dimanche 17 novembre 2013

Bretagne : pourquoi il faut se mobiliser le 23 novembre: l’appel lancé à tous les salariés de Bretagne par sept organisations syndicales de la région (CFDT, CGT, Solidaires, CFTC, UNSA, CFE-CGC, FSU), qui sonnent la mobilisation, le 23 novembre, sur ce mot d’ordre. Mobilisation sur les lieux de travail, autour des entreprises en difficulté, lors de rassemblements dans chaque département, les salariés bretons sont appelés à faire entendre leur voix pour faire cesser la cacophonie « entretenue depuis plusieurs semaines par le mouvement dit des Bonnets Rouges ».

PUBLIÉ LE 15/11/2013 À 19H25par Aurélie Seigne
image
Pour faire cesser la cacophonie orchestrée autour des Bonnets rouges, la CFDT Bretagne et six autre organisations appellent les salariés de Bretagne à donner de la voix, le 23 novembre.
« Se mobiliser sur les vrais enjeux : l'emploi. » Tel est l’appel lancé à tous les salariés de Bretagne par sept organisations syndicales de la région (CFDT, CGT, Solidaires, CFTC, UNSA, CFE-CGC, FSU), qui sonnent la mobilisation, le 23 novembre, sur ce mot d’ordre. Mobilisation sur les lieux de travail, autour des entreprises en difficulté, lors de rassemblements dans chaque département, les salariés bretons sont appelés à faire entendre leur voix pour faire cesser la cacophonie « entretenue depuis plusieurs semaines par le mouvement dit des Bonnets Rouges ».
Stop à l’instrumentalisation !
Bretagne ©Jean Claude MOSCHETTI REA 581 191
© Jean-Claude Moschetti / Réa
Les plans sociaux se sont amoncelés, dans l’agroalimentaire, mais aussi dans l’automobile ou l’électronique. Avec pour conséquence la colère et l’angoisse des salariés licenciés ou menacés de l’être. Mais « face aux manœuvres de récupération de cette détresse », les organisations syndicales dénoncent « les discours et postures réactionnaires et affirment leur refus de la violence et du vandalisme, de la destruction de biens publics à ce jour impunie ».
Alors que s’est ouvert un front du refus qui mélange tous les mécontentements avec la perspective de n’aboutir à rien, voire au pire, les organisations syndicales pointent les responsabilités du patronat dans la crise actuelle. « Il faut en finir avec ces méthodes de gestion de trop d’entreprises irresponsables et arrogantes, détournant et gaspillant subventions et force de travail, détruisant impunément le bien public, méprisant la santé des salariés sans aucune volonté de préparer l’avenir. »
Elles n’éludent pas non plus celle de l’État, qui a « la mission impérative de s’assurer que les employeurs mettent en œuvre leurs obligations et que les droits des salariés soient effectivement respectés ».
Non à la fatalité
Pour « sortir d’une crise dont les salariés ne sont pas responsables », les sept organisations appellent surtout l’ensemble des acteurs à se retrousser les manches. Les salariés doivent se mobiliser pour réclamer « un vrai pacte social dans le pacte d’avenir ». Il ne suffit pas d’obtenir un soutien financier au territoire breton. Les « Sept de Bretagne » réclament des « garanties formelles et transparentes des entreprises quant à l’utilisation de ces moyens, en termes d’anticipation, d’innovation, et de politique sociale ».
Pas question d’accepter la fatalité « des suppressions d’emploi et de la destruction d’un tissu industriel des territoires dont nous pensons qu’ils peuvent rebondir ». CFDT, CGT, Solidaires, CFTC, UNSA, CFE-CGC, FSU rappellent que la première richesse du territoire, c’est les salariés. Ce constat impose de tout mettre en œuvre pour maintenir l’emploi, former et qualifier les salariés. Pour les salariés qui ont été licenciés, les mesures d’accompagnement « doivent être améliorées et étendues » notamment aux TPE et PME et au-delà de la seule filière agroalimentaire. 
Responsabilité partagée
Conscientes qu’il est plus difficile de proposer et d’agir que de s’opposer, les organisations comptent sur une forte mobilisation des salariés… et sur la responsabilité de chacun des acteurs à entendre les voix de ceux qui veulent tracer des perspectives d’avenir en Bretagne.
Photo : © Jean-Claude Moschetti / Réa

Aucun commentaire: