Au 31 décembre 2010, 1,876 million
d'agents travaillaient en France dans les collectivités territoriales et les
établissements publics locaux, en augmentation de 1 % par rapport à
l'année précédente. Sur l'ensemble des postes occupés dans l'année, en prenant
en compte la durée et la quotité de travail, cela correspond à un volume de
travail de 1,728 million d'équivalents temps plein (EQTP). Depuis 2006, la
croissance des effectifs a été soutenue par les transferts de gestion. D'après
la Direction générale des collectivités locales (DGCL), environ
135 000 agents de l'État (ministère de l'Éducation nationale et
ministère de l'Écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer)
ont ainsi été transférés vers les régions et les départements. Ces transferts,
amorcés en 2006, se sont amplifiés en 2007 et 2008, puis ont ralenti en 2009
pour se stabiliser en 2010 où ils ne concernent qu'environ
2 500 agents. De ce fait, en 2010, les transferts ne pèsent
quasiment plus sur l'évolution des effectifs.
Pour analyser les évolutions salariales,
on raisonne sur l'ensemble des postes occupés dans l'année, ramenés en EQTP, ce
qui permet, en plus des temps complets, d'inclure les postes à temps partiel et
ceux à « temps non complet » : les premiers sont occupés par des
salariés embauchés sur des postes à temps complet et qui ont fait le choix de
travailler à temps partiel, souvent avec une quotité de travail de 80 % ou
plus ; les seconds concernent des salariés embauchés sur des postes à
temps non complet avec une quotité de travail souvent inférieure à
50 % : postes d'animation dans le domaine périscolaire par exemple,
ou postes budgétés dans les petites communes rurales. Au total, ces postes
représentent un peu plus du quart du volume de travail en 2010.
Les principaux employeurs de la fonction publique
territoriale (FPT) sont les communes (56,5 % de
l'emploi total en EQTP) et les départements (15,0 % -tableau 1).
Les métiers exercés sont très divers : près d'un agent de la FPT sur deux
travaille dans la filière technique, un sur quatre dans la filière
administrative, près d'un sur dix dans la filière sociale et autant pour
l'ensemble des filières culturelle, animation ou sportive.
Structure des effectifs et
évolution des salaires nets mensuels moyens en EQTP chez les salariés des
collectivités territoriales et chez les agents ayant travaillé toute l’année
en 2009 et 2010
|
||||||
1. EPCI = Établissements publics de coopération
intercommunale.
|
||||||
2. Salariés présents sur l'ensemble des deux années
chez le même employeur et ayant la même quotité de temps de travail les deux
années.
|
||||||
Note : les femmes sont sous-représentées (parmi les
salariés présents les 2 années) par rapport à leur poids dans la structure de
l'ensemble des salariés car elles travaillent plus souvent à temps partiel,
sur des postes d'une durée inférieure à 365 jours sur l'année et changent
plus souvent de quotité d'une année sur l'autre que les hommes.
|
||||||
Champ : France. Salariés en équivalent temps plein
(EQTP) des collectivités territoriales (y compris emplois aidés, hors
assistantes maternelles).
|
||||||
Source : Insee, SIASP.
|
||||||
Salariés
en 2010
|
Salariés
présents en 2009 et 2010 2
|
|||||
Structure
des effectifs en 2010 ( %)
|
Salaires
2010 (euros)
|
Évolution
2009-2010 ( % en euros constants)
|
Structure
des effectifs en 2009 ( %)
|
Salaires
2010 (euros)
|
Évolution
2009-2010 ( % en euros constants)
|
|
Hommes
|
42,7
|
1 917
|
- 0,1
|
47,7
|
1 964
|
1,2
|
Femmes
|
57,3
|
1 713
|
- 0,2
|
52,3
|
1 789
|
0,9
|
Titulaires
|
80,3
|
1 864
|
0,4
|
91,2
|
1 879
|
1,0
|
Répartition des titulaires en %
|
||||||
Catégorie A
|
8,6
|
3 204
|
- 0,2
|
8,0
|
3 282
|
1,7
|
Catégorie B
|
13,4
|
2 226
|
0,3
|
13,0
|
2 259
|
1,5
|
Catégorie C
|
77,3
|
1 653
|
0,1
|
78,4
|
1 673
|
0,7
|
Catégorie indéterminée
|
0,6
|
1 766
|
0,8
|
0,7
|
1 835
|
1,0
|
Non-titulaires
|
19,7
|
1 537
|
- 1,9
|
8,8
|
1 807
|
1,6
|
Communes
|
56,5
|
1 713
|
- 0,5
|
57,2
|
1 779
|
0,9
|
EPCI1 à
fiscalité propre
|
9,6
|
1 880
|
- 0,9
|
9,2
|
1 975
|
1,2
|
CCAS et caisses des écoles
|
6,7
|
1 599
|
- 0,5
|
5,1
|
1 706
|
0,6
|
Autres structures intercommunales
|
3,5
|
1 753
|
- 0,6
|
3,0
|
1 872
|
1,2
|
Départements
|
15,0
|
2 017
|
0,4
|
16,3
|
2 061
|
1,1
|
Incendie - Secours
|
3,1
|
2 471
|
1,6
|
3,5
|
2 457
|
1,9
|
Régions
|
4,6
|
1 828
|
1,8
|
5,0
|
1 841
|
1,5
|
Autres collectivités territoriales
|
1,1
|
1 975
|
2,5
|
0,7
|
2 248
|
1,4
|
Ensemble
|
100,0
|
1 800
|
- 0,2
|
100,0
|
1 872
|
1,0
|
Le salaire net moyen
diminue de 0,2 % en euros constants entre 2009 et 2010
En 2010, le salaire mensuel net moyen en EQTP dans
la FPT est de 1 800 euros. Les salaires net et
brut progressent, en moyenne, de 1,3 % en euros courants. Cette évolution
résulte pour partie de l'augmentation moyenne de 0,7 % de la valeur du
point de la fonction publique en 2010, du versement de la garantie individuelle
de pouvoir d'achat (GIPA) et des politiques spécifiques des collectivités
locales en matière de primes. Contrairement aux années passées, l'évolution
2009-2010 n'a pas été impactée par les transferts d'agents de l'État vers les
régions et les départements, en raison de leur faible nombre. Compte tenu de
l'inflation de 1,5 % en 2010, les salaires net et brut baissent en moyenne
de 0,2 % en euros constants (+ 0,3 % hors emplois aidés).
En 2010, 80 % des agents en EQTP de
la FPT sont titulaires et 20 % non-titulaires. Le salaire net moyen des
titulaires atteint 1 864 euros par mois contre 1 537 euros pour
les non-titulaires. Pour les premiers, le salaire net est en hausse de
0,4 % en euros constants par rapport à 2009, alors que pour les seconds,
il baisse de 1,9 % (en euros constants). Si le salaire des non-titulaires
diminue pour toutes les catégories d'âge, la baisse est particulièrement
importante pour les moins de 30 ans (- 3,6 %). De plus, la part
de ces derniers s'est accrue (+ 2,3 points entre 2009 et 2010) suite,
notamment, au recrutement d'emplois aidés davantage occupés par les plus
jeunes. La baisse du salaire des non-titulaires hors emplois aidés atteint
0,3 %.
Le salaire net moyen des agents titulaires
de catégorie C,
qui représentent plus des trois quarts des effectifs titulaires en EQTP de la
fonction publique territoriale, a augmenté de 0,1 % en euros constants,
que l'on prenne ou non en compte les transferts des personnels techniciens,
ouvriers ou agents de service (TOS) des lycées et collèges et des agents de
l'Équipement, agents exclusivement de catégorie C. Celui des agents de
catégorie B (13,4 % des emplois titulaires) a progressé de
0,3 %, tandis que celui des agents de catégorie A (8,6 % des
emplois titulaires) baisse de 0,2 %.
Le salaire net moyen varie de
1 599 euros pour les agents des centres communaux d'action sociale
(CCAS) et des caisses des écoles, dont un tiers des agents sont non titulaires,
à 2 471 euros pour les salariés des services départementaux incendie,
très majoritairement composés d'agents titulaires (98 %). Le salaire moyen
évolue différemment selon le type de collectivité. La diminution la plus nette
concerne les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à
fiscalité propre (- 0,9 %). Cette baisse s'explique notamment par la
diminution des salaires des non-titulaires (- 3,2 %) dont la
proportion a augmenté de 2 points entre 2009 et 2010. À l'inverse, le
salaire moyen a progressé dans les régions (+ 1,8 %) où les salaires
des non-titulaires ont nettement augmenté (+ 4,3 %). Cette
augmentation est sans doute due à une légère modification de la structure des
emplois de non-titulaires où l'on compte un peu moins d'employés et d'ouvriers
et un peu plus de cadres. Les effectifs transférés de la fonction publique
d'État (FPE) vers les départements et les régions, très peu nombreux en 2010,
n'influent pas sur les évolutions du salaire moyen de ces deux types de
collectivités territoriales.
La moitié des agents
de la FPT ont gagné moins de 1 616 euros nets en 2010
Le salaire net médian en EQTP, qui partage
les salariés en deux groupes d'effectifs égaux, s'élève à 1 616 euros
par mois en 2010. Il est inférieur de 10 % au salaire net moyen et stagne
en euros constants entre 2009 et 2010. Le salaire net médian est de 1 679 euros
pour les agents titulaires et de 1 368 pour les non-titulaires, soit
20 % de moins.
Avec un rapport inter-décile de 1,6,
l'éventail des rémunérations est plus faible pour les agents titulaires de
catégorie B ou de catégorie C que pour les titulaires de catégorie A
(2,1). Il est de 2,0 pour l'ensemble des salariés de la FPT (titulaires et
non-titulaires) comme pour les seuls non-titulaires.
Le salaire des agents
présents en 2009 et 2010 augmente de 1,0 % en euros constants
La rémunération moyenne des personnes en place (RMPP),
c'est-à-dire le salaire net moyen des seules personnes présentes en 2009 et en
2010 chez le même employeur et dont la quotité de temps de travail est
identique durant les deux années, augmente de 1,0 % en euros constants (tableau
1) contre 1,7 % dans la fonction publique d'état (FPE). La différence
entre les évolutions du salaire net moyen (SMPT) et de la RMPP est due
essentiellement à l'effet de noria résultant
des entrées et des sorties dans la fonction publique territoriale. Cet effet
est particulièrement marqué pour les agents non titulaires pour lesquels les
entrées et sorties sont plus nombreuses : leur RMPP augmente de
1,6 %, alors que leur salaire moyen diminue, notamment du fait des entrées
d'emplois aidés. Si le salaire moyen des non-titulaires est inférieur de
17,5 % à celui des titulaires, l'écart entre ces deux catégories est
beaucoup plus faible si on se limite aux personnes en place (3,8 %).
Compte tenu de la grande variété des
politiques de ressources humaines menées par les collectivités territoriales,
la nature de l'employeur influe fortement sur l'évolution des rémunérations des
agents. Dans les services départementaux incendie (+1,9 %) et dans les
régions (+1,5 %), la RMPP s'avère la plus dynamique en 2010. La hausse est
sensiblement moins forte dans les communes (+ 0,9 %) et dans les CCAS
et caisses des écoles (+ 0,6 %). Toutefois, pour les communes comme
pour les CCAS et caisses des écoles, la RMPP évolue sensiblement plus vite que
le SMPT (soit respectivement + 1,4 point et + 1,1 point).
En 2010, les évolutions les moins
favorables de la RMPP en euros constants touchent les filières sociale
(+ 0,4 %) et médico-sociale (+ 0,5 %). Les filières
sportive et médico-technique bénéficient d'une hausse de 1,1 % contre
1,4 % pour la filière administrative, 1,3 % pour la filière sécurité,
0,9 % pour la filière technique et 0,8 % pour les filières culturelle
et animation. La filière incendie et secours enregistre la hausse la plus
importante (+ 2,1 %).
Par ailleurs, en début de carrière les
rémunérations progressent le plus rapidement. Ainsi, pour les personnes de
moins de 30 ans la RMPP a augmenté de 1,6 % en euros constants,
contre + 0,7 % pour les quinquagénaires.
L'augmentation de la RMPP est plus élevée
pour les titulaires de catégorie A (+ 1,7 %) et B
(+ 1,5 %) que pour les C (+ 0,7 %). Les cadres A
et B ont, en effet, un déroulement de carrière plus favorable que
les C. De plus, l'indice minimum de la fonction publique n'a pas été
revalorisé en 2010, ce qui limite les évolutions dans la bas de la grille
indiciaire des C. Au-delà de ces facteurs, la hausse de la RMPP peut
également être imputable à la GIPA versée en 2010 (au titre de la période
2005-2009). Les données concernant 2010 ne sont pas disponibles mais les deux
années précédentes, les catégories C étaient sous-représentées parmi les
bénéficiaires, alors que les cadres A et, dans une moindre mesure,
les B étaient surreprésentés.
Promotions et
titularisations dynamisent les salaires
En 2010, la hausse du salaire net en EQTP
est inférieure à l'inflation pour 45,5 % des personnes en place en 2009 et
2010. Cette proportion était de 15,4 % l'année précédente du fait de la
quasi-absence d'inflation en 2009. À l'inverse, pour un quart des agents, la
hausse des salaires nets est supérieure à 2,8 % (en euros constants) et
pour 10 % des agents elle est même supérieure à 6,2 %. L'âge, la catégorie,
la filière et le type de collectivité n'expliquent que partiellement
l'hétérogénéité des évolutions individuelles de salaire. Les fluctuations des
diverses primes et les rappels de salaires consécutifs à une promotion
antérieure expliquent également ces différences.
Promotions et titularisations intervenues
en 2010 y contribuent aussi, même si elles ne concernent chaque année qu'une
faible part des agents. Ainsi, les personnes en place qui ont bénéficié d'une
promotion en changeant de corps ou de catégorie, par concours ou « au
choix », évoluant ainsi de C en B ou de B en A, ont eu
des hausses de salaire net plus fortes, soit en moyenne de 3,6 % en euros
constants (tableau 2). De même, les agents devenus titulaires en 2010
(environ 15 % des non-titulaires de 2009) ont bénéficié d'une augmentation
de 7,4 % en euros constants.
Pour les autres personnes en place n'ayant
bénéficié, en 2010, ni de promotion ni de titularisation, soit près de
90 % des personnels, le salaire net moyen a augmenté de 0,7 % en euros
constants : la hausse atteint 0,6 % pour les titulaires (1,4 %
pour les A, 1,0 % pour les B et 0,4 % pour les C) et
0,7 % pour les non-titulaires.
Impact des titularisations et
promotions intervenues en 2010 sur les salaires en EQTP des agents ayant
travaillé toute l'année en 2009 et en 2010
|
|||
Champ : France. Salariés en équivalent temps plein
(EQTP) des collectivités territoriales présents sur l'ensemble des deux
années chez le même employeur et ayant la même quotité de travail les deux
années.
|
|||
Source : Insee, SIASP.
|
|||
Structure
des effectifs en 2009 ( %)
|
Salaires
mensuels 2010 (euros)
|
Évolution
2009-2010 ( % en euros constants)
|
|
Titulaires
|
91,2
|
1 879
|
1,0
|
Répartition des titulaires en %
|
|||
titulaires promus
|
10,5
|
1 943
|
3,6
|
autres titulaires
|
89,4
|
1 871
|
0,6
|
Non-titulaires
|
8,8
|
1 807
|
1,6
|
Répartition des non-titulaires en %
|
|||
devenus titulaires
|
15,3
|
1 580
|
7,4
|
autres non-titulaires
|
84,7
|
1 848
|
0,7
|
Ensemble
|
100,0
|
1 872
|
1,0
|
Salaire net moyen des
agents présents en 2006 et 2010 : + 1,8 % net par an
Sur une année donnée, les effets de
carrière sont concentrés sur les agents qui ont bénéficié d'une promotion
d'échelon, de grade ou de corps, cette année-là. Or, du fait des règles
statutaires, ce type d'événement (changement d'échelon notamment) survient en
général tous les deux ou trois ans, surtout en début de carrière. Aussi est-il
pertinent d'observer les distributions d'évolutions individuelles sur plusieurs
années.
Le salaire en EQTP des agents présents en
2006 et 2010 dans la FTP a augmenté en moyenne annuelle et en euros constants
de 1,8 % sur la période (tableau 3). Cette évolution est inférieure
à celle observée dans la FPE (+ 2,2 %). Sur cette période, les cadres
ont bénéficié de hausses de salaire moyen plus favorables en moyenne
annuelle : + 2,1 % contre + 1,8 % pour les professions
intermédiaires et + 1,7 % pour les employés et ouvriers.
Ce sont les salaires des agents des
services départementaux incendie-secours et des régions qui ont augmenté le
plus avec des hausses annuelles moyennes de 2,6 % et 2,3 % sur la
période. À l'opposé, cette hausse est seulement de 1,5 % pour les employés
des CCAS et des caisses des écoles.
Les plus jeunes (âgés de moins de
30 ans en 2006) ont bénéficié d'une hausse de salaire nettement supérieure
à celle des quinquagénaires : + 2,6 % contre + 1,3 %.
Au total, 14,7 % des agents présents
en 2006 et 2010 ont eu une augmentation de salaire inférieure à l'inflation sur
la période. Cette proportion est sensiblement la même dans toutes les
catégories d'emploi mais différenciée selon l'âge : de 10 % pour les
30 à 39 ans à 17 % pour les 50 ans ou plus.
Structure des effectifs et
évolution annuelle des salaires nets mensuels moyens en EQTP entre 2006 et
2010
|
|||
Champ : France. Salariés en équivalent temps plein
(EQTP) des collectivités territoriales présents sur l'ensemble des deux
années chez le même employeur et ayant la même quotité de temps de travail
les deux années.
|
|||
* cf. note du tableau 1.
|
|||
Source : Insee, DADS et SIASP.
|
|||
Structure
des effectifs en 2006 ( %)
|
Salaires
2010 (euros)
|
Évolution
annuelle moyenne 2006-2010 ( % en euros constants)
|
|
Hommes
|
49,9
|
2 019
|
1,9
|
Femmes*
|
50,1
|
1 816
|
1,7
|
Cadres
|
7,6
|
3 453
|
2,1
|
Professions intermédiaires
|
20,0
|
2 184
|
1,8
|
Employés et ouvriers
|
72,4
|
1 683
|
1,7
|
Communes
|
65,0
|
1 801
|
1,7
|
EPCI à fiscalité propre
|
8,8
|
2 011
|
1,8
|
CCAS et caisses des écoles
|
5,2
|
1 694
|
1,5
|
Autres structures intercommunales
|
2,9
|
1 887
|
1,9
|
Départements
|
11,8
|
2 270
|
1,7
|
Incendie - Secours
|
4,5
|
2 538
|
2,6
|
Régions
|
1,3
|
2 632
|
2,3
|
Autres collectivités territoriales
|
0,6
|
2 161
|
2,1
|
Moins de 30 ans
|
8,4
|
1 647
|
2,6
|
30 à 39 ans
|
25,9
|
1 815
|
2,3
|
40 à 49 ans
|
39,9
|
1 937
|
1,6
|
50 à 59 ans
|
25,2
|
2 078
|
1,3
|
60 ans ou plus
|
0,5
|
2 172
|
0,7
|
Ensemble
|
100,0
|
1 918
|
1,8
|
Insee Première N°1427 -
décembre 2012
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2 commentaires:
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La très chère reconversion de François Chérèque
Le Point.fr - Publié le 23/01/2013 à 12:25 - Modifié le 23/01/2013 à 15:40
L'ancien secrétaire général de la CFDT vient d'être intronisé inspecteur général des affaires sociales. Il percevra 7 257,55 euros net par mois.
5 juin 2013 20:08
Anonyme a dit…
François Chérèque répétait à l'envi qu'on ne le verrait jamais assumer une fonction politique. Pourtant, le voilà, lui, ancien secrétaire général de la CFDT, récemment intronisé inspecteur général des affaires sociales, nommé lundi par Jean-Marc Ayrault superviseur du plan quinquennal de lutte contre la pauvreté. Il évaluera la pertinence des aides dévolues aux 4,7 millions de Français qui vivent avec moins de 803 euros par mois. Principales mesures : relèvement de 10 % du RSA d'ici à 2017, hausse du plafond de la CMU complémentaire (750 000 nouveaux bénéficiaires), allongement à 12 mois de la durée moyenne des contrats aidés... Ce plan, financé par des redéploiements budgétaires, coûtera 2,5 milliards d'euros par an à partir de 2017. Sa nomination fait déjà grincer des dents du côté des syndicats. "Cela ne donne pas une image d'indépendance syndicale", a critiqué Jean-Claude Mailly (Force ouvrière).
Rattaché à l'IGAS (Inspection générale des affaires sociales), l'un des corps administratifs les plus prestigieux, François Chérèque percevra 7 257,55 euros net par mois (primes et indemnités incluses). La CDFT, qu'il a quittée en novembre dernier, lui versait un salaire de 4 500 euros net par mois sur 13 mois. L'ex-leader syndical, âgé de 56 ans, est aussi depuis peu président du think tank Terra Nova - qui ne lui verse aucun salaire. François Chérèque se plaît en cumulard...
5 juin 2013 20:10
Mr Anonym(ous)e ...."mélanchonne"...un petit peu tout :..... fonction politique et inspection générale adjointe des affaires sociales , c'est dire s'il est au fait des problèmes dont il cause .....
Tous les inspecteurs des administrations (centrales ou locales ) apprécierons la finesse de son discernement (" Capacité à apprécier avec justesse et clairvoyance une situation, des faits...")
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