Au WTF, les jeunes fêtent le travail sous le signe du renouvellement
publié le 02/05/2015 à 11H25
par
Aurélie Seigne
C’est une jeunesse pleine d’allant qui a bravé la pluie et le froid pour redonner sens au 1er-Mai, journée internationale des droits des travailleurs.
Pas
moins de 2000 jeunes venus de toute la France, et pour certains
d’Europe, étaient au rendez-vous au Working Time Festival, ce 1er
mai 2015. Apprentis, salariés, étudiants s’étaient donné le mot pour
participer à cette fête des travailleurs pas comme les autres, festive,
revendicative et constructive, résolument tournée vers l’avenir. Leur
appétit de débat était manifeste – sur l’Europe, le dialogue social,
l’économie de la qualité ou les moteurs de l’engagement des jeunes. Ils
ont activement participé aux ateliers, échangeant sur la conciliation
des temps, le sens du travail, l’égalité entre femmes et hommes ou le
compte personnel de formation. Et, forts de leur diversité d’horizons,
ils ont tout simplement fait connaissance, militants, adhérents ou
curieux, au cours de speed dating, de « jeux de l’oie de l’insertion »,
de roues du parcours européen ou d’ateliers peinture.
Une jeunesse prête à prendre son avenir en main
Bravant
la météo morose de la journée, en couple, en famille, entre collègues
ou amis, ils ont pleinement joué le jeu de cette journée placée sous le
signe du syndicalisme autrement. A quelques minutes des concerts, apogée
de la journée, leurs applaudissements nourris ont scandé le discours du
secrétaire général de la CFDT, qui a rappelé le combat déterminé de
l’organisation contre les extrémismes et le rejet de l’autre – et donc
contre le Front national – mais aussi pour une jeunesse dont « le tour est venu de prendre les manettes du pays ». À l’instar de Basile, qui « connaissait la CFDT, mais l’a découverte autrement »,
tous sont repartis prêts à prendre leur avenir en main, comme Laurent
Berger les y a invités, voire à faire un bout de chemin avec la CFDT.
Prêts à renouveler expérience de cette autre façon de faire du
syndicalisme. « À l’Insep [lieu du rassemblement et centre de formation des sportifs de haut niveau], dit Halima, on a lancé le départ ! »
aseigne@cfdt.fr
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