mardi 10 juin 2014

Congrès CFDT à Marseille :La résolution votée, le cap est fixé!

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PUBLIÉ LE 06/06/2014 À 13H23par Aurélie Seigne
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Le congrès de la CFDT s’est achevé avec le vote de la résolution à 87,24 %. Elle maintient le cap d’un syndicalisme engagé vers un nouveau modèle de développement au service de tous les salariés.
« Ne lâchons rien de nos convictions et de nos objectifs ! » C’est sur ces mots que Laurent Berger a clôt le 48e congrès de la CFDT, à l’issue de cinq jours de débats à Marseille. Des débats « sereins et respectueux, sans tabous sur le fond », s’est félicité le secrétaire général, auquel les délégués ont accordé un véritable capital de confiance : un quitus voté à 85,88 %, une élection à 98,31 % et unerésolution approuvée à 87,24 %. « Des débats de cette qualité, c’est exactement ce dont aurait besoin notre démocratie », a argué Laurent Berger.
Prise de risques et devoir d’efficacité
Cinquante ans après sa déconfessionnalisation, dotée de nouveaux statuts, la CFDT aborde les quatre années à venir « cohérente, en ordre de marche et avec un cap clair pour remplir son devoir d’efficacité ». Un devoir impérieux, compte tenu de la situation économique et sociale très dégradée et « d’interlocuteurs qui parfois ne jouent pas le jeu du dialogue social et du progrès social ».
« Je sais la dureté de la tâche qui nous attend, a déclaré Laurent Berger. Le chemin du syndicalisme d’engagement est escarpé. Il nécessite de prendre des risques. » Si la ligne de conduite de l’organisation a été largement validé lors de ce 48e congrès, le secrétaire général de la CFDT s’est dit conscient qu’elle est « dure à faire vivre sur le terrain » : « Notre type de syndicalisme est exigeant pour les militants. C’est pour cela que nous leur devons accompagnement, soutien et formation. »
La CFDT pour tous !
La généralisation progressive des expérimentations conduites depuis Tours (le service aux adhérents Réponses à la carte, les correspondants de section, les actions de proximité avec les salariés, les négociations de protocoles d’accords préélectoraux, etc.) s’inscrivent dans cette logique. La formation syndicale « à grande échelle », la mutualisation, un développement syndical plus massif, l’expérimentation d’une adhésion spécifique pour les jeunes, ainsi qu’une réflexion sur l’évolution des structures, engagée à la demande quasi unanime des délégués, seront les chantiers internes de ce nouveau mandat dont le défi reste de « produire des droits et des avancées concrètes pour tous » qui permettent de bâtir un nouveau modèle de développement fondé sur la qualité.

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