La pauvreté augmente en France, selon une étude que vient de rendre publique l’Insee. En 2010, 8,6 millions de Français vivaient sous le seuil de pauvreté (964 € par mois pour une personne seule, 1 446 € pour un couple sans enfant, etc.), soit 440 000 de plus qu’en 2009. Le taux de pauvreté culmine à 14,1 %, son plus haut niveau depuis 1997, contre 13,5 % en 2009. Et « la plupart des indicateurs montrent une progression des inégalités », note l’Insee : le rapport entre la masse des niveaux de vie détenue par les 20 % de personnes les plus aisées et celle détenue par les 20 % les plus modestes s’est élevée de 4,3 en 2009 à 4,5 en 2010 contre 4,1 en 1996.
Indexer les minima sociaux sur la croissance
Ces chiffres tombent à point nommé alors que le gouvernement a annoncé qu’une conférence de lutte contre la pauvreté et les exclusions se tiendra les 12 et 13 novembre. Les participants, dont les associations de personnes handicapées qui y ont été conviées, pourront également s’appuyer sur le récent rapport du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Le CLNE plaide pour une augmentation de 25 % du RSA socle mais aussi pour l’indexation sur la croissance des minima sociaux. Une position que partage notamment l'Association des paralysés de France (APF). Le conseil propose également un mode de calcul unique du "reste à vivre" : "reste pour vivre" = ressources – dépenses contraintes (loyer et charges liées au logement, télécommunications, reste à charge des frais liés à la santé, etc.).
« Il me semble également important de relever, ajoute Véronique Bustreel, conseillère emploi-formation à l’APF, que le CLNE juge qu’il faut défendre et promouvoir l’esprit de solidarité nationale et lutter contre la stigmatisation de la pauvreté, par opposition aux propos qui ont été tenus sur l’assistanat, cancer de la société [par l’ex-ministre UMP, Laurent Wauquiez], et sur les supposés abus et fraudes à l’aide sociale. »
Indexer les minima sociaux sur la croissance
Ces chiffres tombent à point nommé alors que le gouvernement a annoncé qu’une conférence de lutte contre la pauvreté et les exclusions se tiendra les 12 et 13 novembre. Les participants, dont les associations de personnes handicapées qui y ont été conviées, pourront également s’appuyer sur le récent rapport du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Le CLNE plaide pour une augmentation de 25 % du RSA socle mais aussi pour l’indexation sur la croissance des minima sociaux. Une position que partage notamment l'Association des paralysés de France (APF). Le conseil propose également un mode de calcul unique du "reste à vivre" : "reste pour vivre" = ressources – dépenses contraintes (loyer et charges liées au logement, télécommunications, reste à charge des frais liés à la santé, etc.).
« Il me semble également important de relever, ajoute Véronique Bustreel, conseillère emploi-formation à l’APF, que le CLNE juge qu’il faut défendre et promouvoir l’esprit de solidarité nationale et lutter contre la stigmatisation de la pauvreté, par opposition aux propos qui ont été tenus sur l’assistanat, cancer de la société [par l’ex-ministre UMP, Laurent Wauquiez], et sur les supposés abus et fraudes à l’aide sociale. »
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