Le 8 mars , journée internationale de le femme :100 ans déjà ....et maintenant ? ...du nouveau à Martigues rassemblement à 9 heures devant la mairie

LE 8 MARS 2010, LA JOURNEE DES DROITS DE LA FEMME "FÊTE" SES 100 ANS

En 2010, la journée internationale des droits de la femme reste d’une brûlante actualité. 1°) l’accès des femmes à l’emploi et à l’égalité dans l’emploi; Si le taux d’accès des femmes à l’emploi s’améliore, les femmes subissent de plein fouet la précarisation du travail.
En un siècle, les femmes ont conquis l'égalité juridique dans de nombreux des pays. Il n’y a pas de quoi se réjouir pour autant : l'égalité dans les faits reste à conquérir, y compris en France. En France, en 2009, les femmes perçoivent des salaires inférieurs de 21 % à ceux des hommes, elles représentent 80 % des salariés pauvres, assurent l’essentiel du travail ménager et de l’éducation des enfants. 85 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes et leurs retraites sont en moyenne inférieures de 600 € par mois.
Or le temps partiel cumule les facteurs de précarité, du salaire (la moitié des salariés à temps partiel déclarent un salaire mensuel net inférieur à 800 € par mois) à la protection sociale.
Notre section syndicale CFDT a fait de la lutte contre le travail précaire une de ses priorités. En dépit des constats et de tous les engagements, l’Etat n’a toujours pas fixé les sanctions liées au non respect de l’exigence de suppression des écarts de rémunération au plus tard le 31 décembre 2010 prévue par la loi de 2006.
2°) Les violences;
En 2009 en France, plusieurs centre d'IVG ferment. Une femme est violée toutes les 10 minutes
Une femme meurt tous les 2 jours sous les coups de son conjoint

Il ne suffit pas de proclamer les droits, l’égalité suppose de garantir la pleine reconnaissance des femmes dans le monde du travail et dans la société française à tous les niveaux. Malgré les difficultés de toutes sortes la femme ne baisse pas les bras, même quand on la harcèle, ou qu'on lui fait ramasser des mégots de cigarette ou que ces heures supplémentaires ne sont pas payées (service petite enfance).
On attend de la part des pouvoirs publics, un peu plus de cohérence, le signe d’une véritable volonté politique et moins d’effets d’annonce pour une véritable prise en compte des droits des femmes.
Nous vous appelons à un grand rassemblement devant l'entrée principale de l'Hôtel de Ville de Martigues pour les droits des femmes le 8 mars prochain à 9 heures ou pendant plusieurs minutes vous affirmerez que " C'EST BEAU D'ÊTRE UNE FEMME"