dans la société », sous forme de « contrats de prestation d’une partie des cadres dont elle s’était séparée ». Trois d’entre eux ont notamment touché des indemnités de départ « d’un montant anormalement élevé » avant de créer leur propres sociétés de prestation.
La cour note aussi des dysfonctionnements concernant l’attribution de plusieurs marchés publics. Par exemple, l’aménagement de la zone de la Capelette, dont la concession est passée de 6 à 20 ans « sans réelle planification urbaine ni étude cohérente préalable » et attribuée « en l’absence de mise en concurrence », la ville en contestant « la faisabilité pratique », selon le rapport.
Autre exemple, le palais omnisports de Marseille, un bâtiment de 12.000 m2 avec patinoire et skatepark, dont la construction a été décidée « sans réflexion suffisante sur la fréquentation potentielle, son coût d’exploitation et sans que la question de sa desserte ne soit résolue ».
Larges indemnités - Pour que le terrain soit libéré, Marseille Aménagement a versé à la société qui l’occupait « une indemnité de 2 millions d’euros, dix fois plus élevée que l’indemnité conventionnelle maximale » établie sur la base d’un bail « que les parties ont conclu à titre rétroactif ».
Autre reproche fait à la ville, la construction, au profit du syndicat Force ouvrière, majoritaire dans la ville, de 620 m2 de bureaux pour reloger le syndicat, une opération « qui n’entre pourtant pas dans les missions » de Marseille Aménagement, note la Chambre.

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