lundi 19 mai 2014

POUR AMÉLIORER LE QUOTIDIEN DES AGENTS : LA CFDT VEUT INSTAURER LE DIALOGUE SOCIAL DE PROXIMITÉ















CFDT MARSEILLE 


PROVENCE METROPOLE 









POUR AMÉLIORER LE  QUOTIDIEN DES 


AGENTS : LA CFDT VEUT INSTAURER 


LE DIALOGUE SOCIAL DE PROXIMITÉ

                      


Hôpitaux, Education, Collectivités locales, Administrations…
Tous les jours, les agents de la Fonction publique jouent un rôle irremplaçable en rendant un service public de qualité à tous les citoyens. Ces services publics
sont essentiels à la cohésion sociale, au développement économique du pays et à son avenir. Pourtant, de plus en plus,
la Fonction publique et ses agents sont maltraités.

Alors que la Fonction publique risque de connaître encore
des réorganisations, le dialogue social doit être l’outil d’une transformation réussie pour
la qualité du service public et
la qualité de vie des personnels.

Les agents et leurs représentants doivent pouvoir échanger sur les objectifs de l’action publique et décider de son organisation, au plus près des collectifs  de travail.


MALGRÉ TOUTES CES DÉGRADATIONS, LES AGENTS 

ONT TOUJOURS À CŒUR DE BIEN FAIRE LEUR TRAVAIL ET 


SONT ATTACHÉS À LA NOTION DE SERVICE PUBLIC !
 

OUI, LA FONCTION PUBLIQUE
EST UN ATOUT, POURTANT…
Les rémunérations et le pouvoir d’achat
sont en baisse depuis 4 ans,
sous l’effet du gel du point d’indice et du tassement des grilles.
Les conditions de travail se dégradent :
- il faut faire plus vite, autant et souvent plus, avec moins.
- ordres et contre-ordres, abandons
de missions, suppressions d’emplois, restructurations et réorganisations précipitées font perdre le sens du travail.
Les parcours professionnels se précarisent :
- les carrières stagnent, tandis que les aspirations personnelles ne sont pas prises en compte,
- il n’existe aucun accompagnement des mobilités,
- le recours à des emplois précaires (contractuels et temps non-complets)
se multiplient.
Les cadres vivent sous tension permanente, sans cesse ballotés entre intérêt général, éthique personnelle et exercice de leurs responsabilités. Ils consacrent de plus en plus de temps à des tâches de suivi comptable. Ecartés des décisions, ils ne voient plus le sens et l’intérêt des réformes qu’ils doivent appliquer.
Dans les collectifs de travail, le dialogue social est le grand absent. Lors des réorganisations, les agents et les cadres ne sont ni concertés ni associés : ils subissent sans anticipation !





Pour cela, il faut :


En finir avec le statu quo sur le pouvoir d’achat par :
- des mesures générales : la hausse de la valeur du point d’indice est urgente,
- une refonte des grilles,
- la transparence et l’harmonisation des régimes indemnitaires.
Agir sur l’organisation du travail par la concertation et la négociation locale :
- en mettant en place des espaces d’expression pour parler de conditions
de travail,
- en donnant de l’autonomie aux collectifs,
- en ménageant des marges de manœuvre locales en matière d’adaptation et de décisions.

 Reconnaître le rôle des Cadres par un management responsable :
- en leur redonnant du pouvoir d’agir en proximité, au quotidien,
- en apportant appuis et ressources au management de proximité.
Sécuriser les parcours professionnels :                                                                       
- en créant un compte personnel de formation pour tous,
- en assurant la formation de tous les personnels,
- en offrant des garanties collectives aux contractuels,
- en instaurant une protection sociale complémentaire pour tous avec participation de 
l’employeur.






Aucun commentaire: