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PUBLIÉ LE 19/11/2013 À 11H31par Nicolas Ballot
Le Premier ministre a annoncé le 19 novembre une concertation avec les syndicats et le patronat sur une remise à plat de la fiscalité. Une demande de longue date de la CFDT.
Véronique Descacq réagit aux annonces du Premier ministre |
« La CFDT appelait depuis de nombreux mois une mise à plat de la fiscalité pour amorcer une réforme qui redonne du sens et de l'équité à notre système fiscal », rappelle Véronique Descacq, la secrétaire générale adjointe de la CFDT. En effet, le consentement à l'impôt recule face à l'illisibilité, l'instabilité et l'empilement des mesures. « Cela mine notre modèle républicain. »
Un partage équitable des efforts
Pour la CFDT, l'enjeu d’une telle remise à plat est un partage équitable des efforts comme l’explique Véronique Descacq : « L'impôt doit être plus progressif et plus redistributif. Il est hors de question d'accepter des transferts massifs de la fiscalité ou du financement de la protection sociale des entreprises vers les ménages, notamment les classes moyennes et modestes. » Et de préciser que « les dépenses publiques doivent permettre de favoriser le développement économique et de préserver la cohésion sociale au travers des services publiques et d'une protection sociale de qualité ».
L’emploi reste la priorité
Dans un contexte économique et social dégradé, la CFDT se félicite que la concertation prévoit d'aborder l'emploi et le pouvoir d'achat. « L'emploi doit mobiliser toutes les énergies au plus près des filières et des territoires », martèle la secrétaire générale adjointe de la CFDT, qui ajoute que dans le même temps, « des mesures doivent être adoptées à destination des ménages modestes en terme de pouvoir d'achat, afin d'alléger les dépenses contraintes de ces foyers ».
Quoi qu’il en soit, « dans un climat pesant, où les attitudes poujadistes menacent notre pacte républicain, la CFDT saisira tous les leviers de la concertation pour poser les bases d'une fiscalité plus juste et d'un progrès social pour tous », assure en guise de conclusion Véronique Descacq.
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