dimanche 29 mai 2016

Naufragés en Méditerranée : Dimanche 29 mai 2016, 19 migrants ont été secourus dans la Manche, entre Calais (Pas-de-Calais) et Douvres (Royaume-Uni), alors que 700 migrants ont trouvé la mort en Méditerranée: l'horreur , la honte !



Des migrants sauvés d'un naufrage dans la Manche, 700 auraient péri en Méditerranée

Dimanche 29 mai 2016, 19 migrants ont été secourus dans la Manche, entre Calais (Pas-de-Calais) et Douvres (Royaume-Uni), alors que 700 migrants ont trouvé la mort en Méditerranée.

Mise à jour : 29/05/2016 à 17:34 par La Rédaction



Illustration de l'article : Naufrage de migrants: le HCR redoute 700 morts en une semaine
Des opérations de sauvetage de migrants sont nombreuses en cette fin du mois de mai 2016, notamment vendredi 27 mai 2016 au large de la Sicile (photo), mais aussi dans la Manche, au large de la Normandie. ( ©AFP/STR )
19 migrants ont été secourus dans la nuit du samedi 28 mai au dimanche 29 mai 2016 dans la Manche, au large des côtes britanniques, entre Calais (Pas-de-Calais) et Douvres (Royaume-Uni). Ils étaient à bord d’un canot gonflable, qui commençait à prendre l’eau. Les garde-côtes ont reçu un appel d’urgence au large de Dymchurch (Royaume-Uni), ville située en face de Calais, à 23h40, samedi 28 mai 2016. Le canot, avec 19 personnes à bord, a pu être localisé vers 2h du matin, dimanche 29 mai 2016.
Cette opération, coordonnée entre le Maritime Rescue Coordination Center (MRCC) de Douvres et les services de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, a engagé de nombreux moyens anglais et étrangers, notamment du côté français : l’hélicoptère de secours maritime Dauphin de la Marine nationale, basé au Touquet (Pas-de-Calais), et le canot tout temps de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Calais. Les naufragés ont finalement pu tous être récupérés et être pris en charge par les autorités britanniques.
19 personnes, dont 18 Albanais, ont été secourues dans la nuit du samedi au dimanche 29 mai 2016 dans la Manche, au large des côtes sud de l’Angleterre. L’embarcation gonflable à bord de laquelle ils se trouvaient commençait à prendre l’eau. Plusieurs bâtiments et un hélicoptère de secours ont été mobilisés.
Nous avons été appelés à intervenir dans la nuit pour un bateau en train de chavirer avec une vingtaine de personnes à bord, entre Calais et Douvres, a déclaré à l’AFP le président de la SNSM de Calais, Bernard Barron. Les naufragés, qui s’avèrent être des migrants, ont appelé leurs familles qui ont ensuite alerté les autorités, et les secours ont été déclenchés des deux côtés de la Manche.
> Lire aussi : Des migrants secourus au large de Sangatte, dans la Manche. Ils voulaient rejoindre l’Angleterre

Les traversées de la Manche sont « extrêmement dangereuses »

Quelque 4 000 migrants, selon la préfecture, 5 000 selon les associations, vivent actuellement dans la « Jungle » de Calais et ses alentours, dans le nord de la France, dans l’espoir de rejoindre la Grande-Bretagne. Pour traverser la Manche, les migrants optent traditionnellement pour deux voies principales : embarquer sur les camions empruntant les nombreux cars-ferries effectuant la liaison Calais-Douvres ou monter sur les navettes de ferroutage du tunnel sous la Manche.
Mais depuis plusieurs mois, des tentatives ou des projets de traversées de la Manche et de la mer du Nord par des groupes de migrants ont été observés par la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord, notamment dans le détroit du Pas-de-Calais et à l’ouest du Cotentin (Manche) en Normandie. Le préfet maritime souligne, dans un communiqué, que ces traversées sont « extrêmement dangereuses ».
La Manche et la mer du Nord sont des mers où la navigation est difficile : trafic maritime le plus dense du monde, présence de hauts fonds, de vents et de courants importants, température de l’eau basse diminuant considérablement la durée de survie d’une personne tombée à la mer. Toute tentative de traversée de cette nature a de très fortes chances de se transformer en opération de sauvetage.

Trois naufrages en Méditerrannée, 700 morts

Ce phénomène est beaucoup plus fréquent en mer Méditerranée que dans la Manche et inquiète fortement les autorités. Dans la semaine du 23 au 29 mai 2016, près de 700 migrants, dont une quarantaine d’enfants, tentant de gagner l’Italie auraient trouvé la mort, selon l’ONU, dans trois naufrages au large de la Libye et dans des conditions atroces, d’après les témoignages de survivants. Arrivés dans les ports italiens de Tarente, dans les Pouilles, et Pozzallo, en Sicile, certains ont raconté au Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et à l’Organisation non-gouvernementale (ONG) Save Children comment leur bateau avait fait naufrage, jeudi 26 mai 2016, dans des conditions dramatiques, après avoir quitté le port de Sabrata en Libye.
Nous ne saurons jamais le nombre exact, nous ne connaîtrons jamais leur identité, mais les survivants disent que plus de 500 personnes sont mortes dans ce naufrage », a affirmé Carlotta Sami, une porte-parole du HCR, sur Twitter.

Duos de Demain, favoriser l'insertion des réfugiés

publié le 18/02/2016 à 11H53 par CFDT
Le 4 février 2016 , la CFDT Île-de-France officialisait son partenariat avec France Terre d'Asile pour soutenir l'opération "Duos de Demain", qui permet à un citoyen de parrainer un réfugié et de l'aider à s'intégrer dans la société française. 
 
Pour leur donner les repères dont ils besoin pour pouvoir démarrer une nouvelle vie, ces parrains et marraines bénévoles apportent une aide en complément de celle des travailleurs sociaux de France Terre d’Asile. Par le biais d’une rencontre mensuelle au moins, ils organisent avec leur(s) filleul(es) de nombreuses activités : apprentissage du français, visite d’un musée, découverte d’un quartier, pratique d’un sport, éventuellement certaines démarches administratives. Tout ce qui peut les aider à prendre leurs marques et à comprendre leur pays d’accueil est bienvenu.
Pour faciliter la formation des « Duos », France Terre d’Asile met en relation des personnes ayant des goûts ou des centres d’intérêts communs. Les bénévoles s’engagent pour une durée de six mois, au bout desquels un bilan sera réalisé afin de voir s’il y a lieu de prolonger le duo, le parrainage pouvant être renouvelé une fois. « Notre objectif en 2016 est de créer un millier de « duos de demain », explique Fatiha Mlati, directrice de l’intégration à France Terre d’Asile.
En expérimentation à l’Union régionale CFDT d’Ile-de-France, ce parrainage pourra être étendu aux autres régions qui le souhaitent.



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