Un pique-nique pour dénoncer la Mal-bouffe de la cantine.
Leurs enfants mangent mal et ils veulent le faire savoir. Après plusieurs rassemblements devant les écoles et l’hôtel de Ville, des parents d’élèves de Marseille appellent à un boycott d’un jour de cantine. Ils veulent être entendus par la Mairie sur l’organisation de celle-ci et la qualité des repas qui y sont servis. Demain, vendredi à 13h, ils organisent un pique-nique citoyen et familial, place Jean Jaurès sur le thème « Changeons la cantine!« et ces parents espèrent se faire entendre. « C’est très fréquent que mon fils rentre à 16 H 30 et se précipite sur le pot de Nutella car il n’a rien mangé à la cantine. Des pâtes souvent trop cuites, des frites molles, des produits surgelés servis encore froids, c’est inadmissible » s’énerve Michel dont le fils est scolarisé à l’école Olivier Gilibert dans le 5ème. Soutenu par la FCPE,un syndicat de parents d’élèves ( plutôt à gauche) ce collectif informel de parents se retrouve et s’organise autour d’un yahoo groupe.
Leur priorité du moment? Rester très vigilent sur la qualité de la nourriture et dans la mesure du possible peser dans les discussions quant au prochain appel d’offre de la Mairie sur la restauration scolaire ( pour l’heure accordé à Sodexo et Avenance) dont la décision se fera en juin. « L’appel d’offre qui va être émis va forcément mener à la reconduction des accords avec les mêmes prestataires mais nous voulons être entendus, notamment dans l’élaboration du cahier des charges, c’est pourquoi nous voulons profiter de cette opportunité pour nous manifester » explique une maman mobilisée. Il faut dire que ce marché sera attribué à partir de la rentrée 2011 pour 7 ans. 7 longues années où il ne sera plus possible de remettre en cause l’accord passé.
« On n’est pas consulté ». Le problème selon eux, c’est que la mairie ne joue pas la transparence et malgré les revendications, elle ne communique pas sur le sujet et ne cherche pas la collaboration. » On a l’impression de faire face à un système opaque« réagit un membre du groupe yahoo. Et ils ne sont pas les seuls à protester. Sous le slogan « Non à la « mal-bouffe » à l’école ! », le collectif de parents Les Courges Associées milite pour une vigilance accrue sur la nature des produits servis ( présence de pesticides, OGM, absence de produits frais, repas conditionnés ou cuisinés ?…) ainsi qu’une introduction du bio dans les cantines scolaires. Compte tenu de leurs constatations, ces parents posent également le problème du prix, au vue de la qualité servie. Un repas Sodexo est facturé 7,65 € et la Mairie en finance 4,59 € (source Les Courges Associées) A raison de 44 000 repas servis par jours sur Marseille (répartis pour 2/3 à Sodexo et 1/3 pour Avenance) cela représente un beau marché, un des plus gros d’Europe!
» Il est légitime que nous ayons cette exigence de qualité. » argumente Michel, « ce tarif , financé en partie par de l’argent public, équivaut au prix d’un menu du jour dans une brasserie où on peut avoir l’assurance que les produits sont cuisinés. Il faut que les pros de l’alimentation se remettent en question. Le plus important dans tout ça c’est que nos enfants mangent et bien »
Leurs enfants mangent mal et ils veulent le faire savoir. Après plusieurs rassemblements devant les écoles et l’hôtel de Ville, des parents d’élèves de Marseille appellent à un boycott d’un jour de cantine. Ils veulent être entendus par la Mairie sur l’organisation de celle-ci et la qualité des repas qui y sont servis. Demain, vendredi à 13h, ils organisent un pique-nique citoyen et familial, place Jean Jaurès sur le thème « Changeons la cantine!« et ces parents espèrent se faire entendre. « C’est très fréquent que mon fils rentre à 16 H 30 et se précipite sur le pot de Nutella car il n’a rien mangé à la cantine. Des pâtes souvent trop cuites, des frites molles, des produits surgelés servis encore froids, c’est inadmissible » s’énerve Michel dont le fils est scolarisé à l’école Olivier Gilibert dans le 5ème. Soutenu par la FCPE,un syndicat de parents d’élèves ( plutôt à gauche) ce collectif informel de parents se retrouve et s’organise autour d’un yahoo groupe.
Leur priorité du moment? Rester très vigilent sur la qualité de la nourriture et dans la mesure du possible peser dans les discussions quant au prochain appel d’offre de la Mairie sur la restauration scolaire ( pour l’heure accordé à Sodexo et Avenance) dont la décision se fera en juin. « L’appel d’offre qui va être émis va forcément mener à la reconduction des accords avec les mêmes prestataires mais nous voulons être entendus, notamment dans l’élaboration du cahier des charges, c’est pourquoi nous voulons profiter de cette opportunité pour nous manifester » explique une maman mobilisée. Il faut dire que ce marché sera attribué à partir de la rentrée 2011 pour 7 ans. 7 longues années où il ne sera plus possible de remettre en cause l’accord passé.
« On n’est pas consulté ». Le problème selon eux, c’est que la mairie ne joue pas la transparence et malgré les revendications, elle ne communique pas sur le sujet et ne cherche pas la collaboration. » On a l’impression de faire face à un système opaque« réagit un membre du groupe yahoo. Et ils ne sont pas les seuls à protester. Sous le slogan « Non à la « mal-bouffe » à l’école ! », le collectif de parents Les Courges Associées milite pour une vigilance accrue sur la nature des produits servis ( présence de pesticides, OGM, absence de produits frais, repas conditionnés ou cuisinés ?…) ainsi qu’une introduction du bio dans les cantines scolaires. Compte tenu de leurs constatations, ces parents posent également le problème du prix, au vue de la qualité servie. Un repas Sodexo est facturé 7,65 € et la Mairie en finance 4,59 € (source Les Courges Associées) A raison de 44 000 repas servis par jours sur Marseille (répartis pour 2/3 à Sodexo et 1/3 pour Avenance) cela représente un beau marché, un des plus gros d’Europe!
» Il est légitime que nous ayons cette exigence de qualité. » argumente Michel, « ce tarif , financé en partie par de l’argent public, équivaut au prix d’un menu du jour dans une brasserie où on peut avoir l’assurance que les produits sont cuisinés. Il faut que les pros de l’alimentation se remettent en question. Le plus important dans tout ça c’est que nos enfants mangent et bien »
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