Loi travail : la CFDT critique le recours au 49.3
Le recours au 49-3 "n'est pas une bonne méthode" a déclaré mercredi 11 mai Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.
Le recours au 49-3 "n'est pas une bonne méthode" et "relève d'une certaine irresponsabilité" du gouvernement et du parlement, a déclaré mercredi 11 mai Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, principal soutien syndical de la loi travail. "La méthode est un problème, évidemment. Ce n'est pas une bonne méthode, ça relève d'une certaine irresponsabilité des uns et des autres", notamment "du gouvernement et du parlement", a-t-il estimé. Face à la gronde de l'opposition sur la loi Travail, le Conseil des ministres, réuni exceptionnellement ce mardi 10 mai, a autorisé le Premier ministre à recourir à l'article 49.3 pour faire adopter la réforme du Code du travail.
La veille, Manuel Valls avait salué le soutien des syndicats "réformistes", dont la CFDT, à ce texte décrié par les organisations contestataires (CGT, Solidaires ou FO). Le secrétaire général de la CFDT a continué toutefois de soutenir le projet, le qualifiant d'"équilibré". "Moi je veux distinguer la méthode, qui n'est pas une bonne méthode, du contenu", a-t-il souligné sur France Info : "ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de dialogue dans la classe politique qu'il ne doit pas y avoir de dialogue social dans les entreprises".
"J'en ai assez des postures, de ceux qui s'expriment en disant par exemple que ce texte remet en question tous les droits des salariés. Qu'ils disent lesquels!", a-t-il lancé, évoquant des "syndicalistes", des "hommes et femmes politiques", sans les nommer. "Ce texte, il est équilibré, il permet à la fois des protections pour les salariés tout au long de leur parcours professionnel, avec y compris des droits nouveaux", selon lui. Il a également salué le fait que cette loi laisse "davantage d'espace à la négociation d'entreprise". La CFDT sera "extrêmement vigilante" sur les navettes qui vont encore s'effectuer entre l'Assemblée nationale et le Sénat.
La veille, Manuel Valls avait salué le soutien des syndicats "réformistes", dont la CFDT, à ce texte décrié par les organisations contestataires (CGT, Solidaires ou FO). Le secrétaire général de la CFDT a continué toutefois de soutenir le projet, le qualifiant d'"équilibré". "Moi je veux distinguer la méthode, qui n'est pas une bonne méthode, du contenu", a-t-il souligné sur France Info : "ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de dialogue dans la classe politique qu'il ne doit pas y avoir de dialogue social dans les entreprises".
"J'en ai assez des postures, de ceux qui s'expriment en disant par exemple que ce texte remet en question tous les droits des salariés. Qu'ils disent lesquels!", a-t-il lancé, évoquant des "syndicalistes", des "hommes et femmes politiques", sans les nommer. "Ce texte, il est équilibré, il permet à la fois des protections pour les salariés tout au long de leur parcours professionnel, avec y compris des droits nouveaux", selon lui. Il a également salué le fait que cette loi laisse "davantage d'espace à la négociation d'entreprise". La CFDT sera "extrêmement vigilante" sur les navettes qui vont encore s'effectuer entre l'Assemblée nationale et le Sénat.
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