mercredi 5 juin 2013

Comment doit s’apprécier la notion de délai raisonnable entre la connaissance de certains faits par l’employeur et la décision d’une sanction ?


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Par D. Gerbeau
Publié le 04/06/2013
Dans la fonction publique territoriale, comme dans les deux autres fonctions publiques, aucun texte n’enferme dans un délai déterminé l’exercice de l’action disciplinaire, ni même ne fait obligation à l’autorité investie du pouvoir disciplinaire d’engager une telle procédure.
Néanmoins, ainsi qu’il ressort de l’arrêt de la cour administrative d’appel de Marseille en date du 13 décembre 2011 (n° 09MA03062), l’autorité investie du pouvoir disciplinaire doit respecter un délai raisonnable entre le moment où elle a connaissance de faits commis par son agent, susceptibles de donner lieu à sanction disciplinaire, et le moment où elle décide de lui infliger une telle sanction.
Si le caractère raisonnable du délai est donc apprécié sous le contrôle éventuel du juge administratif, la fixation d’un délai déterminé supposerait quant à elle une disposition législative. Le gouvernement envisage l’insertion d’une telle disposition dans le projet de loi relatif à la fonction publique en cours de préparation.
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RÉFÉRENCES



2 commentaires:

Anonyme a dit…

ACTUALITÉ Confidentiels
La très chère reconversion de François Chérèque
Le Point.fr - Publié le 23/01/2013 à 12:25 - Modifié le 23/01/2013 à 15:40
L'ancien secrétaire général de la CFDT vient d'être intronisé inspecteur général des affaires sociales. Il percevra 7 257,55 euros net par mois.

Anonyme a dit…

François Chérèque répétait à l'envi qu'on ne le verrait jamais assumer une fonction politique. Pourtant, le voilà, lui, ancien secrétaire général de la CFDT, récemment intronisé inspecteur général des affaires sociales, nommé lundi par Jean-Marc Ayrault superviseur du plan quinquennal de lutte contre la pauvreté. Il évaluera la pertinence des aides dévolues aux 4,7 millions de Français qui vivent avec moins de 803 euros par mois. Principales mesures : relèvement de 10 % du RSA d'ici à 2017, hausse du plafond de la CMU complémentaire (750 000 nouveaux bénéficiaires), allongement à 12 mois de la durée moyenne des contrats aidés... Ce plan, financé par des redéploiements budgétaires, coûtera 2,5 milliards d'euros par an à partir de 2017. Sa nomination fait déjà grincer des dents du côté des syndicats. "Cela ne donne pas une image d'indépendance syndicale", a critiqué Jean-Claude Mailly (Force ouvrière).

Rattaché à l'IGAS (Inspection générale des affaires sociales), l'un des corps administratifs les plus prestigieux, François Chérèque percevra 7 257,55 euros net par mois (primes et indemnités incluses). La CDFT, qu'il a quittée en novembre dernier, lui versait un salaire de 4 500 euros net par mois sur 13 mois. L'ex-leader syndical, âgé de 56 ans, est aussi depuis peu président du think tank Terra Nova - qui ne lui verse aucun salaire. François Chérèque se plaît en cumulard...