Samia Ghali à la place de Sylvie Andrieux : la bourde de Paris Match
Publié le mercredi 03 mars 2010 à 10H56
Sur son site internet, Paris Match revient sur l'affaire des subventions attribuées par le Conseil régional Paca à des associations fictives. Si le journaliste parle bien de "la blonde députée Sylvie Andrieux" - directement mise en cause dans cette affaire - la photo qui illustre son article met en scène la brune Samia Ghali avec la légende suivante : "Sylvie Andrieux, députée UMP des Bouches-du-Rhône"...
Une bourde relevée par nos confrères de Marsinfos et par les lecteurs de Paris Match qui s'en donnent à coeur joie, comme loulou qui écrit : "dommage d'avoir recadré la photo, car on devine les cheveux blonds de Mme Andrieux sur la gauche de la photo..." L'article a été publié hier mais Paris Match n'a toujours pas modifié l'illustration...
Gérard Collomb se paie (encore) Martine Aubry
REGIONALE - Cela devient un sport local. Plus violent que la boule lyonnaise, moins coûteux que le foot de haut niveau : le dézingage de responsables socialistes à quelques semaines des scrutins. L'an dernier, en amont des européennes, Gérard Collomb avait réalisé un joli strike en savonnant soigneusement la planche de son parti : il dénonçait l'inconsistance du programme et les parachutages. Il ajoutait en substance, à trois mois du scrutin : "Vous verrez que j'ai raison, les résultats seront catastrophiques". Ce que les sondages annonçaient. Cette fois, après s'en être allé à Montpellier soutenir Georges Frêche contre la candidate officielle de son parti, il prend soin d'anticiper une éventuelle victoire annoncée, en expliquant, ce matin dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France, que Martine Aubry n'y serait pour rien...
"Si grand chelem il y a, dit-il, je crois qu'on le devra surtout aux candidats dans les régions plutôt qu'à Martine Aubry ! Ce ne sera pas sa victoire." Selon lui, au départ, "rien n'était acquis. Ce sont les candidats qui, par leur campagne et leurs idées, sont parvenus à faire la différence", notamment avec Europe Ecologie. "Le paradoxe, ajoute-t-il, c'est que beaucoup portent un programme assez différent de la ligne politique plutôt frileuse et conservatrice incarnée par la direction du PS". Avec les présidents de région PS sortants, dit-il, "on se projette dans la société du XXIe siècle plutôt que dans la défense des acquis de la moitié du XXe.".
Revenant sur l'affaire Frêche et la sanction contre les socialistes figurant sur ses listes en Languedoc-Roussillon, le maire de Lyon estime que "le premier qui a dérogé à la ligne du parti, c'est Laurent Fabius en déclarant qu'il ne voterait pas Frêche s'il habitait le Languedoc-Roussillon". Prenant la défense de Georges Frêche (DVG), il affirme que "l'accuser d'antisémitisme est grotesque". A Lyon, quatre parlementaires ont pris position publiquement pour la maire de Montpellier. Jean-Jack Queyranne n'a pas signé leur appel. Il était publié le jour où Gérard Collomb visitait Georges Frêche, et le président candidat pouvait difficilement, à quelques semaines du scrutin, se désolidariser du maire de Lyon. Jean-Jack Queyranne a cependant pris le soin de marquer moins officiellement ses distances avec la visite en Septimanie.
Olivier BERTRAND
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire