Le gouvernement doit donner des signes forts et changer de méthode"
Après les manifestations du 23 mars, François Chérèque demande la tenue rapide d’un sommet social ainsi que des « mesures qui aident les salariés ».
Après le très fort taux d’abstention lors des deux tours des élections régionales, « les mobilisations d’aujourd’hui une nouvelle fois que les salariés ont le sentiment que l'on ne parle plus de leur situation réelle depuis septembre, expliquait François Chérèque en tête cortège parisien, le 23 mars. C'est le signe qui a été envoyé par ceux qui ne sont pas allés voter et par ceux qui manifestent aujourd'hui, il est très important de dire que la crise est toujours là ». Le climat social « explosif », avec « des plans sociaux qui se multiplient et de la souffrance au travail », le confirme chaque jour.
Pour François Chérèque, il faut désormais, de la part du gouvernement, « des signes forts, un sommet social pour remettre des mesures qui aident les salariés » : « Nous attendons un signe de justice sociale. Tout le monde sait très bien que le problème des retraites ne pourra pas être résolu tant qu'on n'aura pas fait chuter le chômage et remonter l'emploi dans ce pays, c'est pour cela que nous avons souhaité lier tous ces problèmes. » Et le secrétaire général de la CFDT de mettre en garde : « il ne faut pas tomber dans le panneau du gouvernement qui veut qu'on ne parle que des retraites » pour leur faire oublier le reste, à savoir notamment « l’emploi, le pouvoir d’achat et les conditions de travail ».
C’est pourquoi la CFDT demande la mise « en place de mesures d'accompagnement social des salariés » et des demandeurs d'emploi, notamment ceux arrivant en fin de droits à l'Assurance-chômage.
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