Dro Kilndjian, "Marseille mériterait une incarnation forte de la culture"
Le festival Marsatac possède des méthodes de communication bien rodées. Dro Kilndjian sait taper du poing sur la table pour obtenir, régulièrement, ce qu'il attend. Cette fois-ci, le directeur artistique semble avoir décidé de faire contre mauvaise fortune bon coeur : "On n'envisage plus le festival dans un lieu pérenne (...) mais le nomadisme est inscrit dans l'ADN du festival". Et cette année, le festival va conquérir de nouvelles terres, en exilant une partie de sa programmation à Nîmes, pour y mettre en place, "le petit frère de Marsatac".
Au talk Marsactu, il a également été question de politiques culturelles et Dro Kilndjian a semble-t-il perçu une évolution positive: "Aujourd'hui on reçoit une compréhension et une écoute bien différente de ce qu'elle a été, les mentalités ont changé". Il faut dire qu'il aurait été mal aisé d'affirmer le contraire, à en croire les propos de l'adjoint à la culture Daniel Hermann, qui se déclarait voilà deux jours "fan de Marsatac".
La culture, "vecteur d'emplois"
Tout de même, Dro Kilndjian poursuit, "Marseille mériterait une incarnation forte de la culture (...), on a l'impression que c'est un domaine périphérique, qui n'est pas au coeur des préoccupations de nos politiques, alors qu'il est souvent vecteur d'emplois et de communication positive".
En ce qui concerne la programmation du festival, entre les soixante-dix concerts annoncés - de James Murphy le 29 septembre (ancien leader du groupe LCD Sound system), au groupe Murkage (rap et électro amalgamés) le 20 septembre à Nîmes et le 28 au Dock des Suds - on ne saurait que vous renvoyer au programme en ligne.
Et pour le plaisir, le teaser officiel du festival en bonus track :
Marsatac, du 20 au 22 septembre à Nîmes, salle Paloma; du 27 au 29 septembre au Dock des Suds, le 30 septembre à Aires libres au parc Lonchamp. Réservations en ligne.
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