samedi 4 janvier 2014

Critiqué de toutes parts, le métallo CFDT Édouard Martin est pourtant loin d’être le premier syndicaliste à franchir le Rubicon politique . A commencer par Arlette (Laguillier ) et ses collègues de FO à Florange qui portent, selon leur droit le plus strict, leur candidature vers l'UMP

Bové, Poutou, Besancenot, Martin : ces syndicalistes qui ont cédé aux sirènes de la politique










Critiqué de toutes parts, le métallo CFDT Édouard Martin est pourtant loin d’être le premier syndicaliste à franchir le Rubicon politique. Petite revue d’effectifs.

Bové, Poutou, Besancenot, Martin : ces syndicalistes qui ont cédé aux sirènes de la politique
Philippe Poutou, Christian Jacob, Bruno Beschizza et maintenant Édouard Martin (de gauche à droite et de haut en bas), ils passent tous du syndicalisme à la politique.© PHOTO 
PHOTOS ARCHIVES F. C., AFP ET J.-C. S.
D
e procès pour désertion en accusation de haute trahison, c'est peu dire que le syndicaliste CFDT Édouard Martin est ces jours-ci la cible de toutes les critiques. Nombreux sont pourtant ceux, bien avant lui, à avoir cédé au chant des sirènes électorales. Tête de liste socialiste aux prochaines européennes, l'ancien métallo de Florange n'est que l'héritier d'une longue tradition. D'abord la gauche radicale À commencer dans les rangs de la gauche radicale, à qui l'arrière-ban syndical a régulièrement fourni des candidats sur un plateau. Militant SUD-PTT, le jeune facteur Olivier Besancenot organise quelques grèves très médiatiques avant de devenir, en 2007, le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) à la présidentielle. C'est lui qui recrute ensuite son successeur à la tête d'une LCR entre-temps devenue Nouveau (NPA) .............................

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