Le préfet des Bouches-du-Rhône a invité mardi 18
septembre 2012 les collectivités locales à s'engager dans "une démarche
d'accompagnement" de familles roms, en présentant la mise en oeuvre de la
circulaire du 26 août sur la gestion des campements illicites, après plusieurs
expulsions récentes.
Rappelant que l’Etat suit l’intégration de dix familles roms logées en
appartement et que la région Paca mène avec les associations une expérimentation
similaire avec huit autres familles dans des caravanes et mobile homes, Hugues
Parant a notamment proposé au conseil général des Bouches-du-Rhône et à la
communauté urbaine de Marseille d’en faire autant.
En retour, le préfet s’est engagé à apporter aux collectivités le concours de l’Etat pour faciliter l’accès à l’emploi des roms - en délivrant les autorisations provisoires de séjour nécessaire - et la scolarisation de leurs enfants, deux volets de la circulaire du 26 août.
« Mon espoir, c’est que chacun prenne huit à dix familles, pour avoir une quarantaine de familles au total en expérimentation », a dit M. Parant à l’AFP.
La présentation de la mise en oeuvre de la circulaire interministérielle a été faite lors d’une deuxième table ronde sur les roms en préfecture, après une première en juillet organisée à la demande des associations.
Rappelant que l’Etat respecterait les décisions de justice relatives aux campements illicites, comme le souligne la circulaire, le préfet a détaillé le dispositif mis en place dans le département pour « l’accompagnement et l’humanisation des opérations d’évacuation des occupations illicites ».
Sont prévus notamment, conformément aux préconisations de la circulaire :
« Les pouvoirs publics ont déclaré avoir pour consigne ferme et non négociable – qui ne peut venir que du ministre de l’Intérieur Manuel Valls – de faire immédiatement exécuter par la force toutes les décisions d’expulsion rendues par les tribunaux alors que la circulaire interministérielle du 26 août prévoit la possibilité d’aménagement de sites d’accueil, voire le recours à une maîtrise d’oeuvre urbaine et sociale », a déploré son vice-président, Jean-Claude Aparicio.
« Le préfet a une interprétation très étroite et restrictive de la circulaire, qui représentait une ouverture. Ce qui prévaut, c’est le respect des décisions de justice, l’intégration se retrouve à la marge », a renchéri Philippe Rodier, de Médecins du Monde.
« Il s’en remet aux collectivités locales mais ce n’est pas une incitation forte. Après s’être bercé d’illusions, on en revient à la situation laissée par Guéant et on continue à entretenir l’errance », a-t-il ajouté.
En retour, le préfet s’est engagé à apporter aux collectivités le concours de l’Etat pour faciliter l’accès à l’emploi des roms - en délivrant les autorisations provisoires de séjour nécessaire - et la scolarisation de leurs enfants, deux volets de la circulaire du 26 août.
« Mon espoir, c’est que chacun prenne huit à dix familles, pour avoir une quarantaine de familles au total en expérimentation », a dit M. Parant à l’AFP.
La présentation de la mise en oeuvre de la circulaire interministérielle a été faite lors d’une deuxième table ronde sur les roms en préfecture, après une première en juillet organisée à la demande des associations.
Rappelant que l’Etat respecterait les décisions de justice relatives aux campements illicites, comme le souligne la circulaire, le préfet a détaillé le dispositif mis en place dans le département pour « l’accompagnement et l’humanisation des opérations d’évacuation des occupations illicites ».
Sont prévus notamment, conformément aux préconisations de la circulaire :
- un diagnostic de la dangerosité sanitaire et matérielle du campement dans les 48 heures suivant son installation ;
- un aménagement des conditions de séjour (accès à l’eau, à l’électricité, évacuation des déchets, etc.), si la collectivité concernée le souhaite ;
- la mise en place d’un comité de suivi permettant d’informer associations et riverains.
« Les pouvoirs publics ont déclaré avoir pour consigne ferme et non négociable – qui ne peut venir que du ministre de l’Intérieur Manuel Valls – de faire immédiatement exécuter par la force toutes les décisions d’expulsion rendues par les tribunaux alors que la circulaire interministérielle du 26 août prévoit la possibilité d’aménagement de sites d’accueil, voire le recours à une maîtrise d’oeuvre urbaine et sociale », a déploré son vice-président, Jean-Claude Aparicio.
« Le préfet a une interprétation très étroite et restrictive de la circulaire, qui représentait une ouverture. Ce qui prévaut, c’est le respect des décisions de justice, l’intégration se retrouve à la marge », a renchéri Philippe Rodier, de Médecins du Monde.
« Il s’en remet aux collectivités locales mais ce n’est pas une incitation forte. Après s’être bercé d’illusions, on en revient à la situation laissée par Guéant et on continue à entretenir l’errance », a-t-il ajouté.
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